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terrienne

petite propagande ridicule

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Pour gommer leur mauvaise image les tueurs agréés donnent dans la propagande burlesque.
Les organisateurs de tortures tauromachiques font volontiers et tapageusement des dons aux paralysés de France ou aux petits enfants leucémiques. comme ils sont charitables!
Les chasseurs protègent les espaces naturels. comment?
Font-ils avec leurs fusils un barrage de feu contre les promoteurs, exploitants agricoles, élus locaux amateurs de routes et autoroutes pour sauver les zones humides ?
combien ont-ils fusillé d'aménageurs déménageurs de sites?
Non. Ils achètent avec l'argent des taxes parafiscales qu'ils gèrent des espèces naturels pour pouvoir abuser l'opinion publique et afficher que le "chasseur protège la Nature".
Or lorsqu'un lobby pourvu de gros moyens financiers distraît quelques miettes pour dorer son blason il ne fait pas oeuvre de chasse.
Si les athées, les socialistes, les syndicalistes, les conservateurs, les Suisses, les Autrichiens achetaient des terrains pour y préserver la biodiversité, ce serait la même chose.
Quand une fédération de chasseurs dépense quelques millions d'Euros pour acquérir des zones humides, elle ne fait pas oeuvre de chasse. Elle emploie son argent et tant mieux si elle arrache quelques timbres postes aux promoteurs nuisibles.
Mais cela ne retire rien à l'abjection de l'acte de chasse, acte de mort loisir.
Propagande !

---------message transféré
Les chasseurs des Landes se montrent actifs dans la protection de zones humides naturelles

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LE MONDE | 03.07.08 | 15h42 • Mis à jour le 03.07.08 | 15h42

PONTONX-SUR-ADOUR (LANDES) ENVOYÉE SPÉCIALE

es Landes, on ne connaît souvent que la façade : plages, longues routes, forêts de pins... et fêtes. De plus près, on découvre une mosaïque de milieux naturels
interdépendants, unique dans le département et celui des Pyrénées-Atlantiques : les barthes. Ce sont des zones humides situées autour de l'Adour, qui forment
un corridor biologique de 80 km de long, entre Bayonne et Pontonx-sur-Adour dans les Landes.

Les deux tiers de ces zones humides ont déjà disparu en France. Dans les Landes, il n'en reste plus que 12 000 hectares et, fait qui peut bousculer certaines
idées reçues, les chasseurs locaux participent activement à leur protection. Depuis la fin du XVIIIe siècle, Etat, collectivités et habitants ont asséché
et fait disparaître 500 000 ha de landes humides, sources de maladies comme le paludisme. Certaines prairies inondables, à destination pastorale, furent
cependant conservées.

Ces territoires regroupent trois éléments complémentaires : des prairies humides (3 000 ha), des bois, essentiellement des feuillus, et des cultures, surtout
du maïs. Leur fonctionnement est particulier, soumis à des inondations périodiques du fait de la proximité du fleuve : l'hiver, les prairies sont inondées
; l'été, grâce aux canaux et clapets façonnés par l'homme il y a trois cents ans, elles sont asséchées pour offrir une herbe riche aux vaches et chevaux
en pâturage collectif, lâchés au milieu des aigrettes et des courlis. L'avifaune se régale aussi. Ces territoires de "gagnage" sont idéalement situés pour
les migrateurs qui traversent l'Aquitaine ou pour ceux qui vont d'une réserve naturelle à une autre.

"PLUS UN PIAF"

La fédération des chasseurs landais (25 000 adhérents) l'a bien compris : depuis vingt ans, elle est devenue gestionnaire, experte de ces zones, à des fins
écologiques... et cynégétiques. "Dans les années 1980, on voyait ces zones disparaître à vitesse grand V et il n'y avait plus un piaf dans les Landes.
A cause des chasseurs et des agriculteurs, disait-on à l'époque", rappelle Jacques Recarte, technicien à la fédération.

"On a commencé par balayer devant notre porte", poursuit-il. La fédération achète d'abord cinq réserves de chasse. Elle en gère depuis une vingtaine d'autres,
dont 600 ha sont situés dans des barthes. Très vite, elle obtient des financements (Europe, conseils général et régional, Agence de l'eau) pour aider les
agriculteurs à conserver ces territoires en l'état et les collectivités à aménager leurs barthes. "Sinon, il y aurait eu des champs de maïs et des peupliers
partout", est persuadé le président, Roland Barrere.

Avec ses huit techniciens, la fédération incite aussi les éleveurs à mettre leurs animaux en pâturage et fait du suivi scientifique de la gestion des barthes.
Elle a planté, avec la participation d'EDF, une trentaine de pylônes pour faire revenir les cigognes. Près de 80 couples y sont recensés. Les chasseurs,
sous le regard sceptique de certains de leurs congénères et des fonctionnaires de l'UE, ont même participé au document d'objectifs Natura 2000. Les 12
000 ha sont désormais classés.

Dans les Landes, personne n'est choqué que les chasseurs landais fassent de l'écologie appliquée. Au contraire. "Ce sont des interlocuteurs qui voient au-delà
de leur pré-carré", assure Jean-Marc Dubis, président, non chasseur, de l'association Barthes Nature, qui réunit propriétaires, agriculteurs et chasseurs.
"On se compte aux élections mais on sait ensuite gérer les choses ensemble, poursuit l'ex-agriculteur, maire d'une petite commune installée aux deux tiers
sur une barthe. On ne veut surtout pas se faire imposer des règles de gestion de l'extérieur."

Claudia Courtois

Jackie CHEVALLIER

Assistante du directeur général

Ligue pour la Protection des Oiseaux LPO - BP 90263 - 17305 ROCHEFORT CEDEX

Tél. +33 (0)5 46 82 12 34 - Fax : +33 (0)5 46 83 95 86

La LPO est le représentant officiel de BirdLife International en France - LPO is the French BirdLife partner

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