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terrienne

la lettre hebdo de gérard charollois (20/04)

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Une écharde dans la démocratie

L’Etat partial, gangréné par les ploutocrates et leurs réseaux mafieux, saccage la Nature, sacrifie les sites aux caprices des milliardaires, méprise le vivant, humain ou non humain.

Les discours vertueux sur l’écologie n’abusent que ceux qui les écoutent et des colloques pompeux masquent des crimes contre la terre.

Autoroutes, céréales biocides génétiquement modifiées pour le grand profit de MONSANTO, aménagements calamiteux perdurent à détruire l’espace et les espèces, nonobstant les déclarations contraires des politiques et notamment du chef de l’Etat à l’issue de la mascarade dite « GRENELLE DE l’ENVIRONNEMENT ».

Le Président affirmait alors que tout projet devait prouver sa valeur écologique, cependant que l’administration et les services de MATIGNON couvrent sournoisement un projet d’implantation d’un circuit automobile dans le parc naturel régional PERIGORD LIMOUSIN.

Si ces personnages possédaient un minimum de conscience et de dignité, leurs mensonges les étoufferaient de honte.

Mais, chez eux, la communication, la manipulation de l’opinion tiennent lieu de règle de conduite.

Le parti de l’argent règne en France, en Italie et à un moindre degré dans les autres pays de l’Union Européenne avec son cortège de cadeaux à tout ce qui tue, pollue, enlaidit, car la vulgarité stupide constitue le fonds de commerce des forces réactionnaires.

Le leader italien de cette extrême-droite actuelle peut bien apparaître caricatural, grossier, maladroit, inculte. Il n’est que l’exagération grossissante du parti conservateur contemporain, partout attaché à la nocivité maximale : tout pour les intérêts privés, dénigrement de toute compassion pour les hommes et pour les animaux, insultes à l’intelligence et valorisation de l’arrogance et du mépris.

Les médias rendent les peuples schizophrènes : les braves gens récusent les OGM, mais élisent des parlementaires agents des firmes. Nos contemporains aiment vaguement la Nature et rejettent majoritairement la chasse, mais votent ou laissent désigner dans les assemblées parlementaires des réactionnaires dont quelques-uns, fascisants, se proposent d’imposer à tous les propriétaires des actes de chasse.

Les citoyens souhaitent davantage de protection sociale et des garanties de droits pour eux-mêmes, mais s’abandonnent aux valets des grandes entreprises qui travaillent à précariser .

Entre les débats aux assemblées légiférantes et l’opinion publique existe un divorce radical résultant de l’acculturation politique des citoyens qui font des choix contraires à leurs aspirations de fond.

Ils ont élu un homme, l’an passé, « parce qu’il allait réaliser son programme » sans avoir compris quel était ce programme.

Or l’Etat ne devrait pas être l’instrument des puissants de la finance mais le rempart contre la domination du Marché, du tout commercial.

L’Etat protège les plus faibles, la Nature, contre les appétits des forces vives.

Si ces forces-vives achètent les Etats via le financement des campagnes électorales, il n’y a plus de rempart, plus de frein, plus de modération à l’insatiable quête de profit à tout prix.

Quel Etat ?

Face aux empires de l’agrochimie, du B T P, contre les lobbies, l’Etat européen à construire peut seul représenter une force de résistance .

Le politique retrouvera-t-il ses prérogatives avant que le pouvoir purement mercantile ait détruit la biosphère ?

En contemplation des choix électoraux des peuples, ces derniers mois, on doit bien admettre que la démocratie est tout aussi malade que la Nature et cela prépare des lendemains amers qui déchantent.

Nous revivons, sous une autre forme, la crise funeste des années 1930 qui virent le triomphe des mêmes forces politiques à l’origine de la guerre.

A l’époque, les réactionnaires étaient nationalistes, autoritaires, parfois racistes.

Aujourd’hui, leurs dogmes tout aussi funestes s’appellent l’entreprise privée, la loi d’acier de la concurrence, le culte de l’argent.

L’extrême-droite a changé de visage ce qui lui permet de revendiquer une virginité en niant ce qu’elle est.

L’Histoire ne repassant jamais les plats, surtout lorsqu’il sont mauvais, le mal a changé de masque mais non d’orientation fondamentale.

Si les bons sentiments ne suffisent pas à faire une bonne politique, il est certain que les mauvais en feront toujours une catastrophique.

Après les USA du parti conservateur, la France et l’Italie choisissent la régression sociale et écologique.

Dommage pour ces peuples abusés et pour le vivant en but à l’exploitation frénétique!

Gérard Charollois
CONVENTION VIE ET NATURE POUr UNE ECOLOGIE RADICALE

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