terrienne 0 Posté(e) le 16 mars 2009 les bons côtés de la crise !!! De l’autre côté des Pyrénées, les aficionados ont sorti leurs mouchoirs blancs. Car l’heure est grave. La tradition vient d’être écornée. Etranglées par la crise financière, nombre de municipalités espagnoles ont décidé de ne plus subventionner les entreprises privées qui organisent les sacro-saintes courses de taureaux. Chez les anti-corridas, on se lèche les babines, voyant dans cette cure d’austérité une belle banderille plantée dans l’échine des toreros. Une sorte de revanche morale. Chez les éleveurs, on frémit à l’idée de voir s’allonger l’espérance de vie d’une génération de taureaux de combat. Dans les arènes, les matadors se demandent comment ils vont bien pouvoir tuer... le temps durant la temporada. Dans les villes qui ont choisi de sacrifier le rituel du sacrifice bovin, on se prépare à des fiestas politiquement correctes... mais dénuées de passion. Car une feria sans corrida, c’est un peu comme une fête de la bière où la bière serait interdite ou un 14 juillet sans bal ni feux d’artifice... Une fête sans excès où la mesure aurait eu raison du sens et de l’histoire. Pour les aficionados, la morale de l’histoire est triste : condamner le "toro" à mourir sans combattre sur l’autel financier, c’est une histoire sans queue ni oreilles ! William Allaire Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites