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Art. pour animaux de labo - printemps 2009

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Les Belges opposés à la souffrance des animaux de laboratoire

19/03/09

8 Belges sur 10 veulent une interdiction de l’expérimentation animale, à moins que celle-ci ne soit en rapport avec des affections humaines graves ou mortelles

- 8 Belges sur 10 se prononcent en faveur d'une interdiction des expériences causant une douleur et une souffrance animale grave

- 8 sur 10 sont contre les expériences douloureuses sur les singes et les chiens

- 3 sur 4 sont contre les expériences douloureuses sur les chats.


La grande majorité de nos compatriotes (78 % des Belges, 82 % des Wallons, 86 % des Bruxellois et 76 % des Flamands) trouve que les expériences sur les animaux qui ne sont pas en rapport avec des maladies humaines graves ou mortelles doivent être interdites. Seul 1 Belge sur 10 estime que l'autorisation de telles expériences doit être maintenue (11% sont indécis).

Les expériences qui provoquent de la douleur et une souffrance grave doivent également être interdites, de l’avis de 8 Belges sur 10 (82 %), environ autant de Flamands (82 %) que de Wallons (83 %) et de Bruxellois (84 %). Seulement 7 % ne sont pas d’accord avec cette affirmation (11 % sont indécis).

C’est ce qu’il ressort d’un sondage d’opinion effectué par l’institut britannique YouGov à la demande de GAIA et de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale, à l’occasion de la révision de la législation européenne en matière de protection des animaux de laboratoire. Le sondage a été effectué dans notre pays entre le 26 février et le 4 mars auprès de 1009 personnes réparties entre la Flandre, Bruxelles et la Wallonie.

Contre la souffrance des singes, des chiens et des chats dans les labos
77 % des Belges (84 % des Bruxellois, 78% des Wallons et 75 % des Flamands) trouvent que la nouvelle législation de l’Union européenne pour la protection des animaux de laboratoire doit interdire les expériences douloureuses sur les singes ou les expériences qui font souffrir les singes. Seulement 8 % trouvent que de tels tests peuvent être effectués (14 % sont indécis).

Seuls 9 % des Belges trouvent que les expériences qui causent de la douleur et de la souffrance aux chiens sont admissibles. 78 % trouvent que les expériences douloureuses sur les chiens sont inadmissibles (environ le même pourcentage de personnes dans les trois régions). 12 % sont indécis.

Seuls 11 % des Belges (autant dans les trois régions) sont d’avis que la législation européenne devrait permettre des expériences qui causent de la douleur ou de la souffrance aux chats. 74 % (environ le même pourcentage dans les trois régions) ne sont pas d’accord (52 % étant fortement en désaccord). 14 % sont indécis.

Transparence!
Les trois-quarts des Belges (75 % des Belges, 80% à Bruxelles, 78% en Wallonie et 72% en Flandre) sont d’avis que toutes les informations relatives à l’expérimentation animale devraient être mises à la disposition du public, avec toutefois une exception en ce qui concerne les informations confidentielles (secrets commerciaux) et les informations susceptibles de permettre l’identification des chercheurs ainsi que de leur lieu de travail. 1 Belge sur 10 n’est pas d’accord.


Révision de la loi européenne
“Les propositions de révision de la législation européenne qui sont actuellement sur la table des parlementaires européens vont à l’opposé des résultats du sondage d’opinion” constate le président de GAIA, Michel Vandenbosch. “Si ces propositions deviennent loi, les chercheurs pourront continuer à utiliser les singes, les chiens et les chats pour quasiment chaque but, infliger une douleur grave et prolongée aux animaux, et réutiliser plusieurs fois le même animal pour des expériences douloureuses, sans transparence, et sans que les autorités ne doivent donner leur autorisation dans la plupart des cas.”

Sondage dans 6 autres Etats membres de l'Union européenne
En plus de la Belgique, ce sondage d’opinion a été effectué au en France, en Allemagne, au Royaume Uni, en Italie, en Suède et en République tchèque. Les résultats dans ces pays sont similaires à ceux obtenus en Belgique.

Appel au Parlement européen
GAIA et la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale lancent un appel aux députés du Parlement européen (qui doivent voter le 2 mai prochain une nouvelle législation de l’Union européenne en matière de protection des animaux de laboratoire), leur demandant d’adapter la proposition de la Commission conformément aux résultats du sondage d’opinion. “Tout comme les citoyens des autres pays sondés la grande majorité des Belges se prononce en faveur d’une interdiction des expériences douloureuses sur les animaux, et en particulier en faveur d’une interdiction des expériences faisant souffrir les singes, les chiens et les chats. C’est seulement quand il s’agit d’affections humaines graves ou mortelles que les expériences sur les animaux sont estimées admissibles. Tout le reste doit être interdit. Et tout comme la majorité de la population dans les autres pays sondés, la plupart des Belges souhaitent de la transparence au sujet des expériences sur les animaux, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui”, souligne Michel Vandenbosch.

12 millions d’animaux de laboratoire en UE, 780 000 en Belgique
Le 2 mai, le Parlement européen votera au sujet de la proposition de la Commission européenne pour la révision de la législation en matière de protection des animaux de laboratoire. Chaque année, dans l'Union européenne, environ 12 millions d’animaux sont utilisés pour l’expérimentation.

GAIA lance également un appel à la Ministre du Bien-être animal, Laurette Onkelinx, afin qu’elle transpose les résultats du sondage dans la législation belge. L’an dernier, près de 780 000 animaux ont été utilisés pour des expériences dans notre pays, selon les statistiques officielles.


Ecrivez à la députée européenne Giovanna Corda et changez le sort de 12 millions d'animaux de laboratoire !

sce : GAIA

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Animaux : réduire les expériences

(26/03/2009)


Une proposition de loi créant un centre pour trouver des alternatives est votée au Sénat

BRUXELLES En Belgique, on estime à 800.000 le nombre d'animaux qui sont sacrifiés chaque année aux fins d'expérimentations pour tester la nocivité ou non de certains produits finalement destinés à l'homme. Cela équivaut à un animal toutes les 40 secondes. Si on continue à ce rythme, on atteindrait dans un horizon de 10 ans la barre du million. À l'échelle planétaire, des estimations de l'ordre de 800 millions d'animaux sont avancées.

Face à l'ampleur de cette problématique et sensibilisé par les organisations de défense des animaux, le sénateur socialiste Philippe Mahoux a initié une proposition de loi visant à créer un centre qui serait chargé d'évaluer toutes les techniques et méthodes existantes pour diminuer le nombre de ces expérimentations.

La proposition a déjà été votée en commission et sera votée en séance plénière aujourd'hui. Elle a déjà recueilli l'assentiment de tous les partis et est soutenue par la ministre de la Santé, Laurette Onkelinx.

Philippe Mahoux explique ce qui a guidé son action : "L'objectif est double. D'une part, réduire l'expérimentation animale bien sûr, mais également rendre la recherche plus fiable." Et le sénateur de poursuivre, "avec l'entrée en vigueur européenne de Reach, ce sont plus de 30.000 substances qui vont devoir être testées". Si on ne fait rien, les animaux vont évidemment payer un lourd tribut.

Mais le but de la loi n'est pas d'éradiquer complètement l'expérimentation animale. "On veut la réduire au plus bas niveau possible. En tant que médecin, je suis bien conscient que dans certains cas on ne peut pas faire autrement, mais le centre que nous voulons créer pourra évaluer les méthodes alternatives qui existent et, quand celles-ci sont possibles, pousser à les utiliser."

Selon l'agenda parlementaire et avec le soutien dont la proposition bénéficie, le centre pourrait déjà voir le jour "fin 2009, début 2010" , estime le sénateur.


Michaël Kaibeck

©️ La Dernière Heure 2009

http://www.dhnet.be/infos/societe/article/254502/animaux-reduire-les-experiences.html

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Un rassemblement pour défendre les animaux utilisés par les laboratoires en Europe



One Voice et les membres des 26 autres associations représentantes de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale se sont rassemblés devant le Parlement européen, le 9 mars, à Strasbourg, pour défendre les animaux utilisés en expérimentation dans les laboratoires.

Les militants, tenus à l’écart, ont eu le soutien d’une députée

Des militants des Pays-Bas, de Belgique, de République Tchèque, d'Allemagne et de France étaient présents, malgré le froid et le mauvais temps, de 13 heures 30 à 16 heures, pour assister à l’arrivée des députés au Parlement européen. Les manifestants ont été cantonnés derrière des barrières, loin de l'entrée du Parlement européen, alors qu’habituellement, les rassemblements devant ce parlement sont autorisés autour de l'entrée des voitures et des piétons. Une députée européenne, Mojca Drcar Murko, a rejoint les manifestants pour leur apporter son soutien.






12 millions d’animaux utilisés chaque année

La directive européenne de 1986 (86/609) concernant les animaux dans les laboratoires est en cours de révision par l’Union européenne (UE). Elle déterminera la politique de l’UE en matière d’expérimentation animale pendant au moins les dix ans à venir. La proposition actuellement sur la table de la Commission européenne n’apportera aucune amélioration pour les 12 millions d’animaux expérimentés chaque année en Europe. La Commission parlementaire Agriculture a commencé à examiner le texte de la directive 86/609 le 9 mars au soir.

Des demandes pourtant mesurées

One Voice demande l’adoption d’une stratégie conçue pour faire diminuer progressivement le nombre d’animaux utilisés pour l’expérimentation. Cette stratégie comprend plusieurs volets, dont :
- l’interdiction des expériences sur les primates, les chats et les chiens ;
- l’interdiction sans exception d’utiliser des animaux capturés à l’état sauvage ;
- l’augmentation de moyens pour le développement de méthodes alternatives à l'expérimentation animale ;
- davantage de transparence au sujet des expériences sur les animaux.






Les lacunes de la nouvelle directive

One Voice souligne la timidité de la révision de la directive concernant les animaux utilisés en expérimentation. Rien n’est proposé pour accélérer la recherche sur le développement des méthodes substitutives. La nouvelle directive parle de limiter les procédures engendrant une « souffrance sévère » sans la définir.
Malgré la promesse de l’interdiction d’expérimenter sur les primates non humains, des dérogations pourront être accordées. Le prélèvement d’animaux sauvages – y compris d’espèces protégées - sera également autorisé par dérogation. Des chiens et des chats n’ayant pas été élevés à des fins d’expérimentation pourront aussi être utilisés. One Voice demande l’arrêt pur et simple des expériences sur les chiens et les chats. Cette mesure va à l’opposé des demandes de l’opinion publique et risque en plus de provoquer la reprise des trafics et des vols.
Le projet de nouvelle directive ne précise pas qu’il est possible, pour les Etats membres, d’adopter une législation plus sévère, alors qu’un article avait été inséré à ce propos dans la directive d’origine.
One Voice rappelle que la France est le numéro un pour le nombre d’animaux expérimentés en Europe et que l’Union européenne doit être plus rigoureuse dans l’application de ses directives par ses Etats membres.








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Un sondage européen conforte la position de One Voice et de la Coalition européenne


Un récent sondage effectué dans six pays européens* montre que l’opinion publique est d’accord à 81 % avec une nouvelle loi qui interdirait toute expérimentation causant de la douleur et de la souffrance aux primates. 84 % des personnes interrogées sont d’accord pour qu’une loi interdise toute expérience faisant souffrir n’importe quel animal.
79 % des répondants pensent qu’une loi doit interdire toute expérimentation sur des animaux qui ne serait pas motivée par une affection mettant la vie humaine en danger. Respectivement 73 % et 77 % des personnes sont hostiles aux expériences entraînant de la souffrance à des chats et à des chiens.

*France, Royaume-Uni, Suède, Allemagne, Italie, République tchèque.

http://www.one-voice.fr/fr/article/un-rassemblement-pour-defendre-les-animaux-utilises-par-les-laboratoires-en-europe

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Posted: 10/03/09

Campaigners celebrate the coming into force of the European Union ban on cosmetic testing on animals


Wednesday 11th March marks the banning of cosmetics testing on animals within the European Union, potentially saving thousands of animals from appalling suffering every year. For nearly two decades, the BUAV, leading sister organisations in the European Coalition to End Animal Experiments (ECEAE), has spearheaded the campaign across Europe to achieve this important ban. The 7th amendment to the Cosmetics Directive means that from 11 March 2009 it becomes illegal to:

o test cosmetic ingredients on animals anywhere in the EU, irrespective of whether there is a non-animal alternative method available (testing on the products themselves is already banned)
o sell or import into the EU cosmetics ingredients or products where they have been animal-tested after 11 March 2009, with the exception of certain types of test which have an extended deadline until 11 March 2013

The BUAV will be joined outside Parliament by a cross party group of MPs and representatives of BUAV approved companies such as Marks and Spencer, The Co-operative, Body Shop, Neal’s Yard, Essentially Yours, Herbal Secrets and Wuchi by Maks to mark the climax of many years of intensive campaigning by the organisation.

Michelle Thew, Chief Executive of the BUAV said “This is an historic occasion and a significant step forward for animals in laboratories. The BUAV has campaigned for nearly two decades to achieve this important ban across the European Union. We are delighted that it has finally come into force. We will now continue our global campaign to seek an end to the appalling suffering inflicted on animals in the name of beauty worldwide.”

Despite the ban, large numbers of cosmetic products available in high street stores will still contain ingredients that have previously been tested on animals. The BUAV’s Humane Cosmetics Standard, symbolized by the leaping bunny logo, remains the only way for consumers to know that their products are cruelty free. The BUAV also continues to work internationally on this campaign with colleagues in the US Coalition for Consumer Information on Cosmetics, to ensure that the Leaping Bunny remains the global standard for cruelty-free cosmetics across Europe, the US and Canada.

Mike Barry, Head of Corporate Social Responsibility at Marks and Spencer said “We are delighted to be able to mark this occasion with the BUAV. As a member of both the BUAV’s Humane Cosmetics and Humane Household Products Standards , consumers can be reassured that none of the ingredients in our cosmetics or household products have been tested on animals.”

Although animal testing for cosmetics has effectively been banned in the UK for some years, it still remains perfectly legal to test household products and their ingredients on animals. Following the cross party support of 219 MPs, the BUAV is currently campaigning for an end to this cruel and unnecessary practice too.


http://www.buav.org/news_archive.php

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Primate Laboratory Gets Put on Notice


12/03/09

It's been awhile since we last mentioned the Oregon National Primate Research Center (ONPRC). But even though ONPRC hasn't been in our blog, it's been very much on our minds, and there are encouraging new developments to report.

For those of you who have hit-and-miss memories like mine, here's a quick recap: Our 2007 undercover investigation at ONPRC found that monkeys were tormented by laboratory staffers, forced to eat food out of waste-filled trays, denied medical care or pain relief, and driven mad by horrific laboratory conditions. Still, despite undeniable video evidence, the USDA somehow didn't see anything wrong at ONPRC.

At that point, ONPRC may have thought that it had won and that we would slink away. But, hey, this is PETA, after all, so think again, monkey abusers!

This past fall, we obtained new internal documents from ONPRC that detailed further abuse and neglect, so we submitted a new complaint to the USDA. In it, we outlined the following incidents:


A sick, pregnant monkey was denied veterinary care and pain relief because the experimenters "didn't know the signs of animal pain and distress" (the mother and her unborn baby both died).

A surgical sponge was left inside a baboon and was only discovered after the monkey was killed for an experiment.

ONPRC experimenters accidentally performed surgery on the wrong monkey.

Wow. Cold-hearted and inept—a deadly combination.

Based on our complaint, the USDA inspected ONPRC, and this time, it confirmed our allegations. So ONPRC was cited for three violations of the Animal Welfare Act, including causing monkeys trauma, stress, harm or discomfort and failing to adequately monitor and provide veterinary care to animals.

And the agency didn't stop there: In December, the USDA issued an "official warning" to ONPRC that it may face civil or criminal penalties if additional violations are found in the future.

It's a hopeful sign of progress, but we're hardly done with ONPRC. After all, these incidents are only a small part of the cruelty still being inflicted on the more than 4,000 primates there.



http://blog.peta.org/archives/2009/03/primate_laborat.php

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Recherche en laboratoire: limiter l'expérimentation animale sans entraver les progrès scientifiques


Agriculture - 31-03-2009 - 18:04

Pour des raisons éthiques évidentes, il faut limiter l'utilisation d'animaux et améliorer leur bien-être dans les procédures d'expérimentation scientifique. Mais cela doit se faire sans pénaliser la recherche européenne pour pouvoir faire progresser la lutte contre les maladies, souligne la commission de l'agriculture du PE.

Environ 12 millions d'animaux sont utilisés chaque année dans l'UE à des fins de recherches scientifiques. Ce nombre devrait être réduit au minimum et les projets de tests devraient être soumis à une évaluation éthique obligatoire pour tenir compte des préoccupations des citoyens, selon un projet de directive qui doit être approuvé selon la procédure de codécision entre le Parlement européen et le Conseil des ministres de l'UE.

En adoptant ce mardi le rapport de Neil Parish (PPE-DE, UK), la commission de l'agriculture a apporté son soutien à ces objectifs à une large majorité. En particulier, les députés sont favorables à l'interdiction de l'utilisation des grands singes (chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans), qui sont menacés d'extinction, sauf s'il s'agit d'expérimentations ayant pour but la conservation de ces espèces.

Toutefois, certains éléments du projet, qui restreignent de matière très drastique les possibilités d'utilisation de primates comme les ouistitis et les macaques, pourraient pénaliser la recherche européenne au profit de ses concurrents américains ou asiatiques, moins stricts en termes de bien-être animal. Les députés ont donc adopté un certain nombre d'amendements visant notamment à rééquilibrer le texte pour que les recherches médicales puissent être poursuivies. En même temps, ils proposent diverses mesures dans le but de promouvoir davantage les méthodes alternatives à l'expérimentation animale.

Utiliser moins de primates sans compromettre la lutte contre les maladies graves

Les députés refusent que l'utilisation des primates non humains soit restreinte aux seules maladies à la fois "invalidantes et potentiellement mortelles", ce qui risquerait d'entraver sérieusement les recherches notamment sur certains cancers, la sclérose en plaque ou la maladie d'Alzheimer. Rappelant que d'autres règles européennes et internationales imposent le test de certains médicaments sur des primates avant toute autorisation, ils demandent que ces animaux puissent continuer à être utilisés dans la recherche médicale dans son ensemble.


Etude de faisabilité avant de mettre fin aux captures d'animaux

Les parlementaires soutiennent l'objectif de mettre fin aux captures d'animaux sauvages (les colonies F0 dans le jargon scientifique) en utilisant à la place ceux nés en laboratoire de 2ème génération (ou "F2"). Toutefois, la possibilité de mettre en place de telles colonies à court terme fait l'objet de controverses. Les députés demandent donc à la Commission d'effectuer une étude de faisabilité, pour vérifier que l'approvisionnement en animaux sera suffisant pour les besoins de recherche de l'UE. En attendant, ils estiment qu'une période transitoire de 10 ans est nécessaire (au lieu des 7 ans prévus par la Commission).


Classification des procédures selon leur degré de gravité

Par ailleurs, la commission de l'agriculture a apporté un certain nombre d'amendements visant à clarifier le texte, et en particulier des définitions qui manquaient à la classification des procédures de tests selon trois catégories de gravité pour le bien-être animale ("nulle à légère", "modérée" ou "sévère". Pour éviter des souffrances répétées, la Commission souhaite que les mêmes animaux ne puissent être réutilisés pour une nouvelle procédure que si la précédente était classifiée comme "nulle à légère". Pour les députés, appliquer des critères trop stricts conduirait à devoir utiliser encore plus d'animaux pour faire les tests, ce qui serait contraire à l'objectif. Ils demandent que les animaux puissent être réutilisés aussi dans le cas de procédures "modérées", qui comprennent par exemple les prélèvements sanguins ou les implants sous anesthésie.


Miser davantage sur le développement de méthodes alternatives

Un des éléments clé de la directive pour réduire le nombre de tests sur les animaux est le développement d'approches alternatives. Toutefois le texte proposé est assez imprécis quant au rôle du Centre européen pour la validation de méthodes alternatives (CEVMA) dans ce contexte. Pour les députés, le mandat de ce Centre devrait être élargi de façon à lui donner un véritable rôle de coordination et de promotion du développement et de l'utilisation des méthodes de substitution à l'expérimentation animale. Ils ajoutent que la Commission et les Etats membres devront apporter un soutien matériel au développement de ces nouvelles approches expérimentales.


Plus de transparence sans alourdir la charge bureaucratique



D'autres amendements visent à préciser les exigences en matière de transparence sur les tests effectués et à éviter certaines contraintes bureaucratiques qui apporteraient peu en termes de bien-être animal.

En particulier, les députés demandent que les autorisations préalables qui seront exigées pour les procédures d'expérimentation animale soient limitées aux projets dont le degré de gravité est "sévère", ou ceux qui concernent des primates.

Enfin, ils s'opposent à l'inclusion dans le texte des formes larvaires, embryonnaires ou fœtales d'animaux autres que les mammifères, en raison des complications qu'impliquerait par exemple le recensement des milliers d'oeufs pondus par certaines femelles de poissons et d'amphibiens.


Le rapport a été adopté par 19 voix pour, 7 contre et 3 abstentions -- Procédure: codécision, première lecture -- Vote en plénière: session du 4 au 7 mai (Strasbourg)



http://www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/032-52907-089-03-14-904-20090330IPR52906-30-03-2009-2009-false/default_fr.htm

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Victory Spares Pigs in Albany

From Physicians Committee for Responsible Medicine (PCRM)

Your action helped end the use of live animals in another trauma training program. We asked you to help end the cruel and unnecessary use of live pigs in Albany Medical Center’s Advanced Trauma Life Support course. More than 4,000 of you took action—and the medical center listened! Last month, Albany Medical Center informed PCRM that it will use only simulators in future classes.


On March 17, the school’s executive associate dean sent a letter to PCRM stating that Albany Medical Center (AMC) "will be using simulated models, as approved by the American College of Surgeons, for all future Advanced Trauma Life Support courses."


The announcement follows the official complaint PCRM filed in November 2008 with the U.S. Department of Agriculture citing the unlawful use of live animals in the course by AMC. Just days after the complaint was filed, AMC canceled the Advanced Trauma Life Support (ATLS) class it had scheduled for Nov. 13.

Since November, Albany Medical Center has heard from thousands of people concerned about the school’s use of live pigs in the ATLS course. The center’s continued use of animals for the class—rather than approved nonanimal methods—also received extensive media coverage, including an op-ed by PCRM member and surgeon Patricia Fox, M.D., F.A.C.S., and an article in the Times Union, Albany’s local newspaper.

AMC now joins the more than 90 percent of United States and Canadian ATLS programs—including every other program in New York state—that have improved the quality of training by opting for human-based simulators and eliminating the use of animals.

So far this year, your hard work has helped end animal suffering and improve medical education in New York and Michigan. Now we need your help to do the same thing in North Dakota, where MeritCare Medical Center in Fargo continues to use live pigs for its ATLS course, despite the availability of nonanimal alternatives like the TraumaMan System from Simulab.

On April 27, live, anesthetized pigs will be unlawfully killed after they are subjected to the trauma of confinement, shipping, preparation, and experimentation.

“MeritCare Medical Center is one of the last facilities in the country still using live animals for advanced trauma life support training,” says Neal Barnard, M.D., president of PCRM and a Fargo native. “MeritCare is a leader in so many other ways. It should be using newer, nonanimal teaching methods.”

To find out how you can stop pigs from being killed at MeritCare, please visit www.HumaneTraumaTraining.org. Then join our Humane Trauma Training cause on Facebook.

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