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Animal

Obésité: la pollution, le nouveau suspect

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Publié le 02 février 2011 à 05h00 | Mis à jour à 10h58


Obésité: la pollution, le nouveau suspect

Vivre dans un milieu pollué signifie qu'une quantité accrue de poussières et de débris de combustion vont se frayer un chemin jusque dans le corps humain, où ils seront éliminés par des cellules immunitaires nommées macrophages, dit le spécialiste de l'obésité de l'Université Laval Angelo Tremblay.

ad Les crédits: Photothèque Le Soleil, Erick Labbé
Le Soleil


(Québec) Dans l'«affaire» Obésité c. Occident, le box des accusés est déjà plein à craquer de suspects aussi nombreux que familiers - malbouffe, sédentarité, etc. Mais une étude récente, qui montre qu'il n'y a pas que les humains qui font de l'embonpoint, mais aussi toutes les espèces animales vivant avec eux, pourrait carrément nous forcer à construire un deuxième box afin de faire de la place à un nouveau groupe de «complices potentiels»: la pollution.
Le lien entre les nombreux polluants qui nous entourent n'est pas encore établi, et la tâche s'annonce colossale, disons-le tout de suite. Mais certains, comme le toxicologue français Jean-François Narbonne dans son ouvrage Sang pour sang toxique, commencent à en évoquer la possibilité. Et un article paru récemment dans les Proceedings of the Royal Society - Biology vient de livrer des résultats très intrigants.

Menée par le biostatisticien Yann C. Klimentidis, de l'Université de l'Alabama, ainsi qu'une douzaine d'autres chercheurs américains, l'étude a consisté à revisiter des expériences passées afin de connaître le poids à l'âge adulte des sujets animaux au fil du temps. Cela a donné un échantillon de plus de 20 000 animaux appartenant à huit espèces vivant près des humains - surtout des rats et des souris, mais aussi des primates de laboratoire, ainsi que des chiens et des chats domestiques - et regroupées en 24 «populations» distinctes, examinées pendant au moins 10 ans pendant la deuxième moitié du XXe siècle.

Résultat: au cours des dernières décennies, on note une augmentation du poids moyen pour toutes ces espèces, et une hausse du taux d'obésité pour 23 populations sur 24. Les gains de poids moyen par décennie varient de 2,9 % pour les chiens à 33,6 % pour les chimpanzés de laboratoire - encore que, dans ce dernier cas, l'échantillon soit très mince (46 animaux). Hormis ces derniers, l'augmentation des taux d'obésité s'étale quant à elle d'environ + 1,2 % par décennie (pour les chiens et les rats d'égout) à + 3,8 % pour des ouistitis de labo.
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http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/sante/201102/02/01-4366003-obesite-la-pollution-le-nouveau-suspect.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_en-manchette_2238_section_POS1

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