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Faire accepter les animaux par les propriétaires à logements

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Les propriétaires forcés d’accepter les animaux?
La SPCA plaide dans ce sens alors que Québec pourrait légiférer sur la question au printemps


Les SPCA recueillent environ 1600 animaux pendant la période des déménagements.


MISE à JOUR  Vendredi, 6 mars 2015 18:25  


La SPCA ne veut plus que les propriétaires de logement puissent interdire les animaux domestiques et demande au gouvernement d’inclure cela dans son projet de loi contre la cruauté qui sera présenté au printemps.

Le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, refuse de confirmer ou d’infirmer qu’il défendra aux propriétaires d’interdire les animaux de compagnie, se contentant de dire qu’il s’est inspiré des meilleures pratiques des lois de l’Ontario et du Manitoba.

Dans ces deux provinces, les propriétaires ne peuvent interdire les animaux domestiques, sauf s’ils causent des dommages ou dérangent d’autres locataires.

«On sent un courant favorable chez les parlementaires pour que les changements soient adoptés rapidement», a indiqué le ministre Paradis.

Droit du propriétaire ?

Le gouvernement a déjà annoncé son intention de modifier le Code civil qui considère, à l’heure actuelle, l’animal comme un bien meuble, au même titre qu’une chaise. Si les changements sont adoptés, les animaux deviendraient des êtres vivants doués de sensibilité et capables de ressentir la douleur.

L’Association des propriétaires du Québec estime que la clause dans les baux qui permet d’interdire les animaux fait partie du droit du propriétaire de choisir ses locataires.

«On est confronté à un nombre croissant d’animaux laissés à eux-mêmes et qui abîment le logement. Si le gouvernement veut modifier les règles du jeu, c’est certain qu’on va se faire entendre», argumente le président Martin Messier.

Champion de l’abandon


Avec une moyenne de 600 abandons d’animaux de compagnie par mois et 1600 abandons durant la période des déménagements, le Québec est la province où les lois sont les plus permissives en matière de sévices envers les animaux, selon un classement établi par l’organisme Animal Legal Defense Fund (ALDF). Seul le Nunavut fait pire.

«Je côtoie beaucoup de gens désespérés qui viennent faire euthanasier leur animal», s’inquiète Johanne Corbeil, propriétaire d’une clinique vétérinaire sur la Rive-Nord

«J’ai créé une page sur Facebook pour favoriser l’adoption, mais le nombre d’abandons est si grand que ce n’est pas suffisant. On n’a plus le choix, il faut faire changer la loi et sensibiliser les propriétaires», ajoute-t-elle.

«Il n’y a pas assez de propriétaires qui acceptent les animaux. Il n’y a aucune raison de se montrer aussi restrictif», ajoute Alanna Devine, porte-parole de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal.

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