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terrienne

la chasse, une activité dangereuse ?

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> mais non, mais non, c'est encore une rumeur répandue par ces maudits écologistes qui font rien qu'à nous embêter :
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> AIRAINES (80) Rémy, 13 ans, tué dans un accident de chasse
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> Le drame s'est produit sur cette petite route, alors que le père, accompagné de deux enfants, s'apprêtait à changer de parcelle. Les gendarmes sont restés sur les lieux jusqu'à 16 heures.
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> Dimanche, vers 10 h 45, l'enfant a été atteint à la tête d'un coup de fusil qui a été tiré accidentellement par son père. Le chasseur aurait trébuché. Très choquée, la famille de la victime a été transportée à l'hôpital d'Abbeville.
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> «C'est dramatique! » Il est 16 heures hier, quand ce couple de chasseurs redescend la route d'Hangest, encore coupée à la circulation par les gendarmes. Ce qui devait être une belle journée de chasse sous le soleil a viré au drame hier matin, sur les hauteurs d'Airaines dans la Somme.
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> Rémy, 13 ans, est venu avec un copain âgé de 11 ans pour accompagner son père à la chasse. L'accident se produit en une fraction de seconde. Il est 10 h 45 lorsque le trio s'apprête à changer de parcelle, et à traverser la petite route communale, pour rejoindre le champ voisin. Les circonstances des faits restent à éclaircir, mais selon nos informations le père, Didier Séguard, 49 ans, qui porte le fusil de chasse, aurait trébuché en descendant le petit talus, devenu meuble par les pluies des jours précédents. Le coup part, atteignant Rémy au niveau de la tête.
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> Les pompiers du centre de secours d'Airaines sont appelés sur place. Une équipe du Samu, ainsi qu'un hélicoptère sont également dépêchés sur les lieux. Les secours essaieront de réanimer l'enfant, en vain. Il est décédé sur le coup.
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> Les gendarmes de la communauté de brigades de Oisemont sont chargés de l'enquête visant à faire toute la lumière sur les circonstances du drame. Les techniciens de l'identification criminelle, venus d'Amiens, sont restés sur les lieux de l'accident jusqu'aux environs de 16 heures pour effectuer tous les relevés nécessaires à l'enquête. Les enquêteurs expertiseront certainement le fusil à l'origine du drame. Il s'agit d'une arme automatique à trois coups, un fusil qui ne se casse donc pas par mesure de sécurité lorsque l'on franchit un obstacle.
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> Toute la famille de Rémy est sous le choc. La mère, ainsi que l'un de ses grands frères âgé de 20 ans, se sont rendus sur les lieux dès qu'ils ont eu connaissance du drame. Le père est effondré. Leur état nécessite leur évacuation vers l'hôpital d'Abbeville. Ils en sortiront en début d'après-midi, et Didier Séguard devait être entendu par les gendarmes.
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> L'accident est d'autant plus dramatique que selon un proche de la famille, « Rémy était toujours avec son père, que ce soit au bois, ou autre, ils étaient toujours ensemble ». Petit dernier d'une famille de cinq enfants, il était couvé, « chouchouté », tant par ses parents que par ses frères et sœurs aujourd'hui adultes. Scolarisé au collège de Flixecourt, il pratiquait le football au club de L'Étoile.
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> Son père, Didier, chassait les années précédentes au sein de la société de chasse de sa commune. Après sa dissolution l'an dernier, il s'était rapproché de la société de chasse d'Airaines. C'est la première année qu'il y chassait.
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> À Airaines, « on n'avait jamais connu de tel accident de chasse auparavant », indique le maire, Jean-Luc Lefèbvre.
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> Ces trois derniers mois restent cependant dramatiques pour la commune. L'accident d'hier s'est produit à quelques centaines de mètres de l'endroit où un adolescent de 15 ans a trouvé la mort le 30 juillet dernier, écrasé par un engin agricole.
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Samedi soir à Condeissiat, un enfant âgé de 10 ans avait été grièvement blessé par un coup de fusil tiré accidentellement par son père. Hier matin, il était en état de mort cérébrale.

L'enfant avait été hospitalisé samedi avec un pronostic médical réservé et, hier matin, c'est une nouvelle dramatique qui s'est abattue sur une famille de Confrançon, près de Bourg-en-Bresse. Les médecins ont constaté que ce garçon âgé de 10 ans était en état de mort cérébrale. Un coma dit dépassé qui est irréversible.

Le drame s'était produit sur un terrain de chasse privé de Condeissiat, dans la Dombes. Autour d'un étang géré par une association dont les membres et les invités devaient se retrouver pour chasser « à la passée », c'est-à-dire tirer les canards au moment de leur envol au coucher du soleil. La journée de samedi marquait en effet l'ouverture de la chasse au gibier d'eau.

Le père et le fils étaient au bord de l'étang, à proximité des tonneaux de maïs servant à nourrir les canards. L'homme avait son fusil chargé en bandoulière et il aurait effectué une fausse manœuvre en saisissant du matériel. Un choc peut-être sur une arme à la détente trop sensible, qui a déclenché le tir funeste.

À quelques mètres à peine, l'enfant a été criblé de plombs, touché au thorax et au bras droit.

Un dramatique accident qui fait évidemment l'objet d'une enquête de gendarmerie. Mais il ne s'agit pas à proprement parler d'un accident de chasse puisqu'il s'est déroulé hors action de chasse.

Le dernier accident mortel de chasse remontait à 2004 et au drame de Chavannes-sur-Suran, où un chasseur qui s'était écarté de son poste avait accidentellement tiré sur son ami. Il y a une quinzaine d'années, un chasseur avait également tué son fils âgé de 18 ans qui s'était déplacé par rapport à son poste.

Ce nouveau drame était accueilli avec consternation hier à la fédération de chasse. Son directeur, Daniel Rousset, soulignait qu'il devait inciter à renforcer encore les formations sur la sécurité puisqu'un fusil chargé doit toujours être « cassé » pendant un déplacement et doit même être déchargé quand un chasseur croise quelqu'un.

« La sécurité, c'est une préoccupation majeure dans l'Ain, le président Griffon le rappelait encore dans le dernier bulletin cynégétique. Nous venons encore récemment de former deux cents chasseurs au château de Rosy. Nous expliquons la réglementation, la balistique, les risques. » Pour une chasse collective, cette formation sera même obligatoire l'an prochain. « Nous sommes en avance dans l'Ain, assure Daniel Rousset. Pour que la chasse perdure, il faut évoluer en sécurité. La chasse perdurera si le gibier est bien géré et si elle est acceptée par les autres utilisateurs de la nature. Cet accident ne va faire que renforcer notre action pour que la chasse se fasse en toute sécurité. »


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