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la lettre hebdo de gérard charollois (14/02)

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Ecologie radicale et féminisme

Les différences, loin de fonder des inégalités, enrichissent l’univers et engendrent la jouissance des esprits libres et éclairés.

Différences des espèces, des ethnies, des sexes, des convictions, des tempéraments sont source d’aigreur et de discrimination pour les médiocres et d’émerveillement, de curiosité saine pour les femmes et hommes de mieux.

La pensée écologiste contemporaine participe du mouvement d’émancipation de la femme que les traditionalistes confinaient dans un état de minorité perpétuelle, d’infériorité débilitante la contraignant à s’abriter sous des cornettes, des voiles, des burqas et les lois répressives de la sexualité inspirées par les ligues de vertu qui instrumentalisent l’enfant et la femme pour assumer leur névrose anti-hédoniste.

Affirmer que la femme est l’égale de l’homme dans la citoyenneté, la vie sociale, le droit civil de la famille sont des évidences tellement plates que nous ne saurions nous y attarder.

Un débat inattendu, sous une plume que nous espérions plus avisée, retiendra ici notre attention.

Complaisamment invitée par tous les médias de la constellation officielle, Elisabeth BADINTER, commentant son dernier livre sur le "conflit femme et mère" mentionne pour la dénigrer
« l’écologie radicale », aux motifs que préconisant un retour à la nature, cette pensée refuserait la péridurale, les couches jetables et rabaisserait la femme au rang de ventre maternel.

Bien sûr, nul ne songe à laisser la parole à cette mystérieuse « écologie radicale », nouvel obscurantisme sectaire menaçant la raison, le progrès, le bien-être individuel pour nous ramener à l’âge d’or des cavernes, à moins que ce ne soit à celui de la peste noire, du servage, des concentrations prolétariennes du début de l’ère industrielle.

Regrettable qu’une intelligence qui fut vive se dégrade au point de confondre des concepts et de pourfendre des fantômes.

Notre « écologie radicale » ne condamne nullement la péridurale, la lutte contre la souffrance, les avancées des sciences et techniques dès lors que récusant le dualisme, nous affirmons que la culture n’est rien d’autre que la nature spécifique de l’humain.

Le cerveau humain (entité purement biologique) peut produire des techniques faisant reculer la souffrance et la mort. Les plus élaborées de ces techniques sont elles aussi œuvres de la Nature puisque mise à part sa mégalomanie, l’humain est naturel et ne produit que ce que sa nature lui permet.

Nous devons nous en réjouir et loin de regretter un âge d’or qui n’a existé que pour ceux qui ignorent l’Histoire, nous aspirons à de nouvelles conquêtes de la science et de l’éthique pour ajouter de la douceur et du bien-être et retrancher de la douleur et de l’effroi.

L’écologie n’appelle pas à une Régression, mais à une Réconciliation.

L’humain doit mettre ses capacités de maîtrise au service du bon, au besoin en maîtrisant sa propre maîtrise et en mettant son pouvoir sur le monde au service d’un hédonisme universel englobant tous les êtres sensibles et la biodiversité.

Le défi est double : l’humain doit être plus heureux et les humains doivent être moins nombreux pour que cette terre soit aussi celle des éléphants, des tigres, des ours, des loups, des cormorans et des effraies.

Non, Elisabeth BADINTER, l’écologie n’entrave pas le féminisme mais le transcende au point d’affirmer que la femme a parfaitement le droit moral de ne pas enfanter, si tel est son choix et ce d’autant que l’expansion démographique met en péril la biodiversité.

Trop de contemporains confondent deux notions morales générant deux comportements opposés : l’hédonisme altruiste et l’égoïsme.

L’hédonisme pose pour principe « Jouis en faisant jouir et en veillant à ne pas nuire au monde ».

C’est notre éthique écologiste.

L’égoïsme enseigne : « jouis en ne te souciant pas du monde et des conséquences de ta jouissance ».

c’est l’invitation des libéraux conservateurs qui pillent la terre, marchandisent l’animal, imposent des « réformes anti-sociales » pour le grand bien de l’économie mercantile.

La femme qui refuse d’accoucher dans la douleur peut se réclamer de l’hédonisme altruiste. Celle qui abandonne les couches plastiques de son bébé dans la Nature fait œuvre d’égoïste irresponsable.

Médias menteurs, avant de parler « d'écologie radicale », renseignez-vous sur ce dont vous parlez !

Nous ne voulons pas rabaisser l’humain à l’âge de pierre mais l’élever au degré d’éthique qu’impliquent ces techniques contemporaines.

Nous voulons qu’il cesse d’être le cancer de la terre et le tortionnaire du vivant.

Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ETRES SENSIBLES ET DES EQUILIBRES NATURELS

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