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démographie

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Bonjour,

Voici ci-dessous un lien vers la présentation du livre nouveau de Michel Tarrier, cosigné par sa fille Daisy.

FAIRE DES ENFANTS TUE
Surpopulation : la vraie vérité qui dérange.


EDITIONS DU TEMPS

S'agit-il d'un livre au titre provocateur ou bien d'un titre qui loin de la langue de bois dit vrai?

Et son contenu? Est-ce un ramassis de contrevérités, d'inventions et de conclusions erronées ou bien est-ce un cri d'alarme ? Un appel à une prise de conscience qui actuellement fait défaut ?

Lisons ce livre, faisons-le largement lire et OUVRONS LE DEBAT. Refusons, donc, le tabou qui nous impose l'absence de réflexion et nous suggère qu'on peut continuer comme si rien n'avait fondamentalement changé.

Osons penser alors que peut-être faire des enfants - c'est-à dire plus qu'un seul - c'est contribuer à l'augmentation de la natalité mondiale et que de ne pas contribuer à la faire reculer est peut-être dans ses ultimes conséquences un acte meurtrier que nous n’avions su envisager.

Dorénavant le débat est ouvert…


http://geos-nature.org/revolution-verte_ou_rhetorique-vide.html#enfants

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Vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre. Tout pacte écologique devrait sous-tendre l’idée d’un pacte antinataliste.

Homo sapiens est la pire espèce invasive. Tant que la flore et la faune
poursuivront leur rythme effréné d’extinction conférée, toute création
supplémentaire d'un d'entre nous reste injustifiable. Il faut quelque chose
de plus qu’un couple pour faire un enfant, il faut au moins une Planète
viable. Pour un ami de la Terre, toute abstinence à la procréation humaine, toute pénurie des naissances sont reçues comme de bonnes nouvelles. Sans peur ni reproche du métissage, le renouvellement des générations des pays développés devra se faire par les immigrants. Mais si vous estimez que nous n’avons aucune responsabilité ni vis-à-vis des 11 millions d’enfants qui meurent chaque année avant d’atteindre leur cinquième anniversaire, ni à l’ endroit des espèces végétales et animales qui disparaissent à la vitesse grand V, que notre reproduction n’est pas excessive ou en tout cas acquittée de telles accusations, alors oui, faites encore et encore des enfants. Mais faites vite !

Certaines vérités ne dérangent plus parce qu’avec le temps elles sont
devenues des tabous de Polichinelle. Parmi celles qui dérangent encore et
vraiment, qui mettent mal à l’aise et gênent aux entournures, figure
l’ineffable choix antinataliste. Contrairement à toute logique, la
décroissance démographique reste un problème épineux, un énorme tabou qui n’ose pas dire son nom, un scandale qui provoque tous les courroux ! C’est à peine si on peut l’ouvrir à propos de la décroissance économique ! Suggérer de modérer la démographie d’un Monde en proie à la surpopulation semble relever de l’outrage, de l’infamie, tant le thème appartient à la langue de bois. C’est du domaine de l’indicible, personne ne veut entendre que nous ne devons plus faire autant de petits. Notre Monde est passé de 250 millions à quasiment 6,7 milliards d’habitants depuis l’an 1 de l’ère chrétienne, notre sacro-sainte référence. En augmentant de 4 milliards, la population planétaire a triplé depuis 1950. Stop, ou encore ? On nous donne la preuve par neuf que la Planète ne pourra pas nourrir 9 milliards de Terriens en 2050 ou 17 milliards en 2100, mais en cyniques populationnistes nous voulons continuer à nous multiplier pour atteindre ces 9 ou 17 milliards de Terriens en 2050 et en 2100 ! Et l’on s’inquiète même des nations qui, en Europe, ne montrent plus la même ardeur à procréer !

Une démographie exponentielle adjointe d’un développement économique infini dans un Monde fini, aux ressources non renouvelables pour
l’essentiel, en tout cas ne se régénérant pas au rythme de notre folle croissance, telle est l’effarante formule à laquelle nous sommes ancrés. Nous feignons d’ignorer la finitude d’un Monde dans laquelle notre multitude puise allègrement et sans relâche. Nous n’avons nul besoin d’une descendance qui ne recevra en héritage que des lambeaux et des restes. Il y aura toujours suffisamment de candidats pour perpétrer un minimum d’humanité. Je lance un appel au bon sens, au nom des goujats que nous sommes et qui avons tout zigouillé.

Seront-elles donc un jour bonnes à proclamer ces quatre vérités sur le
lapinisme humain ? Probablement, mais trop tard. Pour l’immédiat, nous en sommes au secourisme et voir mourir l’humain est insupportable, inhumain. C’est peut-être pourquoi il faudrait dissuader l’humain de trop faire d’autres humains. Ce qui ne nous est nullement insupportable, par contre, c’est voir souffrir et mourir les autres espèces, et notamment nos « mammifères », sacrifiés pour servir et nourrir la cause humaine. Il n’y a pour ainsi dire pas de fraternité interspécifique positive (commensalisme, mutualisme, symbiose…), mais strictement négatives (prédation, parasitisme, pathogénie, antibiose…). C’est aussi dans cet égoïsme écologique, dans cette couverture outrancièrement tirée à nous, que réside l’une des raisons majeures du grand déclin annoncé. Malheur à ceux qui ne savent pas partager ! Parce qu’on le sait maintenant, il sera inutile de patienter 4 milliards d’années pour que le soleil dysfonctionne. D'ici là, l'homme n’aura pas été remplacé par un surhomme mais par une mouche. Ou bien la vie en tant que telle aura fatalement disparu du fait de nos géniales erreurs.

Sauver la Planète se résume à une seule et double option : choisir entre
l’homme et Gaïa, en cherchant à désamorcer la bombe démographique. Comme nous n’avons pas d’autre alternative à la Planète bleue, que nous ne pouvons donc ni déménager, ni la recharger, le choix est vite fait. La bombe démographique est pour la biosphère la pire arme de dissuasion massive. Elle stigmatise le chaos manifeste.

Nous souffrons d’un manque incurable de discernement écologique et nous
voulons satisfaire des exigences anthropocentristes immodérées. Ces erreurs sont pour l’essentiel l’héritage des religions créationnistes ayant placé, selon le dogme, la Nature à la discrétion illimitée de l’homme. Les
considérations démographiques ont donc toujours été perçues dans un concept d’intérêts purement économiques et nombrilistes, strictement repliés sur la famille ou le pays, de préférence dans une compétitivité cocardière entre nations. Même le contrôle des naissances n’avait été pensé que dans l’intérêt du genre humain et non de celui légitime de la Planète et des espèces compagnes. Comme si nous étions déconnectés de la Terre, comme si nous vivions sur une île ou un archipel, ou mieux dit dans une arène, sur un ring ou sur un nuage. C’est un truisme que d’énoncer que la Terre n’est pas extensible. Le surpeuplement humain est un vrai calvaire pour la planète. L’avenir ne nous commande plus l’expansion, mais la récession sous forme de décroissance natale (et économique !).

Quelques générations vouées à seulement un enfant par femme, voire assurer un soutien financier aux couples qui n’enfanteraient pas, serait le
programme d’une politique courageuse et écoconsciente. On préfère l’option populiste des allocations familiales, gratification sociale crée en France après l’hécatombe de 1918, augmenter la mort a toujours historiquement augmenté la natalité… Au troisième millénaire de notre transit terrestre, de telles prestations doivent être aperçues comme obsolètes, caduques, surannées, relevant presque du rétro ou du kitch, mais qui viennent d’être tout récemment et étrangement instauré en Espagne, comme si l’Espagne n’était pas solidaire d’une Europe lucide et d’une Planète malade de l’espèce humaine.

Posséder une famille nombreuse est un délit environnemental, une grave
atteinte à la Planète et à l’avenir commun. On peut régler le sort de l’
homme, non seulement en lui apprenant techniquement à contrôler ses
naissances, mais surtout en le persuadant de le faire par éthique écologique et planétaire. Question de conscience. Dénoncer l’hyper capitalisme intégré comme généalogie du saccage et de l'administration de la rareté ne suffit pas, les institutions doivent planifier à l’échelle mondiale la soutenabilité des activités humaines par une sage équation du binôme population et environnement.

La société occidentale consomme à l’excès des ressources naturelles dont
elle n’est pas détentrice et qu’elle extorque aux nations qu’elle domine
tyranniquement. Nous sommes ainsi débiteurs par rapport aux contrées dont les citoyens exploitent beaucoup moins, comme c’est le cas d’un Indien, d’un Vietnamien, d’un Péruvien ou d’un Soudanais. Pour continuer à vivre sur les modes adoptés, un Français nécessite 3 planètes, un Américain quasiment 6, ce qui projette un besoin moyen de 2 planètes pour un Terrien. Belle leçon de solidarité planétaire quand on constate qu’un Américain s’octroie un droit de ponction 100 fois supérieur à un Afghan. Difficile ensuite pour un Occidental de s’arroger le droit de donner des leçons de morale dans des pays écologiquement éreintés par notre faute, ou de tenter imposer un apartheid climatique comme ce fut le cas lors de la conférence de Bali. Un nouveau-né monégasque usurpera sa vie entière sa part amazonienne ou groenlandaise sans jamais poser un pied ni en Amazonie, ni au Groenland, on l’a compris. Mais naître en Amazonie ou en Australie présente le méfait potentiel de menacer directement une biodiversité encore vive et remarquable. C’est pourquoi les populations des contrées naturelles présentent le risque rapproché d’une pression plus dommageable encore. On fera d’autant moins un enfant que l’on habite une région sensible, un des derniers bastions du capital vert de l’humanité. Le surpeuplement de l’homme est un antagonisme à la biodiversité. Contrairement à une vue trop hâtive de la situation planétaire, un enfant de plus à Londres, Mexico ou Hong Kong
sera un moindre préjudice qu’un début de surpeuplement et d’inquisition
humaine d’une Tasmanie ou d’une Papouasie. Restons absents ou absentons-nous de la Patagonie, du bassin du Congo, de la forêt boréale et de bien d’autres paradis encore sauvages et de riche naturalité, heureusement souvent peu hospitaliers pour l’homme. Ménageons les beaux restes du grand catalogue du Vivant, épargnons les ultimes réservoirs de gènes, les chambres fortes de biomasse et de stocks de carbone, mettons les prédateurs envahissants que nous sommes hors d’état de nuire et d’occire les derniers poumons de cette Terre. L’option du tourisme, même respectueux s’il existe, est un filon tout à fait négatif. Les régions encore partiellement épargnées n’ont besoin que d’une chose, de continuer à l’être. Toute présence d’un humain vivant sur le mode occidental incontournable et incontourné de l’American way of life est
une calamité pour les équilibres naturels et une menace pour les ressources.
Restons chez nous, confions les derniers berceaux de naturalité au savoir
faire millénaire des peuples natifs et n’encombrons de nos progénitures et
de nos futurs intrépides adultes que nos propres maternités, asiles et
services d’urgence !

La population humaine continue de croître mais à un rythme plus tempéré.
Cette modération est le fait des pays riches industrialisés où le
renouvellement générationnel n'est plus assuré, exception faite des
États-Unis où les populations immigrées se chargent d’entretenir une
incidence démographique en hausse.

L'ONU prévoit une telle baisse démographique appréciable en Allemagne, en Italie, au Japon, en Russie et dans la plupart des états issus de
l'éclatement de l'ancienne Union soviétique. Mortalité basse et fécondité
extrêmement basse, dans ces conditions, la population de ce groupe de pays, d'actuellement 1,2 milliard de personnes, ne devrait pas augmenter d'ici à 2050. Une démotivation aux valeurs de la fécondité, une famille éclatée de plus en plus réduite au couple quand ce n’est pas à un seul parent, une infertilité masculine croissante et une planification des naissances majoritairement adoptée sont quelques uns des facteurs limitants. Une autre cause de cette stabilisation mondiale est la propagation du sida, pandémie qui réduit le taux de longévité dans des proportions considérables, comme en Afrique australe où l'espérance de vie a chuté de 62 ans dans les années 1995 à seulement 48 ans pour la période 2000-2005. Ironie du sort ou instinct de survie contreproductif, la densité humaine sera beaucoup plus élevée dans les pays pauvres qui éprouvent déjà les pires difficultés à assurer la sécurité alimentaire de leurs ressortissants. Dans ces contrées, le contrôle de la natalité est pratiquement inexistant et les familles de cinq à six enfants sont la norme. Au Burkina Faso, au Congo Brazzaville, au Burundi et en République démocratique du Congo, en Guinée-Bissau, au Timor Oriental, au Liberia, en Ouganda, au Mali, au Niger et au Tchad, tout comme en Afghanistan, les populations vont tripler avant le terme de ce demi siècle. La courbe générale est donc à un ralentissement de la croissance démographique et à une lente stabilisation de la population globale, en comparaison aux vives progressions des cinquante dernières années. En dépit de cette accalmie, 2050 verra tout de même un effectif minimum de 9 milliards de Terriens, notamment fourni par la Chine et l’Inde. À la même période, cette dernière nation surpassera la Chine et sera en tête de liste des pays les plus peuplés. La moitié des humains habiteront alors l’Inde et
la Chine.

Les écologistes, désespérés par l’épuisement des ressources et le déclin des écosystèmes, font remarquer qu’il nous faudra deux planètes pour survivre.
Dans un autre domaine, ces deux planètes existent déjà, tout le monde sait bien qu’il y a une planète des riches et une autre des pauvres. La première, usurpée, n’est pas pour nous déplaire… Un milliard de riches occupe l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie, le Japon et un club très privé de privilégiés qui règnent tyranniquement sur les pays du Tiers-monde. Ce milliard de riches cache aussi sa misère (qu’on ne saurait voir) :
Quart-monde dormant sur les trottoirs des quartiers boursiers, Enfants de
Don Quichotte s’adonnant aux joies du camping urbain, gastronomes des restos du cœur, etc. Le solde de la communauté terrienne, soit un peu plus de 5 milliards et demi de gens dont le pauvre destin est joué d’avance, croupit dans le reste (et les restes) du Monde. Le premier Monde s’approprie (en tout bien tout honneur !) les 7/10 de l'énergie, les 4/5 du bois et autant des produits de la pêche, les 3/4 des métaux, les 5/6 des crédits d'éducation, les 9/10 des budgets de recherche et de développement, possède les 3/4 des automobiles, neuf avions sur 10, etc. Voilà des chiffres bien peu consensuels et équitables qui prouvent l’excessive mainmise du milliard de privilégiés dont la liberté de puiser et d’épuiser ne s’arrête pas où commence celle des autres 5 milliards soumis au diktat. Nous garantissons ainsi aux plus pauvres de continuer à stagner, voire à s’enfoncer, dans leur état de pauvreté. En terme d’empreinte écologique insoutenable, un Nord-américain ou un Français valent combien d’Africains ? L'état américain le moins densément peuplé qu’est le Wyoming (510 000 habitants) émet plus de CO2 que 69 pays en développement réunis et totalisant 357 millions de personnes.

Les hectares excessifs que s’octroie chaque habitant chanceux du monde
occidental et qu’illustre le calcul éloquent de l’empreinte écologique sont
usurpés sans la moindre contrepartie au reste du Monde, à celui auquel nous attribuons des dettes extérieures. Un États-unien ou un Européen ne paie pas le service que leur rendent les forêts brésiliennes ou africaines en recyclant leurs émissions de CO2. C’est ainsi qu’il convient de s’interroger sur un certain nombre d’activités autorisées par le progrès, vocable abusif car à double sens. Progrès pour les uns, déficit pour les autres.
Savez-vous, par exemple, que l’on importe quotidiennement, par avions gros porteurs, des chargements de perches du Nil en provenance d’Ouganda et de fleurs coupées cultivées en Chine et en Afrique orientale vers l'aéroport de Vatry, dans la Marne (120 000 tonnes de fret par an) ? De tels comportements ne font jamais la une dans les fourberies des Grenelle de l’écologie, portes de secours du capitalisme masqué. Inutile de rappeler les dégâts collatéraux d’activités comme celle de l’exploitation du poisson cité ou de l’horticulture aux impacts environnementaux et humains néfastes. La contradiction est flagrante et gênante entre le désir de lutter contre l’effet de serre et les nécessités du développement économique dans le concept unilatéral où nos sociétés l’entendent.

suite dans un second message (il est trop long et ne passe pas !)

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suite et fin :

La reproduction est un phénomène naturel à toutes les espèces, et notamment chez celles opportunistes qui s’imposent majoritairement, s’accaparant le moindre atout pour dominer l’habitat. Cela existe chez les rats, les cafards, les mouches ou les papillons. L’homme, dont l’instinct est fondu à la conscience, primate calculateur par excellence, a conceptualisé cette tendance naturelle afin d’en tirer une stratégie d’avenir tribal, familial, nombriliste et longévive : celle d’assurer sa descendance, et par là même la sécurité de ses vieux jours. Avant les progrès du XXe siècle en matière d’hygiène et de prophylaxie des maladies infectieuses, la mortalité infantile justifiait une surfécondation, par ailleurs toujours soutenue par les pouvoirs séculiers inspirés des religions dogmatiques. Les Livres assurent que le destin des progénitures sera placé sous les auspices de Dieu.
Niaiserie. Jusqu’à preuve du contraire, les progénitures existent mais les
preuves d’un dieu protecteur font défaut. Pandémies, famines ou massacres belliqueux étaient là pour écrémer le surplus, en appeler chaque fois à de nouvelles velléités procréatrices et à faire des petits à la louche.

Imaginons un autre monde... Le même mais inversé, où nous ne serions plus dominants mais dominés par une autre espèce de grande taille, où nous devrions fuir, nous cacher, ne plus respirer quand l’autre se manifeste, où l’éviction au mieux, l’extinction au pire seraient nos seules issues. Un enfer. Le bonobo, l’orang-outang ou le gorille, l’un d’eux comme espèce invasive et de fourvoiement au sein d’une société humaine d’un effectif modeste, ça vous irait ? Il s’agirait finalement du même monde, toujours avec Homo sapiens surdoué, mais sans pétrole, non plus dopé par les énergies fossiles, la pétrochimie qui fit la révolution verte et la multiplication des pains (ce type d’âge d’or, ou plutôt de toc, les bricoleurs du monothéisme l’avaient prévu…), mais cette fois à hauteur de seulement un ou deux petits milliards. Avec quasiment les mêmes inventions, les mêmes avancées inventives, le même progrès, à quelques techniques près. Mais sur une Planète envahie, pour telle ou telle raison, par le fléau d’une autre grande espèce, disons les bonobos par sympathie et proximité spécifique.
Imaginons nos plages et nos cités encombrées de bonobos, imaginons les
bonobos envahissant la cité, s’infiltrant, se fourvoyant pacifiquement
partout. 7 milliards de bonobos intrus … Ce n’est pas la Planète des singes, c’est notre Planète subissant l’inquisition insupportable du surnombre d’une autre espèce. Imaginons 7 milliards de rhinocéros, des rhinocéros envahissant nos hypermarchés, nos pitoyables animaleries. Notre impact sur les fragiles écosystèmes planétaires est celui d’éléphants dans un magasin de porcelaine. Voilà ce que nous imposons à la biosphère, sans nous en rendre compte un seul instant, convaincu que cela est dans la raison écologique. Eh bien non, ce n’est qu’une erreur, c’est même l’erreur par excellence.

« Plutôt crever que partager ! » La survie de l’humanité dépend du possible, et non de l’impossible. L’impossible, c’est une meilleure gestion et répartition des ressources. On a tout essayé depuis des lustres et même la morale égalitaire professée par les grands Livres n’a pas donné les résultats escomptés. Notre espèce génétiquement égoïste ne voit pas très loin. Et selon les exégètes, c’est tout au contraire la qualité de vie pour un petit nombre de privilégiés qui va faire l’objet de toutes les prochaines convoitises, tandis que la croissance démographique et tout le drame économique qu’elle va enclencher se concentrera sur une fraction restreinte de la population mondiale : les pauvres. Il y aura une césure nette et croissante entre un Monde développé sans enfants et un mode sous-développé absolument démuni pour nourrir et même rafraîchir toutes ses bouches. Le possible pour cultiver les futurs, c’est d’encourager une mondialisation de la dénatalité. Certains individus devront abandonner une partie de leurs libertés, dont celle de procréer à tout va, au bénéfice de la société universelle. L’éternité de la drôle d’espèce humaine passe par sa
décroissance démographique. On passe ou on casse…

Cette actu n’est pas vraiment une actu parce que nous n’entendons pas
inscrire notre démographie à l’ordre du jour des menaces écologiques,
accepter notre surpopulation comme la cause majeure des malheurs
planétaires. Ainsi, notre fourberie est immense.

Michel Tarrier

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« Un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres êtres avant l’amour-propre. »

Claude Lévi-Strauss


Bonjour à tous, et pour ceux que nous n'aurions par remerciés pour leur soutien dans la gageure qui consiste à susciter, ici où c'est le moins nécessaire et ailleurs où ça l'est davantage, voici notre billet.

Grand merci pour votre si aimable soutien et, si vous avez acheté ce livre, nous espérons qu’il vous a permis de vous faire une idée sur cette question décidément inabordable. Parviendrons-nous à changer les mentalités à ce sujet ? Nous ne le pensons pas. Inciter à une dénatalité, c’est comme susciter un suicide collectif. Sans parler des phobies dogmatiques et réactionnaires de la « race blanche » vis-à-vis d’une
« grève des ventres » ou des menaces pressantes d’un flux migratoire.

Nous espérions des invectives, mais pas à la hauteur des menaces proférées, on peut lire dans le prologue :

« En dépit des précautions exprimées dans ce préliminaire, nous vous le disons pour couper court à tout anathème, à toutes injures, ce livre n’est pas conforme à la pensée unique nataliste. Voilà, c’est fait ! Faute avouée… ne sera jamais pardonnée. Au mieux, la bourgeoisie douillette et bornée dira que cet ouvrage n’est qu’une provoc’ à deux balles.

Certaines vérités ne dérangent plus parce qu’avec le temps elles sont devenues des tabous de Polichinelle. Parmi celles qui dérangent encore et vraiment, qui mettent mal à l’aise et gênent aux entournures, figure l’ineffable choix antinataliste. Contrairement à toute logique, la décroissance démographique reste un problème épineux, un énorme tabou qui n’ose pas dire son nom, un scandale qui provoque tous les courroux ! C’est à peine si on peut l’ouvrir à propos de la décroissance économique ! Suggérer de modérer la démographie d’un Monde en proie à la surpopulation semble relever de l’outrage, de l’infamie, tant le thème appartient à la langue de bois. C’est du domaine de l’indicible, personne ne veut entendre que nous ne devons plus faire autant de petits. On nous donne la preuve par neuf que la Planète ne pourra pas nourrir 9 milliards de Terriens en 2050 ou 17 milliards en 2100, mais en cyniques populationnistes, nous voulons continuer à nous multiplier pour atteindre ces 9 ou 17 milliards de Terriens en 2050 et en 2100 ! Et l’on s’inquiète même des nations qui, en Europe, ne montrent plus la même ardeur à procréer ! »

Bien que très populaires, aimés et adulés du grand public, ils avaient néanmoins déclarés :

« Nous périrons sous les berceaux. Nous sommes le cancer de la Terre ; la pullulation de l'espèce humaine est responsable d'une pollution ingérable par la nature. Cela est tellement évident qu'on se demande de quel aveuglement sont frappés nos dirigeants. La Nature, dans sa grande sagesse, essaie de nous aider ; les cas de stérilité sans cause apparente s'accroissent - comme d'ailleurs s'accroissent les orphelins et enfants abandonnés et maltraités ! »

Commandant Cousteau (citation extraite du livre de Jacqueline Bousquet et Sylvie Simon : « Le réveil de la conscience » - Guy Trédaniel Éditeur).

&

« Dans les bidonvilles, j'avais chargé un docteur de prescrire la pilule, afin que les femmes n'aient pas un bébé tous les dix mois. J'avais vu une femme enceinte allaiter deux bébés ; je ne pouvais laisser perdurer cette situation. J'ai envoyé une lettre directe au Pape pour lui expliquer. Je n'ai jamais eu de réponse… »

Sœur Emmanuelle (interview parue dans « Le Point » du 7 novembre 2003).


Et notre ouvrage s’achève sur ce simple calcul… :

« La rédaction de ce petit pamphlet anti-nataliste a commencé le samedi 7 décembre 2007 : le temps d’en écrire les premières pages et à 20 h 50 minutes, la Planète affichait au compteur : 6 705 338 368 représentants notre espèce. Un mois après, le manuscrit conclu le 7 janvier 2008 à 8 h 27 minutes, le même compteur démographique donnait : 6 711 840 660 habitants de la Terre. (Source : compteur de l’Ined). À vos machines à calculer ! Voyez, le temps d’écrire une centaine de pages et une population quasiment équivalente à celle d’Israël ou du Salvador est née.»

Bien amicalement.


Michel Tarrier
Daisy Tarrier

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Citation :
« La rédaction de ce petit pamphlet anti-nataliste a commencé le samedi 7 décembre 2007 : le temps d’en écrire les premières pages et à 20 h 50 minutes, la Planète affichait au compteur : 6 705 338 368 représentants notre espèce. Un mois après, le manuscrit conclu le 7 janvier 2008 à 8 h 27 minutes, le même compteur démographique donnait : 6 711 840 660 habitants de la Terre. (Source : compteur de l’Ined). À vos machines à calculer ! Voyez, le temps d’écrire une centaine de pages et une population quasiment équivalente à celle d’Israël ou du Salvador est née.»


HALLUCINANT !!!!!!!!!!! Shocked

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Animal a écrit:
Citation :
« La rédaction de ce petit pamphlet anti-nataliste a commencé le samedi 7 décembre 2007 : le temps d’en écrire les premières pages et à 20 h 50 minutes, la Planète affichait au compteur : 6 705 338 368 représentants notre espèce. Un mois après, le manuscrit conclu le 7 janvier 2008 à 8 h 27 minutes, le même compteur démographique donnait : 6 711 840 660 habitants de la Terre. (Source : compteur de l’Ined). À vos machines à calculer ! Voyez, le temps d’écrire une centaine de pages et une population quasiment équivalente à celle d’Israël ou du Salvador est née.»


HALLUCINANT !!!!!!!!!!! Shocked


Bien vrai, c'est incroyable !

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