terrienne 0 Posté(e) le 10 mars 2008 Si l'homo economicus, nuisible par nature, ne pouvait pas muter et devenir ami de sa planète, que l'humanité disparaisse, puisqu'elle n'aura été qu'une impasse évolutive. Contrairement à ce qu'imaginent les anti-écologistes primaires, ce ne sera pas "l'armée des douze singes" ou je ne sais quel commando de défenseurs des animaux qui anéantiront le grand tortionnaire déprédateur: il s'en chargera lui-même, victime de sa cupidité, de son instinct de mort, de son arrogance mégalomaniaque. Reste que la révolution écologiste constitue une issue de secours: après tout, les chasseurs, les promoteurs, les amateurs de rallyes, de courses automobiles, les aménageurs peuvent débarrasser prochainement le paysage terrestre. Il y a urgence à cette disparition salutaire. Le jour où ce monde sera peuplé d'homo sapiens vrais, c'est-à-dire d'émules de Théodore MONOD et d'Albert JACQUARD, l'humanité et la biosphère seront sauvées parce que réconciliées. G. C. ----- message transféré argentine24@club-internet. « No future » Croire que l’humanité puisse se ressaisir et accepte de conclure une trêve dans la guerre sans merci qu’elle mène à la planète est une illusion. Autant concéder à cette hypothèse le crédit que beaucoup accordent aux apparitions mariales, à l’existence des prophètes enturbannés ou non ou aux promesses des Saint-Jean Bouche d’Or laïcs ou religieux… indexées sur celles d’un leader politique ! Notre terre a peut-être encore un avenir relatif mais pour cela elle doit d’urgence se débarrasser des bipèdes arrogants qui, à son égard se comportent en tortionnaires. Cette échéance que les plus clairvoyants appellent de leurs v½ux ne devrait plus tarder! Dans l’attente de cet ultime rendez-vous, on peut néanmoins apprécier l’annonce de nouvelles réjouissantes dans un océan d’informations funestes. En Mauritanie des bienfaiteurs de l’environnement ont porté un coup d’arrêt définitif, dans les sables de leur pays, aux agissements criminels d’une foule de turbo-salopards dispersant leurs sanies de Paris à Dakar ! Et on est en droit d’espérer que les Latino- américains, confrontés à une pareille violence culturelle, ne se montreront pas plus timorés que leurs frères africains ! La presse internationale rapporte depuis peu des échos jubilatoires relatifs aux prochains jeux olympiques de Pékin. Dans l’immense capitale de ce pays-continent, la pollution serait telle qu’elle menacerait la santé des athlètes occidentaux… Si ça pouvait être pire que ça, personne ne déplorerait cette situation et surtout pas les milliers de chinois ayant trouvé la mort lors de la construction des stades et des villages de béton qui accueilleront des sportifs dopés et décérébrés - en petite culotte de soie- sponsorisés par Coca-Cola ou … Martin Bouygues ! Plus près de nos préoccupations vernaculaires voilà que l’on apprend une baisse significative, cette année, du nombre de chasseurs en Dordogne. Les effectifs de ceux que notre ami Gérard Charollois baptise les « Chassassins » auraient régressé de près de 3%. 23 000 cette année : combien en restera-t-il la saison prochaine ? Trop certainement au goût des renards et des blaireaux qui une fois de plus vont faire l’objet de toutes les sollicitudes des tartarins du terroir. Ces derniers s’élèvent contre « l'augmentation du nombre de prédateurs ». qui apprécient leurs lapereaux et faisans d’élevage. Les adhérents des associations cynégétiques locales comptent bien… à coups de fusil, limiter leur appétit ! Bientôt renards et blaireaux rejoindront, Grenelle de l’environnement ou pas, la cohorte innombrable des espèces en voie de disparition. Ce soir un reportage TV annonçait la mise à mort imminente de la barrière de corail de la Nouvelle-Calédonie(1). En voie de classement patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO celle-ci va être sacrifiée sans état d’âme sur l’autel de l’industrie minière ! Ch.C le 8/3/2008 (1)avec une longueur de 1600 kilomètres, elle est, après celle de l'Australie, la deuxième du monde. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites