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terrienne

retour des hirondelles et réchauffement climatique

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première hirondelle aperçue aujourd'hui, soit assez en avance sur la date habituelle dans le nord de la france. elles écoutent sans doute trop tous ceux qui parlent du réchauffement climatique. dwarf

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Le réchauffement climatique a une influence sur la biologie des oiseaux migrateurs. En effet, certains oiseaux migrateurs reviennent de plus en plus tôt et repartent parfois plus tard, voire changent complètement leurs habitudes : ils écourtent leur migration en faisant l’impasse sur la traversée du Sahara et hivernent sur le pourtour méditerranéen ou le long des côtes atlantiques. Certains migrateurs transsahariens, comme la cigogne blanche, le milan noir, l’échasse blanche, la guifette moustac et même parfois les hirondelles, commencent à hiverner en petit nombre en France. D’autres, comme l’oie cendrée, qui ne faisaient que passer entre l’Europe boréale et l’Afrique tropicale, s’arrêtent désormais en France et en Espagne.
Probablement suite au réchauffement de la planète, des espèces comme le pouillot véloce ou la fauvette à tête noire commencent-elles à hiverner de plus en plus souvent sous nos latitudes. Demain, elles peuvent devenir sédentaires ! Le gobemouche noir, oiseau migrateur au long cours, ne bénéficie pas des avantages du réchauffement : cet oiseau ne remonte du fin fond de l’Afrique que sous l’effet de son horloge interne et arrive souvent trop tard par rapport au pic d’émergence des chenilles dont il se nourrit, lequel est avancé du fait des températures plus douces. Il se produit alors un décalage entre la présence maximale des insectes et la période de nourrissage des petits. D’où un stress physiologique, une faiblesse plus grande vis-à-vis des prédateurs et une mortalité accrue de ce migrateur. Par contre, le réchauffement peut profiter aux espèces non migratrice : merles et rouge-gorges seraient favorisés, avec un démarrage de la reproduction plus précoce qui permettrait plusieurs nichées ou, du moins, un meilleur succès dans l’élevage des jeunes.
Hivernantes : espèces migratrices, originaires de l’Arctique et de l’Europe du Nord, qui séjournent dans nos régions durant la mauvaise saison.
On ne sait pas quelle est la tendance à long terme de ce phénomène (qui a débuté au début des années 1990), ni quelle serait la réaction de ces hivernants à une série d’hivers rigoureux.
Des hivers plus chauds feront aussi probablement décroître le nombre d’espèces d’oiseaux migrateurs de longue distance en Europe centrale, estiment les chercheurs. Le comportement migratoire des oiseaux se modifiera probablement aussi en quelques générations.

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j'ai remarqué le même phénomène ici au Québec. Les merles américains sont arrivés très tôt cette année. Il y avait encore de la neige au sol et comme ils sont insectivores (ils se nourrissent habituellement de vers de terre et d'insectes), ils ont été contraints de se nourrir de graines de tournesol, ce qui est très inhabituel.
Une de mes soeurs, qui elle vit plus au nord, m'a même confirmé que des merles américains avaient passé tout l'hiver dans son jardin en se nourrissant de graines... Ils n'ont pas migré vers le sud ! Étonnant !

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Les merles sont arrivés chez nous il y a environ une semaine. Tout est donc normal ici. Toutefois je me souviens qu'ils étaient de retour en février il y a 2 ans. Je ne sais pas quelle en est la raison, mais étant donné que ces deux hivers (le dernier et celui de 2006-2007) ont été très rudes, il serait par conséquent tout à fait irrationnel d'y voir un lien avec un quelconque réchauffement.

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