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Grand Prix : 0 Poumons : 1

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Nombreux sont ceux qui braillent parce qu'il y a des risques qu'il n'y ait plus de Grand Prix à Montréal ! Rolling Eyes

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Grand Prix : 0 Poumons : 1
Daniel Green
12/10/2008 08h16


Ça fait mal à l'ego économique et clinquant de Montréal. Partis, les bolides fumants. Comme prix de consolation du départ du Grand Prix de Montréal, les gens du quartier Hochelaga-Maisonneuve vont mieux respirer.


Baser la santé économique de Montréal sur un acte de pollution est un non-sens. Le GP est un acte de pollution.


Je ne suis pas fou. Je sais très bien que je roule à contresens. D'abord, on a encore dans nos moeurs la jouissance testostérone des gros chars rapides. Et puis, les hôteliers et les restaurateurs font «leur année» durant le GP de Montréal. Comment peut-on être contre cette manne?


Voilà justement le problème. On fait du GP LE happening économique de Montréal. La triste ironie, c'est qu'en une semaine, le GP annule pour les prochaines années tous les gains de nos vertueuses journées sans voiture. Deux pas en avant, deux cents km à l'heure en arrière...


Nos politiciens nous prêchent bien d'associer économie et développement durable. Pourtant, il n'y a rien de durable dans ces bolides. C'est plutôt bruit, pollution de l'air, gaz à effet de serre et, oui, je l'admets, argent sonnant. C'est un peu nos sables bitumineux. L'hôtelier compte son argent pendant que nos jeunes enfants asthmatiques comptent leurs puffs de Ventolin.


POLLUTION


Un épisode grave de pollution de l'air peut survenir lors d'un Grand Prix. Il suffit d'une masse d'air stagnante sur Montréal, une grosse chaleur humide sans pluie, auxquelles on ajoute des poussières de feux d'artifice. Bingo! Les réactions chimiques entre les polluants sortant des F-1, les particules dans l'air et les rayons du soleil causent un smog dit photochimique, qui peut être mortel pour les cardiaques et les gens aux poumons fragiles.


Nos médecins en santé environnementale l'ont démontré: le smog tue, à chacun de ses épisodes. Le GP vaut-il une vie humaine? En juin dernier, j'ai surveillé, via Internet, les postes de mesure de pollution de l'air de Montréal durant le GP. Le vent et la pluie ont aidé à dissiper la pollution avant qu'elle nous affecte. On a été chanceux.


AUTORITÉS MÉDICALES


Mais si le niveau de smog à Hochelaga-Maisonneuve à la veille du GP avait déjà été élevé, si le vent avait soufflé vers ce quartier? La question qui me brûle les poumons est de savoir si nos autorités médicales auraient eu le courage de dire aux gens du GP - NON - coupez les moteurs, on ne peut plus respirer. Poser la question...


...

http://www.canoe.com/infos/chroniques/danielgreen/archives/2008/10/20081012-081601.html

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