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terrienne

la lettre hebdo de gérard charollois (20/02)

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La preuve par la Grèce
Les gouvernants actuels putréfient le monde.
Vous subissez le vertige des « Réformes », c’est-à-dire des régressions sociales, la destruction systématique et frénétique de la nature, et, fondant le tout, la dégradation moral de l’homme conditionné au culte de l’argent.
Ces gouvernants se paraient hier des masques d’une vertu sociale et écologique qu’ils ne prennent plus la peine de revêtir, s’assumant désormais dans leur nuisance et leur dépravation.
Plus de pacte écologique, renié immédiatement après avoir été signé, plus de compassion envers les plus vulnérables des humains, même plus de ministère de l’écologie suspendu pour cause de propagande électorale, preuve qu’un ministre ne sert pas à grand chose !
Voici venues la crise, la dette, la compétitivité, l’infinie croissance qui agitent les pantins de la politique et des médias.
Or derrière ces fléaux du jour ne se cache qu’une simple réalité : comment faire produire le maximum de profit pour les oligarques de la finance et des multinationales ?
Comment spéculer au plus vite et au plus fort au préjudice des espaces naturels et des peuples qui doivent être rentables s’ils veulent servir l’appareil de production ?
L’attention se focalise sur la Grèce dont les gouvernements de droite falsifièrent durant des années les comptes publics.
Comme tous les pays, elle est tenue de se financer sur le Marché, en empruntant auprès de la finance internationale, ne pouvant plus émettre une quelconque monnaie et étant sommée de privatiser, c’est-à-dire de remettre aux oligarques le bénéfice de l’activité économique au détriment de l’Etat.
Ce petit pays est loin d’être exemplaire dans sa gestion.
Les armateurs n’y paient pas d’impôts, le cadastre est absent, l’église orthodoxe est propriétaire de vastes domaines en étant exonérée de toute imposition foncière.
L’argent ne rentre pas dans les caisses publiques.
Or, du fait de la monnaie commune et unique, l’Euro, les autres pays de la zone sont concernés par une éventuelle faillite de l’état Grec.
Les deux grandes puissances européennes, Allemagne et France, dirigées présentement par les partis conservateurs, somment les Grecs de faire preuve de rigueur budgétaire.
Vont-ils demander une taxation des riches, une soumission de l’église aux lois fiscales et la diminution d’un excessif budget militaire ?
Nullement.
Il est vrai que la Grèce achète ses inutiles armes à la France et à l’Allemagne !
Loin d’imposer les armateurs et mieux de nationaliser les sociétés rentables pour qu’elles profitent au bien public, les dirigeants européens dictent leurs dogmes antisociaux à ce pays.
Il faut licencier les fonctionnaires, réduire les salaires de ceux qui échappent à la cure anorexique, abaisser le montant des retraites, ramener à 520 Euros par mois le smic pour un temps plein et bien évidemment privatiser !
De plans d’austérité en plans de rigueur, ces médecins de MOLIERE tueront le malade assurément.
Et surtout, le chef de l’état Français et son homologue germanique interdirent fermement à l’ancien premier ministre Grec de consulter par voie référendaire ses concitoyens sur l’adoption de ces plans de régression sociale.
Vous avez dit Démocrates, les agents de la finance ?
Oui, mais aussi longtemps que cela sert la propagande et garantit la prévalence des intérêts de la caste privilégiées.
La Grèce constitue un laboratoire de leur malfaisance.
Pour excuser les échecs de leur politique, ces calamiteux dirigeants invoquent la Crise.
BREJNEV et GORBACHEF, lors de la chute du système soviétique, n’y avaient pas pensé.
Ils auraient pu, à l’instar des héritiers du thatchérisme face au naufrage de leur système, arguer de la « Crise » pour expliquer les malheurs de leur peuple.
Non, la Crise ne les excuse pas. Elle les accuse.
C’est le fruit vénéneux de leur régime prévaricateur.
Que faut-il penser et faire ? C’est fort simple.
Exactement l’inverse de ce que ressasse la propagande de la droite de l’argent.
Point n’est besoin de croissance quantitative, car le monde produit suffisamment de biens de consommation.
Il faut de la redistribution, de la justice, du respect du vivant et non leur course à l’abîme matériel et moral.
Pour l’heure, les gouvernants et leurs régimes assassinent la nature et avilissent l’humain.
Ils veulent exporter et pour ce faire réduire le coût du travail, déréguler, supprimer les protections de la nature et de la santé.
Pour tant produire, tant spéculer, tant exporter, il leur faudrait plusieurs planètes et l’univers entier car leur soif de spéculation est inextinguible.
Mais, ça vous ne l’apprendrez pas dans les médias sous contrôle.

Gérard CHAROLLOIS

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