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Radio Canada "les animaux ont-ils des droits"

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Je crois pas que cette émission a été signalée. Au cas où si...ben, mes exuses pour le doublon. embara


21 mai 2008
Les animaux ont-ils des droits?

L'éthique animale est une discipline nouvelle et méconnue. Nous nous entretenons avec les chercheurs Martin Blanchard et Valéry Giroux sur les justifications morales de notre relation de domination envers les animaux.

Martin Blanchard est directeur adjoint et coordonnateur du Centre de recherche en éthique de l'Université de Montréal (CREUM), et Valéry Giroux est doctorante en philosophie, boursière du CREUM et membre du Barreau.


Pour Valéry Giroux, « on est mieux de dire que les animaux n'ont pas de droits car, pour avoir des droits, il faut avoir des droits fondamentaux (ex.: droit de vivre). Il faut être une personne. » Valéry Giroux se définit comme une abolitionniste radicale. Elle rejette toute forme d'exploitation des animaux.

Martin Blanchard, lui, se définit davantage comme un pragmatique. « Cela me dérange plus ou moins qu'on tue un poulet pour nourrir l'homme. On a un passé et une histoire carnivore. Ce qui dérange, c'est la souffrance (ex.: élevage 25 000 poulets entassés dans une grande pièce). Pour moi, la position abolitionniste ne convaincrait pas une majorité de personnes. »


http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3Dhttp://www.radio-canada.ca/Medianet/2008/CBF/VousEtesIci200805212105_2.asx


Citation :
Martin Blanchard, lui, se définit davantage comme un pragmatique

Pragmatique de quoi ? Etre pragmatique n'empêche pas d'être abolitonnisme. Obtenir ce qu'il est possible d'obtenir à court terme pour diminuer la souffrance des animaux, tout en oeuvrant à abolir leur exploitation.

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Je ne crois pas, hop. confused Je vais aller voir l'émission.

Citation :
« Cela me dérange plus ou moins qu'on tue un poulet pour nourrir l'homme. On a un passé et une histoire carnivore. Ce qui dérange, c'est la souffrance (ex.: élevage 25 000 poulets entassés dans une grande pièce). Pour moi, la position abolitionniste ne convaincrait pas une majorité de personnes. »


Il lui manque une partie de raisonnement. Ce n'est pas le fait d'avoir une histoire primitive de carnivore qui explique qu'on ne soit pas dérangé par la mort d'un poulet. C'est un conditionnement quotidien refait et entretenu par les parents et la société mais qui ne tient pas quand on se met à y penser sérieusement. Par contre, je suis d'accord que peu de gens soient prêts à se laisser convaincre d'abandonner la viande. C'est bien ce qui se passe actuellement. Tout contribue à maintenir l'animal un objet, un bien, un aliment et les gens tiennent à cette conception de l'animal qui leur rapporte quelque chose quelque part. Il y a toutes sortes d'arguments pour ne pas devenir végétarien. Alors, il y a beaucoup de travail avant de pouvoir en arriver à l'atteinte de l'objectif abolitionniste, même chez seulement quelques-uns, mais les pas faits par chacun, à quelque niveau que ce soit, sont toujours un plus pour les animaux qui en bénéficient.

Citation :
Pragmatique de quoi ? Etre pragmatique n'empêche pas d'être abolitonnisme. Obtenir ce qu'il est possible d'obtenir à court terme pour diminuer la souffrance des animaux, tout en oeuvrant à abolir leur exploitation.


C'est aussi ce que je crois. On ne peut pas laisser souffrir des animaux en attendant d'obtenir la fin d'une exploitation qui ne viendra pas dans l'immédiat. Ce n'est pas parce qu'un homme est dans le couloir de la mort et sera exécuté qu'il serait inapproprié de demander qu'il ait des conditions de détention décentes car cela n'empêche pas à la fois de demander l'abolition de la peine de mort.

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Citation :


What the fuck ?!? Je ne parviens pas à capter cette émission. J'ai essayé hier sans succès, réessayé aujourd'hui, installé le produit qu'ils conseillent et rien n'y fait. Je vais réesssayer encore plus tard !

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ah zut !
Je viens de refaire un essai, ça marche... chepas

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hop a écrit:
ah zut !
Je viens de refaire un essai, ça marche... chepas


Merci. Ce doit être mon système alors Shit Je vais voir ce que je peux faire.

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Voilà ! J'ai réussi. Ça fonctionne.

Citation :
Je crois pas que cette émission a été signalée. Au cas où si...ben, mes exuses pour le doublon. embara


chepas Non, en tous cas, je n'avais pas vu ni le message ni l'émission. Merci ! content

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Valéry Giroux
Éthique animale
le 8 novembre
Titre du projet : Vers l’égalité animale : mise en cause des justifications morales de l’exploitation par l’homme d’autres animaux

L’homme utilise d’innombrables animaux pour son propre bénéfice. Que ce soit pour se nourrir, pour se divertir, pour se vêtir, pour obtenir divers services, pour acquérir des nouvelles connaissances, pour tester la toxicité des produits qu’il met en marché ou encore simplement pour lui tenir compagnie, il se permet de traiter les autres animaux d’une manière qui lui paraîtrait maintenant scandaleuse s’il s’agissait d’êtres humains.

Or, depuis Aristote, nous admettons que, pour qu’il soit juste de traiter des individus de manières distinctes, il faille être en mesure d’identifier une différence entre eux qui justifie la différence de traitement. Opérer une discrimination injustifiée en fonction de l’espèce relèverait du spécisme et serait moralement aussi condamnable que le sont le racisme et le sexisme.

Bien entendu, il est souvent approprié de distinguer entre l’homme et les autres animaux. Il est évidemment raisonnable, par exemple, de n’accorder le droit de vote qu’aux êtres humains adultes normaux. La capacité de formuler un jugement critique paraît être une condition pertinente pour déterminer qui devrait avoir la possibilité de voter. Mais certaines discriminations semblent beaucoup moins bien justifiées et soulèvent des problèmes éthiques auxquels des philosophes de plus en plus nombreux accordent - surtout depuis les 30 dernières années et avec la naissance de l’éthique animale en tant que discipline - une importance capitale.

Mes recherches doctorales visent à vérifier l’hypothèse selon laquelle aucune raison, qui soit encore aujourd’hui considérée valable au plan moral, ne permet de justifier la discrimination morale faite en fonction de l’espèce, discrimination qui mène au refus d’accorder le statut de personne à tous les êtres sensibles. Mon objectif en trois volets est de démontrer que, en raison de leurs intérêts communs à ne pas souffrir, à vivre et à ne pas être traités comme de simples marchandises, tous les êtres sensibles devraient également bénéficier des droits les plus fondamentaux. Par conséquent, l’être humain devrait renoncer à toute forme d’exploitation institutionnalisée des animaux sensibles.

Avant d’entreprendre des études de troisième cycle au département de philosophie de l’UdeM sur la valeur morale accordée aux animaux et sur les justifications morales du spécisme, j’ai obtenu un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal et passé les examens du Barreau du Québec. J’ai également complété une maîtrise en droit sur le projet de modification des infractions de cruauté envers les animaux du Code criminel canadien (2003).
http://www.creum.umontreal.ca/spip.php?article455

Le Statut Juridique de l’Animal
http://trempet.uqam.ca/ConjoncturesWEB/Numero33/F07_Valerymep03.pdf

Réponse à Francoeur
« La pensée animaliste » 29 mars 2006 Le Devoir, lien vers l’article
http://www.ledevoir.com/2006/03/23/commentaires/0603291834544.html?273

Courriel de Valérie: valeryg@hotmail.com

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