terrienne 0 Posté(e) le 3 avril 2008 De la nécessité de réguler la démographie de l'espèce humaine. Au hit parade des dangers qui nous menacent figure, à la première place, indiscutablement, le réchauffement climatique. Que ce réchauffement climatique soit essentiellement dû aux activités humaines fait l'objet d'un accord consensuel. Que ces activités humaines soient proportionnelles à l'accroissement de la population apparaît logique. Une des premières mesures à prendre pour combattre ce réchauffement climatique serait donc d'inciter à une régulation de la démographie. Oui, je sais : il s'agit d'un sujet tabou ! Oser appeler à renoncer au dogme : « croissez et multipliez » relève du terrorisme intellectuel, car après avoir été de la chair à canons, les enfants sont devenus à la fois des « payeurs de retraites » et des « consommateurs de croissance » obligés !! Et pourtant : La population humaine de la planète, bien que soumise aux aléas des disettes et des guerres, a insensiblement mais constamment augmenté au cours des millénaires pour atteindre 2 milliards et demi d'individus il y a 60 ans. 2 milliards et demi d'êtres humains en 1945. 6 Milliards et demi aujourd'hui !! (2008) de 9 à 12 milliards prévus en 2050 !! Deux paramètres concourent à cette excroissance démographique : - la viabilité des enfants qui naissent - le vieillissement de la population Les conséquences sont catastrophiques tant au niveau des ressources disponibles, alimentaires, certes, mais aussi aquifères mais aussi énergétiques !! Quelques mesures sociétales se mettent en place tacitement : - la contraception - la banalisation de l'avortement - la valorisation des unions homosexuelles - l'euthanasie en fin de vie Ces mesures sont largement insuffisantes. La régulation démographique est un processus à effet différé. Une décision prise aujourd'hui n'aura de visibilité que quelques décennies plus tard. D'où l'urgence de : - Renoncer au dogme : « Croissez et multipliez » . Ce pourrait être une proclamation universelle de l'ONU ! - Associer la femme au choix de l'enfant en rénovant son statut au niveau planétaire. Volonté politique des Etats et travail sur le terrain des associations concernées. - Attribuer des allocations inversement proportionnelles au nombre d'enfants. Eradiquer la polygamie et rénover la place de l'enfant dans la société. - Interdire le « travail-revenu » des enfants. Promouvoir et valoriser la "Déclaration universelle des droits de l'enfant" (aussi imparfaite qu'elle soit encore) Le principe N° 4 de l'écologie radicale reconnaît que : « L'épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une diminution significative de la population humaine. L'épanouissement de la vie non humaine requiert une telle diminution. » (1) C'est ce défi que tous les écologistes éthiques, radicaux et biocentristes souhaitent relever. (1) Voir notre « Manifeste pour une écologie éthique » sur notre site www.ecologie-radicale.org (impression papier page 10.) Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une écologie radicale Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites