terrienne 0 Posté(e) le 31 mars 2008 Il semblerait que désormais les écologistes associés au GRENELLE de l'environnement en découvrent l'absence d'efficience. Comment pouvaient-ils imaginer que les serviteurs du Marché, des entreprises privées, de l'argent roi adopteraient des mesures contraires aux intérêts catégoriels de leurs mandants et bailleurs de fonds ? Il est évident que dans la France "Néo-conservatrice" les rois du béton et de l'asphalte, les firmes semencières, les promoteurs aménageurs, la FNSEA feraient leur loi contre l'intérêt général. Cela s'appelle de la politique. Pour faire de l'écologie, et je ne parle pas d'écologie éthique, il faut un rapport de forces et un parti écologiste puissant, représenté au parlement, constituant avec des alliés une majorité dans laquelle il pèse suffisamment pour obtenir des avancées substantielles. Or, mai 2007 n'a pas vu la victoire électorale d'un parti écologiste! Dès lors, conséquence mécanique, il n'y aura que des discours pour la planète et des faveurs pour ceux qui la détruisent. Quant à l'écologie éthique, celle qui pense aux droits du vivant et au respect des êtres sensibles, celle qui implique l'abolition de la chasse et de la tauromachie, il lui faudra émerger, exister, participer au gouvernement pour apporter ses valeurs. Tout le reste, n'est que du vent, des illusions sans cesse démenties. Notre ami Nicolas HULOT l'aura-t-il enfin compris . tout le monde n'est pas écologiste, contrairement à ce qu'il a affirmé, lors de la présidentielle, et c'est une lourde faute de faire croire à l'opinion que l'écologie est soluble dans le néo-conservatisme. G. C. ----message transféré Le Grenelle de l'Environnement s'enlise Pour une fois, ce n'est pas nous qui le disons mais les acteurs eux-mêmes de ce Grenelle. D'après une dépêche AFP (27/03/2008) : Dans une tribune publiée dans le Monde en date du jeudi 27 les représentants des 4 collèges : Collectivités territoriales, ONG, employeurs et syndicats affirment que, 4 mois après la tenue de ce très médiatisé forum écologique, : « Rien de suffisant ne s'est encore traduit en actes »,. » Les résultats se font attendre. » Ces représentants, dit la dépêche, « s'inquiètent d'une possible dilution sous la pression des lobbies, des 268 mesures adoptées fin octobre, qui vont des transports à l'isolation des bâtiments, la construction ou l'agriculture bio. Déjà, la législation sur les OGM fait l'objet d'un texte séparé soumis aux députés à partir du 1er avril. Déjà, certains points sont abandonnés, comme la « trame verte », sorte de corridor écologique pour faciliter le déplacement des espèces. [« Corridor écologique » que nous exigeons dans nos objectifs prioritaires : références : notre manifeste « Pour une écologie éthique » - papier - page 28] S'il en est ainsi de Grenelle de l'Environnement qui avait monopolisé la scène politique, les médias, les associations.ne parlait-on pas de « moment historique » ? Qu'en sera-t-il des « Rencontres Animaux et Société » qui se tiennent actuellement dans l'anonymat le plus obscur, sous la tutelle du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche et sous une présidence du Président du groupe chasse à l'Assemblée Nationale ? Il faut reconnaître et admettre qu'il n'y a pas aujourd'hui de « volonté politique » pour faire bouger les choses. C'est à nous, écologistes éthiques, radicaux et biocentristes de rester mobilisés et de pratiquer les piqûres de rappel.pour l'absolue nécessité du changement de notre rapport à l'être animal si nous voulons un vrai changement de société. Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une écologie radicale Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites