terrienne 0 Posté(e) le 19 octobre 2008 Stéphanie Forestier | 19.10.2008, 07h00 NOUVEL INCIDENT de chasse à courre. Le troisième en moins d’un mois. Hier, à La Croix-Saint-Ouen, la chasse s’est terminée en règlement de comptes. Une habitante de la commune n’a pas hésité à se rendre dans le massif forestier pour dire ce qu’elle pense des pratiques des veneurs au président de l’équipage la Futaie des amis, Alain Drach. Deux heures avant que le cerf pourchassé ne soit abattu dans un étang, les chasseurs ont longé de trop près la maison d’Hélène Hébert. « J’ai entendu les chiens se rapprocher de chez moi, puis j’ai vu les 4 x 4 couper la nationale. J’habite en lisière de forêt mais ça ne donne pas le droit aux chasseurs de faire n’importe quoi et de troubler la tranquillité des gens », s’énerve-t-elle. « La meute a débarqué dans la rue, qu’ils maîtrisent leurs chiens ! Mon quartier n’est pas un terrain de chasse et la voie verte, encore moins ! J’étais encerclée. » Hélène Hébert fait valoir un arrêté municipal pris après les élections locales interdisant aux véhicules à moteur et aux chevaux d’emprunter la piste cyclable. « Le panneau est là ! Vous êtes aveugle ? » proteste-t-elle devant un groupe de veneurs en train de dépecer le cerf qu’ils viennent de tuer. Alain Drach campe sur ses positions et se prévaut de sa bonne foi. « Nous avons le droit de passer par la piste cyclable. Peut-être que deux ou trois cavaliers ont pris les chemins qui bordent votre maison pour rattraper des chiens, mais nous ne sommes pas sortis des chemins forestiers. Nous avons loué la forêt, nous y chassons. » Excédée, Hélène Hébert a prévenu la Ligue ROC par l’intermédiaire de sa vice-présidente, Nelly Boutinot. Cette association nationale pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non-chasseurs a pris connaissance de ses doléances et a promis de se pencher sur ce dossier. Car la chasse à courre, pratique ancestrale dans l’Oise, est en ce moment sujette à la critique. En début de mois, le maire d’Avilly-Saint-Léonard, près de Senlis, a même porté plainte contre un équipage de veneurs qui avait abattu un cerf épuisé au coeur même de son village après qu’il eut traversé le terrain de football où jouaient des enfants. Le 14 octobre, à Lamorlaye, la chasse à courre s’était achevée devant le supermarché. Conscient du problème, Bertrand Brassens, le conseiller général du canton de Compiègne- Sud-Est, était présent hier pour apporter son soutien à Hélène Hébert qui envisage de monter une association antichasse à courre. « Le problème, c’est que les organisateurs ne maîtrisent pas toujours les chiens, les cavaliers ou les suiveurs, qui sont parfois indisciplinés, et c’est à ce moment-là que ça dérape. » Le Parisien ------------------------------------ maudites pourritures de chasseurs !!!!!!!!!!!!!!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 23 octobre 2008 Citation :Conscient du problème, Bertrand Brassens, le conseiller général du canton de Compiègne- Sud-Est, était présent hier pour apporter son soutien à Hélène Hébert qui envisage de monter une association antichasse à courre. J'espère qu'elle le fera ! Je ne comprends pas que ce «sport» de débile soit encore toléré et pratiqué en France ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites