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La 6ème semaine du développement durable

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Du 1er au 7 avril 2008 se tient la 6ème semaine du développement durable.

Cet évènement suscite un engouement extraordinaire. La presse se fait l'écho d'une profusion d'initiatives.

Plus de 2 600 évènements autour du thème de la consommation et de la production durables traduisent l'enthousiasme de la population pour le bien-être de la planète.

Et c'est là que commence l'hypocrisie : ces évènements, « c'est la preuve, s'il en fallait une, que le changement ne peut pas attendre le temps des politiques mais qu'il faut, affirment le Pouvoir et les médias, que chacun prenne conscience de l'importance de son action personnelle. »

L'hypocrisie commence avec la définition du développement durable. Le « développement durable » (ou développement soutenable) est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement dans le rapport Brundland (1) : « Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »

Le développement durable repose sur trois piliers : le développement économique, le progrès social pour une meilleure satisfaction des besoins de tous et la protection de l'environnement.

Ces objectifs sont contradictoires : qui dit « développement économique » dit dégradation de l'environnement !

Ce n'est pas le « développement durable » qui doit être défini mais « l'environnement ».

Aujourd'hui « l'environnement » humain s'est débarrassé de toutes les autres espèces de la planète.

Qui dit « développement économique » dit dégradation des lieux de vie de toutes les espèces non humaines.

Seuls les écologistes éthiques, radicaux et biocentristes prennent en charge, avec de nombreuses associations amies, la défense et la protection de la cause animale.

Nous ne pourrons accéder au bien-être personnel qu'à travers le bien-être de l'animal.

Il est illusoire de penser qu'en dominant la Nature, qu'en dégradant la biodiversité en laissant exploser la bombe démographique humaine, nous accéderons au bien-être.

Le Grenelle de l'Environnement hier, la 6ème semaine du développement durable aujourd'hui, les rencontres « Animal et société » demain, ne sont que des leurres pour les naïfs !

Portons nos convictions, toutes nos convictions à la conscience des gens, à la conscience de l'opinion publique.

C'est la cause du Vivant, c'est la cause de l'être vivant sensible qui nous conduiront au bien-être et à l'épanouissement de notre existence.

Jean-Claude Hubert

Biocentriste

Secrétaire Général de la CVN pour une écologie radicale

(1) Métro, mardi 1er avril 2008

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