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Al Gore et le Giec prix Nobel de la Paix
Cette année, le prix Nobel est attribué à la lutte contre le réchauffement climatique. Al Gore, l’ancien vice président de Bill Clinton, partage le prix Nobel de la paix avec le Giec, le Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat.


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Une vérité qui dérange Al Gore

Après le remarquable documentaire d’Al Gore sur le réchauffement climatique, une polémique est née aux Etats-Unis suite aux attaques d’associations lui reprochant de passer volontairement sous silence les sources d’émissions de gaz à effet de serre bien plus polluantes que tous les transports réunis et bien plus facile à éviter.



Il faut tout d’abord commencer par reconnaître le formidable tremplin qu’aura donné Al Gore à la dénonciation du problème du réchauffement planétaire. Il aura fait un travail mémorable de communication et d’information qui a fait date. Ca, on ne pourra jamais le lui enlever. Mais peut-être va-t-il falloir se passer de son exemple [1] pour agir concrètement.


Il n’est donc pas question de remettre en cause la pédagogie et la valeur informative du documentaire Une vérité qui dérange. Mais, au long du documentaire, quelque chose d’autre que le réchauffement climatique peut déranger : on y entend en effet la voie torturée par l’angoisse des conséquences de nos actes d’un Al Gore voyageant en business class [2] ou conduisant sa grosse berline à travers l’élevage bovin de ses parents.
Il y a là une distance astronomique entre le discours et l’action qui n’a pas échappé non plus aux associations de défense des animaux qui l’attendaient au tournant.


En effet, peu de temps après la sortie du documentaire, des critiques ont commencé à pleuvoir de la part notamment des associations de droits des animaux Humane Society et de PETA, car ces dernières surfent désormais sur la vague écolo avec un argument massue :


Confirmé récemment par un rapport de l’ONU, la consommation de viande [3] est une cause incontournable du réchauffement climatique, selon certains calculs elle y contribuerait deux fois plus que tous les modes de transports réunis. Pour l’illustrer, des géophysiciens de l’université de Chicago ont calculé que le passage à un régime sans viande est nettement plus efficace écologiquement que de rouler en voiture hybride. Passer ce fait sous silence reviendrait donc à utiliser les mêmes méthodes de désinformation que M. Gore dénonce dans son documentaire.


Et ce n’est « que » la contribution au réchauffement planétaire de l’élevage qui est mise en avant. La transformation artificielle d’eau, d’hydrocarbures et de végétaux en barquette de viande a d’autres impacts tout aussi désastreux écologiquement. Plus de la moitié des surfaces agricoles y sont dédiées en France, et d’autres pays, pour accompagner la croissance de la demande mondiale, transforment des écosystèmes uniques en pâturage et culture fourragère (par exemple l’Amazonie, rongée par les pâturage et la culture de soja dont 90 % est destinée à l’alimentation du bétail notamment européen et américain). Le gaspillage d’eau : 70 % de l’eau potable y est détournée rien qu’en France [4]. Sans compter que la concentration d’animaux affaiblis dans les élevages industriels est un formidable terrain de développement pour des maladies transmissibles à l’homme (vache folle, grippe aviaire...). Dans l’avenir, il risque d’être difficile de revendiquer l’addition écologique de cette mauvaise habitude alimentaire sans mourir de honte.


Qu’en dit le héros du refroidissement planétaire ? Pas un mot... si, il a le courage de demander à ses auditeurs de changer d’ampoules électriques pour des modèles à basse consommation ou de s’acheter une voiture hybride s’ils en ont les moyens, il ne leur dit pas que le moyen le plus rapide et efficace pour diminuer leur participation aux émissions de gaz à effet de serre serait de diminuer leur consommation de viande.


Est-il tenu par les tout-puissants lobbies de l’agro-alimentaire et pharmaceutiques américains ? Possible, pourtant il dénonce clairement les lobbies pétrolier et automobiles dans son documentaire. Est-il comme beaucoup d’humains avançant en âge, paniqué par la perspective de changer profondément ses habitudes ? Est-il juste ignorant ?


C’est tout de même assez troublant de la part de quelqu’un se prétendant profondément concerné par la juste cause de l’écologie.


Ces associations ont profité de la situation pour ressortir la trop avant-gardiste litanie sur les bienfaits du végétarisme [5]. La dimension éthique ou diététique conduisant à l’exclusion totale de la viande effraie souvent plus qu’elle n’attire, et malgré sa justesse elle participe souvent à la décrédibilisation du discours aux yeux de la majorité qui ignore pourtant tout de ce mode de vie. Leur travail d’information aura pourtant porté et la polémique a été reprise par le International Herald Tribune et le New York Times. Comme d’habitude, les médias français auront profité de l’occasion pour ne rien dire. Trop dérangeant ?


Aucun geste n’est inutile. Toutefois, il faudra tôt ou tard avoir l’honnêteté intellectuelle de bien vouloir admettre l’impact indéniable de la surconsommation de viande sur l’environnement et la santé et de faire l’effort d’en manger moins. Se focaliser uniquement sur les ampoules électriques ou les voitures hybrides risque d’être fort insuffisant. Qu’Al Gore le veuille ou non, la lutte contre la pollution et le réchauffement planétaire ne pourra pas sauter la case de la remise en cause de nos habitudes alimentaires.


Poursuivre la lecture: http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=29685

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euh .... tu prêches une convertie là, vois-tu !!!! je sais tout ça !
néanmoins, la moindre petite avancée dans le bon sens comble d'aise la vieille pessimiste que je suis.
maintenant, si tu attends que tout le monde soit clean à 100% (comme nous ! Mr. Green ), bah on est pas arrivés hein !!!!!!!!!

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Communiqué : Le prix NOBEL montre le chemin de l’écologie.

Le plus prestigieux des prix NOBEL, celui de la paix, décerné conjointement à Monsieur AL GORE et au GIEC consacre la préoccupation désormais planétaire pour les problèmes dits « environnementaux ».

Il faut s’en réjouir en ce que cette reconnaissance marque et amplifie une prise de conscience qui reste encore à concrétiser dans les actes et les faits.

La Nature n’appartient pas à l’homme mais l’homme appartient à la Nature.

Dès lors, il doit radicalement modifier ses comportements à l’égard de son milieu de vie et des autres espèces partageant l’espace fini de la planète.

Pour l’heure, les dirigeants politiques du monde dissertent volontiers d’écologie, déplorant la mort de la biodiversité, l’altération du climat, l’empoisonnement de l’atmosphère et des eaux.

Ils parlent d’or mais agissent encore de plomb.

Les lobbies de l’argent, de l’agrochimie, de la chasse, des transports et de l’asphaltage dictent leurs lois funestes qui dément les plus vertueuses proclamations.

La révolution écologiste reste à accomplir pour que l’humain devienne vraiment humain c’est-à-dire responsable de ses actes et bienveillant envers le vivant et la terre.

Saluons le prix NOBEL de ce jour.

Gérard CHAROLLOIS

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par niko74 (IP:xxx.x33.178.221) le 5 octobre 2007 à 10H45

Je suis entièrement d’accord avec ce commentaire. Al Gore est une icône médiatique dont la mission est de faire passer la farce du développement durable qui joue sur notre désir de vouloir vivre mieux, polluer moins et laisser une terre vivable aux générations futures; alors qu’en fait des mécanismes financiers à vocation de profits sont déjà mis en place en amont, comme nous le dit ce commentaire. Son discours, tout comme celui des afficionados du développement durable, brouille certaines pistes, et passe à la trappe d’autres pistes. C’est ce que cet article montre et j’en félicite l’auteur. Monsieur Gore tout comme d’autres personnes, ainsi que certaines personnalités "alternatives" qui réfutent la thèse officielle des attentats du 11 septembre par exemple, pratique le prosélytisme et la démagogie à haut niveau. Or qu’ont ces personnes en commun? Qui servent-elles? Comment peuvent-elles faire le tour du monde des salles de cinéma si elles ne disent que la vérité, alors que des JFK, autrement mieux protégés qu’elles, se sont fait butés auparavant pour le même genre de comportement? Le point commun: c’est un modèle économique basé sur des systèmes centraux qui apportent des solutions normatives à la masse, dans un contexte de croissance constante, et de mondialisation libérale, alors même que nous vivons sur une planète, et donc dans un environnement limité (qu’il reste du pétrole pour une période de 10 ans ou de 150 ans, il n’y en aura plus un jour donc il va bien falloir se pencher sur des solutions alternatives). Or ces solutions alternatives seront viables seulement si elles sont également liées à un concept de baisse d’activité, et de baisse de consommation de certains produits, dont la viande qu’on le veuille ou non. Ce sont des agents doubles qui sont là pour récupérer les âmes sensibles parmi les occidentaux, et les orienter paisiblement vers des solutions rassurantes tout en leur posant une condition sine qua non: celle de rester dans ce paradigme économique afin de ne pas compromettre la vision décidée de la mondialisation... De plus, cette condition permet à la masse de rester complètement infantile. C’est ainsi que l’on voit régulièrement revenir l’argument du chantage à l’emploi... Ce fameux "drame individuel" qu’est le chômage... Mais les gars, on ne parle pas de chômage, on parle de flexibilité dans les compétences afin de transférer des postes de travail existant (employés d’abattoir) vers d’autres à créer (installateurs de panneaux solaire)... Maintenant c’est sûr que Gégéne, 20 ans de boite, toujours à faire la même chose, il veut peut-être pas changer le train-train, et il préfère faire la grève à l’abri de son syndicat, et traiter les chômeurs ou les rmistes de glandeurs, et les patrons qui décentralisent de voleurs, comme ça il se sent intégré socialement, mais lui, individuellement, il est prêt à se remettre en question? À bouger géographiquement? À faire un bilan sur sa vie, à changer d’optique... À manger moins de viande?? Non... alors Al Gore se régale, et lui offre une solution clé en main: emprunte pour un chauffe-eau solaire, achète une voiture hybride et c’est bon mon gars, tu peux rouler tranquille et ça fera un nouveau truc à montrer aux voisins à l’apéro... Pourtant une autre mondialisation est possible et a déjà été proposée à travers des documents, thèses et sites internets dont les tenants et aboutissants sont aussi sérieusement documentés que les thèses officielles, et pourtant bannies de nombreux médias, y compris les médias "alternatifs". Pourquoi y a-t-il bannissement de ces thèses? Parce qu’elles prônent une décroissance soutenable, une décentralisation des pouvoirs, un retour à des pouvoirs locaux, une interconnection trop partageante des pouvoirs locaux du nord avec les pouvoirs locaux du sud, l’instauration d’un mode de vie qui va pousser les gens à ne plus s’endetter, et à moins consommer, à plus prendre en charge leur santé (en mangeant moins de viande... à la grande déception de l’industrie des pharmaceutique), à plus se rencontrer dans le cadre d’activités simples... bref ces théories nous offrent la possibilité d’un court-circuitage pacifique des réseaux sur lesquels s’appuient Al Gore et d’autres sbires de son acabit... À savoir les branches "soft" de toutes les organisations criminelles mondiales, qui, en même temps qu’elles font financer la guerre et s’enrichissent déjà comme jamais sur elle, sont là encore pour récupérer ceux qui seraient contre leur politique de guerre, et les rendre dépendants de leurs technologies, consommateurs et débiteurs... Ffranchement si vous étiez à leur place, vous auriez seulement misé sur un seul coup, un seul camp? Bien sûr que non, voyons... La guerre menée actuellement a été planifiée, orchestrée, et même les milieux anti-guerre ou se posant des questions sur les événements qui ont précédés cette guerre ont été infiltrés. C’est le jack pot à tous les râteliers. Ces gens-là ne vivent pas dans une réalité dichotomique où il faut choisir un camp. Ils rigolent quand ils nous voient gesticuler et se prendre la tête sur le pour et le contre. Mangeons moins de viande! Allons plus dehors pratiquer des activités de plein-air non payantes! Le colosse aux pieds d’argile commencera à s’effriter... Notez que je ne suis pas contre le développement durable... mais il faut aussi laisser ceux qui veulent pratiquer le décroissance et en parler, le faire. Or pour cela il faut légaliser d’autres systèmes monétaires locaux basés sur l’échange détaxé, il faut revoir la politique d’aménagement du territoire et laisser ceux qui veulent construire de nouveaux habitats autonomes, le faire. Il faut que les propriétaires fonciers qui sont d’accord avec ce que je dis, laissent les projets, hors-norme MAIS sérieux, d’éco-habitats s’installer sur leurs terres, et que la forêt puisse être exploitée de manière non industrielle par des particuliers qui en auraient envie (un rmiste qui se fait son bois de chauffe n’est pas un glandeur...c’est un bûcheron qui travaille seul et qui s’invente ses normes de sécurité), que les potagers individuels soient encouragés... et j’en passe! geek

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