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Animal

2 ex végétaliens deviennent bouchers

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Ève Dumas
Agence France-Presse
Kingston


L'équipe de la boucherie Fleisher's et ses colorés propriétaires, Joshua et Jessica Applestone, sont à l'origine d'un engouement plutôt inattendu pour la boucherie chez les jeunes branchés de la Grosse Pomme et d'ailleurs. Depuis leur ouverture, en 2004, ils ne cessent d'apprendre aux clients ou aux futurs bouchers à se soucier de la provenance de leur viande, à apprécier toutes les parties de l'animal et à la cuisiner avec soin.
Le couple - lui cuisinier, elle auteure - n'avait pas l'intention de se lancer dans la boucherie lorsqu'il s'est installé à Kingston, village à deux heures de New York et à quatre heures de Montréal, dans la vallée de l'Hudson. Ils pensaient plutôt ouvrir un café et servir des petits-déjeuners. Pourquoi Kingston? «Parce que les loyers n'étaient vraiment pas chers!», lance Josh, avec sa franchise notoire.

Mais en se promenant de ferme en ferme, de marché en marché, les deux ex-végétaliens devenus défenseurs d'une viande bien élevée ont réalisé qu'aucune épicerie locale ne vendait la viande biologique des producteurs du coin. De plus, les restaurateurs de la grande ville se cassaient la tête pour trouver de la viande «locale», alors que des milliers de bovins, de porcs Berkshire et de chèvres broutaient dans leur verdoyante arrière-cour. Rolling Eyes


...


http://www.cyberpresse.ca/vivre/cuisine/201105/20/01-4401437-fleishers-ou-le-renouveau-de-la-boucherie.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_vivre_259_accueil_POS1


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Quel genre de végétalien, aussi "ex" soit-il, est capable de devenir boucher, ou même simplement de parler de "viande bien élevée". Peut-être le genre qui a opté un temps pour le végétalisme dans le but de mincir, de faire baisser son taux de cholestérol, de se rendre intéressant ou pour une autre raison étrangère à l'exploitation et à la souffrance des animaux.

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Citation :
Quel genre de végétalien, aussi "ex" soit-il, est capable de devenir boucher, ou même simplement de parler de "viande bien élevée". Peut-être le genre qui a opté un temps pour le végétalisme dans le but de mincir, de faire baisser son taux de cholestérol, de se rendre intéressant ou pour une autre raison étrangère à l'exploitation et à la souffrance des animaux.


Des écolos !
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http://www.cyberpresse.ca/vivre/cuisine/201105/20/01-4401440-le-crochet-de-viande.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4401437_article_POS1

Le crochet de viande


(Brooklyn) Ex-végétarien, Tom Mylan a étudié en création littéraire et songé, un temps, à devenir professeur d'anglais. Aujourd'hui, il est boucher.
Il est même probablement le boucher le plus célèbre de Brooklyn. Avec ses lunettes aux montures noires rétro et sa dégaine de nerd porté sur la bonne bouffe, le fondateur du Meat Hook (le crochet à viande) fait partie d'une nouvelle génération de bouchers qui dit vouloir réconcilier viande et environnement.

Au Meat Hook, posséder un diplôme en création littéraire et être un as dans le dépeçage des moutons n'ont rien d'antinomique.

«C'est un type de parcours conventionnel pour un boucher à Brooklyn, assure Tom Mylan. Un de mes deux partenaires possède un diplôme en histoire américaine, l'autre, un diplôme en littérature anglaise. Et la première bouchère qu'on a embauchée, Sara Bigelow, possède un diplôme en création littéraire et travaillait en relations publiques, mais détestait ça.»


Avec leur look aux accents vintage, leur chemise à carreaux et leur moustache, les bouchers du Meat Hook pourraient fort bien avoir l'air d'un des mille et un bands qui pullulent à Brooklyn s'ils n'étaient pas tous vêtus de tabliers tâchés de sang.

Passionnés de bouffe, constamment à l'affût de nouvelles techniques et auteurs de blogues épicuriens, ces néo-bouchers sont en train de rendre la profession branchée.

Un journaliste du New York Times a écrit, en 2009, que les jeunes bouchers aux avant-bras musclés «ont le charme brut des groupes indie», tandis que le New York Magazine n'a pas hésité à utiliser des mots comme «rockstar» et «sexy» pour les décrire.

Assez paradoxalement, un certain nombre de ces nouveaux bouchers sont en fait d'anciens végétariens. Ils en sont même venus à la bidoche à cause de leurs préoccupations environnementales. «Cela fait partie de l'intérêt général qui est désormais porté à la nourriture et à sa provenance», explique Tom Mylan, en citant des films comme Food Inc. et des livres comme Fast Food Nation ou Le dilemme de l'omnivore.

En général, ces nouveaux bouchers qui se font une fierté de connaître la généalogie des bêtes qu'ils dépècent prônent de manger moins de viande, mais de meilleure qualité.

Avant de saigner du cochon et d'ouvrir Meat Hook à la fin de 2009, Tom Mylan travaillait chez Marlow & Sons, resto-épicerie chic de Brooklyn.

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