terrienne 0 Posté(e) le 14 octobre 2007 J'étais hier à Grenade, ville culte d'Andalousie... Grande fut ma stupeur de voir la ville recouverte de milliers de publicités tapageuses arborant une tête de mort... Une tête entre ses deux os apposée sur la pupille d'un reptile, sur un scorpion, sur une araignée : c'est pour convaincre le peuple (dont la majorité est encore au stade végétal de la pensée...) de se rendre au Parc des Sciences (oui, des Sciences...) pour connaître le grand frisson des morsures et des piqûres... Parce que notre aimable concierge qui représente la pensée démocratique dominante est bien persuadée que les scorpions et les vipères sont armés contre nous ! Et les scientifiques monothéistes participent ainsi à sa désinformation en cultivant les vieux démons. Ici, ça ne vole pas plus haut que sur la place Jemaa-El-Fna. Voyez plutôt la pub, à droite ("recomendamos") : http://parqueciencias.com/ Et ma fille de me faire observer des affiches d'un pauvre cirque imbécile qui, ces jours-ci à Grenade, donne en représentation "le plus grand ours de Sibérie", captif et torturé pour le plaisir des Homo sapiens de 7 à 77 ans... Mais les gens du cirque ne sont pas des scientifiques, ce sont des bourreaux. Et partout, les sempiternelles affiches pour les prochaines corridas, avec leur ruissellement de sang bien rouge qui s'écoule du "brave" taureau. Comme les chasseurs de grand gibier, les aficionados ont leur alibi : sans combat et mise à mort, l'espèce disparaîtra faute de moyens pour son élevage dans les grands espaces. Voilà, nous sommes à l'heure où il faut réconcilier l'humain avec les autres animaux pour "sauver le Monde"... C'est bien parti ! Sur ce, je retourne à mes chasses aux papillons. S'il en reste ! J'ajoute, c'est un exemple, qu'en cette stupide et profiteuse Espagne où je vis (quand je ne suis pas en ce pieux Maroc qui se voile la face), c'est une vraie compétion de la part des décideurs, notamment des communes, pour désertifier et cimenter le moindre espace, pour girobroyer le moindre talus, et ne plus offrir aux abeilles que des golfs azoïques et des espaces verts d'agrément où butiner revient à être empoisonner. Si les abeilles disparaissent, l'humanité disparaîtra : bon débarras (pour reprendre Paccalet) ! La moitié du béton coulé en Europe est le fait de l'Espagne. Et comme ça ne suffit pas aux agresseurs de la biosphère, "ils" s'attaquent à Saïdia, Plage Blanche, etc. C'est la lèpre capitaliste qui avance et ronge tout... Michel Tarrier Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
