Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
terrienne

les océans se vident

Messages recommandés

Charles Clover, Surpêche – L’océan en voie d’épuisement, editions démopolis

La pêche moderne a conduit, en cinquante ans, à la disparition de 90% de la
biomasse des grands prédateurs océaniques (thons, baleines, requins...).

Dans son ouvrage, Charles Clover révèle la tragédie silencieuse qui se
déroule dans tous les océans du globe. Il questionne également les
scientifiques sur les effets dévastateurs de la surpêche, l'ampleur et
l'urgence de ce problème.

Face à la menace d'extinction qui pèse sur le thon rouge et le cabillaud,
Charles Clover appelle pêcheurs, politiques, citoyens et consommateurs à se
mobiliser sans attendre. Bien choisir le poisson que l'on consomme, demander
des comptes sur son origine et la façon dont il a été pêché constituent le
premier pas. Créer des réserves marines permettant aux espèces de se
régénérer et enfin moderniser les législations nationales, européennes et
internationales assureraient une gestion durable des océans.

Charles Clover, spécialiste des questions d'environnement, est journaliste
et rédacteur en chef au Daily Telegraph.

Il a écrit avec le Prince Charles un livre sur une propriété de ce dernier,
devenue un modèle de gestion environnementale, « Highgrove :
Portrait of an Estate ».

______________________

Philippe Cury et Yves Miserey, Une mer sans poisson, ed. Calmann-Lévy

Si la mer, vue du rivage, continue à "danser le long des golfes clairs",
sous la surface, c'est une tragédie qui se joue : à force d'être mangée par
l'homme, la mer se meurt. En l'espace d'un siècle et demi, loin des regards,
des ressources qu'on pensait inépuisables ont été poussées au bord de
l'effondrement par une surpêche qui prélève plus de cent millions de tonnes
de poissons par an dans le monde. En pêchant toujours plus loin, toujours
plus profond, et à présent toujours plus " petit ", l'homme est en train de
transformer les océans du globe en désert liquide. Des bateaux et des
technologies toujours plus performants ne laissent aucune chance aux
poissons. Du bateau-usine à la pirogue, toutes les embarcations capturent
des espèces réputées inaccessibles ou non consommables. Le pillage est
systématique et aveugle, car il est particulièrement difficile de
sélectionner les espèces capturées. A ce rythme, ce sont des maillons
entiers de la chaîne alimentaire marine qui ont déjà été rayés de la liste
du vivant, avec comme conséquence, à terme, une déstabilisation inquiétante
de tout l'écosystème marin.
L'effondrement brutal et irréversible des ressources halieutiques n'est plus
une hypothèse fantaisiste. Que font les pouvoirs publics ?
Si peu, alors qu'il faudrait une mobilisation générale. On cherche en vain
les prémices d'une gouvernance mondiale, seule à même de rétablir la
productivité des océans. Et la plupart des pays redoutent de se mettre à dos
leurs pêcheurs, la France plus que tout autre...
Une mer sans poisson est un état des lieux d'autant plus alarmant qu'il est
factuel, et qu'il s'appuie sur une documentation très complète et souvent
inédite en français. Après l'avoir lu, on ne pourra pas dire qu'on ne savait
pas.

Philippe Cury, docteur ès sciences, membre de l'Institut de recherche pour
le développement, est directeur du Centre de recherche halieutique
méditerranéenne et tropicale, basé à Sète. Yves Miserey est journaliste
scientifique au Figaro.




------------------------------------

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...