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dérèglement climatique

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Certains « points de non retour » liés au réchauffement climatique de plus
en plus proches

05/02/2008(Par Sandra BESSON)

D'après des scientifiques, les « points de non retour » liés au
réchauffement climatique, tels que la fonte totale de la calotte glaciaire
du Groenland, sont très proches et pourraient arriver plus tôt que prévu.

Le réchauffement climatique au cours de ce siècle pourrait engendrer une
fonte accélérée de la calotte glaciaire du Groenland et d'autres changements brutaux tels que le dépérissement total de la forêt tropicale amazonienne, d'après les déclarations de scientifiques lundi.

Ils ont demandé aux gouvernements de prendre conscience des « points de non retour » dans la nature, des petits changements qui peuvent entraîner des changements plus importants et presque toujours néfastes tels que la fonte de la mer de glace d'été d'Arctique ou l'effondrement des moussons Indiennes.

« La société n'est peut-être pas assez vigilante à cause d'un faux sentiment de sécurité induit par les prévisions douces du réchauffement climatique » ont écrit les scientifiques d'instituts britannique, allemand et américain dans un rapport en disant qu'il y avait très peu d'informations concernant les seuils dans la nature.

« La menace la plus importante et la plus évidente est la fonte de la mer de glace d'été de l'Arctique qui pourrait se produire bien avant et même
contribuer à la fonte de la calotte glaciaire du Groenland » ont-ils écrit
dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.

« Les éléments de non retour dans les tropiques, dans la zone boréale et
dans l'ouest Antarctique sont entourés d'une grande incertitude » ont-ils
ajouté, en faisant référence à plus de changements potentiels brusques que ceux mentionnés dans le rapport 2007 du Groupe Intergouvernemental d'Experts des Nations Unies sur l'Evolution du Climat (GIEC).

L'assèchement prévu du bassin de l'Amazone, lié à l'abattage illégal
d'arbres et au réchauffement climatique, pourrait entraîner un dépérissement total de la forêt tropicale.

« Nombre de ces points de non retour sont plus proches que ce que nous
pensions » a déclaré l'auteur principal du rapport, Timothy Lenton, de
l'Université de East Anglia en Angleterre.

D'autres changements soudains liés au réchauffement climatique, dû lui-même à l'utilisation d'énergies fossiles par les humains, comprennent le dépérissement des forêts de pins du nord, ou un réchauffement plus important du Pacifique lors des phénomènes El Nino, qui pourrait bouleverser les modèles climatiques dans le monde entier.

Par ailleurs, il est possible que certaines parties du Sahel ou du Sahara
deviennent plus vertes si les pluies pendant la mousson en Afrique de
l'ouest sont bouleversées. Ce serait un des rares changements brusques
positifs identifiés par les scientifiques.

Même un réchauffement climatique modéré pourrait entraîner une fonte de la calotte glaciaire du Groenland qui pourrait ensuite disparaître en 300 ans, augmentant ainsi le niveau des mers de 6 mètres, soit 2 mètres par siècle, et menaçant ainsi les côtes, les îles du Pacifique et les villes de basse altitude telles que Bangkok ou Buenos Aires.

Le GIEC a prévu une augmentation du niveau des mers allant jusqu'à 80
centimètres pour ce siècle et reconnaît qu'il faudrait plusieurs centaines
d'années pour que la fonte de la calotte glaciaire du Groenland soit totale.

La nouvelle étude affirme qu'une disparition de la mer de glace de
l'Arctique pendant l'été pourrait se produire dans les décennies à venir,
soit plus tôt que ce que le GIEC prévoit. Cela pourrait accentuer le
réchauffement climatique puisque les eaux sombres (plus foncées que la
glace) absorbent plus de chaleur que la glace et la neige.

Le rapport identifie également des risques tels que les dommages du
réchauffement climatique sur les forêts de pin du nord, à cause de facteurs tels que les incendies plus fréquents ou la vulnérabilité aux insectes dans les conditions sèches et chaudes.

Mais le rapport minimise d'autres craintes telles que la fonte du pergélisol
de la Sibérie, qui aurait entraîné le relâchement dans l'atmosphère de
grandes quantités de méthane, qui est un gaz à effet de serre puissant.

http://www.actualites-news-environnement.com:80/14554-rechauffement-climatiq
ue-changements.html

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