Jovi1 0 Posté(e) le 9 septembre 2007 Il y a un dossier sur la vaccination des animaux de compagnies dans la revue virtuelle de protégez-vous... je suis abonnée et théoriquement, les article ne peuvent être reproduits mais je me dis que pour la bonne cause...et je voulais partager ça avec vous car selon moi tout le monde a le droit de savoir. veuillez ne pas copier cet article svp. je voulais le mettre pour les membres d'animalissimo vu que c'est privé. Laurence si tu as un problème avec ça tu le dit hein ******** Source : Protégez-vous septembre 2007 La carte postale dans la boîte aux lettres ne provient pas d’un ami. C’est le rappel de vaccination du chat. La perspective ne vous enchante guère, le minet n’aime pas ces piqûres annuelles. Pourtant, ce moment désagréable pourrait n’avoir lieu qu’aux trois ans... si l’industrie pharmaceutique et les vétérinaires prenaient le virage. Des cas de tumeurs malignes chez les chats et des études sur la durée réelle de l’immunité des vaccins ont suscité d’importantes remises en question au sein des vétérinaires nord-américains au cours des années 1990. Résultat: la révision complète des protocoles de vaccination. Nous avons communiqué avec 30 cliniques vétérinaires du Québec pour vérifier si ces nouveaux mots d’ordre avaient cours. Quels vaccins donner? Paru en août 2006 Par Chantal Gagnon Getty Images/PhotoDisc «On leur donne un vaccin de base, plus un vaccin contre la toux de chenil, un contre la rage et un contre la maladie de Lyme», nous a-t-on répondu dans une clinique vétérinaire de Montréal. Est-ce vraiment ce qui convient à un chien qui passe sa vie en ville ou en banlieue? Non, si on se fie à ce qui est enseigné à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal depuis environ huit ans. Au sein de la profession, la plupart des vétérinaires s’entendent sur les vaccins de base, c’est-à-dire ceux qu’on administre à tous les chats et chiens peu importe leur mode de vie, pour prévenir des maladies contagieuses et souvent mortelles. Les vaccins optionnels, quant à eux, diffèrent d’un animal à l’autre. Le vétérinaire doit tenir compte des habitudes de vie de chacun, donc du risque que le chat ou le chien attrape une maladie donnée. Puisque l’évaluation du risque n’est pas une science exacte, il est courant de recevoir des recommandations différentes d’un vétérinaire à l’autre. Mais il y a encore des vétérinaires qui donnent tous les vaccins, à tous les animaux. Par exemple, certaines cliniques nous ont recommandé le vaccin contre la maladie de Lyme pour notre chien urbain, et ce même si l’Institut national de santé publique du Québec estime que le risque d’infection est très faible. D’autres vaccins, notamment contre l’infection à chlamydia ou contre la giardiose, ne sont nécessaires que si la maladie sévit dans un élevage. Huit cliniques ont pourtant recommandé l’un ou l’autre. «Avant, on ne se posait pas de questions. Il y avait le vaccin de base et celui contre la rage. Puis les vaccins se sont multipliés et les vétérinaires les ont intégrés à leur routine sans se demander s’ils étaient vraiment nécessaires», relate Marie Le Cornec, médecin vétérinaire et professeure clinicienne à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. À quelle fréquence ? Paru en août 2006 Par Chantal Gagnon «Dans le cas du vaccin de base, on les vaccine de façon rapprochée quand ils sont petits, on fait un rappel à un an, et après aux trois ans», poursuit la vétérinaire. Ces nouveaux mots d’ordre ont été donnés après que des études eurent fait état de durées d’immunité supérieures à cinq ou sept ans pour certaines maladies. La faculté installée à Saint-Hyacinthe s’aligne clairement sur les recommandations de l’American Animal Hospital Association (AAHA) et de l’American Association of Feline Practitioners (AAFP), deux organismes hautement crédibles. Or, seulement cinq cliniques sur 30 nous ont donné une séquence de vaccination conforme à ce nouveau mot d’ordre. Pourquoi? Le problème réside, semble-t-il, dans le fait que la durée d’immunité inscrite sur la majorité des vaccins sur le marché est d’un an. «Quel vétérinaire va risquer de travailler sans se conformer au mode d’emploi imprimé sur l’emballage?», énonce le Dr Michel Pepin, président de l’Académie de médecine vétérinaire du Québec. Cela dit, les fabricants ne sont pas obligés de prouver la durée de l’immunité des vaccins; même l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), responsable de l’homologation des vaccins animaux, ne l’exige pas, exception faite de celui contre la rage, parce que la maladie est transmissible à l’humain. Il reste que, dans les faits, il n’y a pas de fondement scientifique à l’administration annuelle des vaccins de base. Et, comme d’autres de ses collègues, le Dr Pepin s’inquiète: «Si on ne vaccine pas les animaux chaque année, on ne les verra plus et on ne pourra pas faire de prévention.» Par contre, comme l’immunité des vaccins optionnels dure moins longtemps que celle des vaccins de base, l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec et la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal considèrent qu’ils doivent encore être administrés chaque année. Quelles sont les conséquences? Paru en août 2006 Par Chantal Gagnpn Getty Images/PhotoDisc Plusieurs vétérinaires, comme le Québécois Charles Danten et l’Américain Ronald Schultz, ont remis en question la nécessité de vacciner systématiquement. Dans son livre Cap: santé (Communications holistiques, 2006), un livre récent sur la vaccination des chats et des chiens, Manon Bonneau abonde dans le même sens et fait le point sur les différents aspects de la question. Selon l’auteure, les vaccins ne sont pas des produits sans conséquence; les effets secondaires existent et certains ont des répercussions à long terme. D’ailleurs, le lien statistique entre l’administration de vaccins et l’apparition de tumeurs cancéreuses chez le chat est établi. Même s’il est de l’ordre de un à trois par 10 000, les scientifiques trouvent la situation assez inquiétante pour poursuivre leurs recherches, car le seul fait de donner une injection au chat pourrait être responsable de la maladie. Par ailleurs, depuis 2002, on a signalé à l’ACIA 1791 réactions indésirables à la suite de vaccinations chez les chats et 4980 chez les chiens. Il n’y a pas lieu de s’alarmer, précise toutefois Alice Bouffard, docteure en médecine vétérinaire à l’Agence, car dans 70 % des cas, il s’agit de somnolence, de perte d’appétit, de symptômes similaires à ceux que ressent l’humain après une vaccination. Nous aurions aimé prendre connaissance de la nature exacte de ces signalements, mais la mission était quasi impossible, puisqu’il fallait d’abord obtenir la permission écrite des personnes et des entreprises concernées. Pourquoi les écarts de prix? Paru en août 2006 Par Chantal Gagnon D’une clinique à l’autre, nous avons observé que le prix des vaccins de base et de l’examen préalable peut varier du simple à plus du triple: pour un chat, il passe de 20 à 70 $, et de 32 à 90 $ pour un chien! Comment expliquer de tels écarts? Selon Marie Le Cornec, les prix diffèrent, mais le service rendu aussi. Michel Pepin insiste, quant à lui, sur le fait que les tarifs pratiqués au Québec sont beaucoup moins élevés que ceux que suggère l’Académie de médecine vétérinaire du Québec dans son guide tarifaire à l’intention des vétérinaires. Malheureusement, ce guide n’est pas accessible au public. Par ailleurs, la plupart des vaccins homologués par l’ACIA sont récents (moins de 10 ans) et les remises en question des protocoles de vaccination sont connues du milieu scientifique aussi depuis 10 ans. Pourquoi les compagnies pharmaceutiques tardent-elles à mettre en marché des vaccins dont l’immunité dépasse un an? Les intervenants auxquels nous avons posé la question ont répondu avec une belle unanimité que les études sur la durée d’immunité étaient longues et coûteuses à réaliser. Mais comme le marché a horreur du vide, nous avons appris en fin d’enquête que quelques vaccins de base dont la durée d’immunité déclarée est de trois ans viennent d’être approuvés par l’ACIA. Le virage amorcé il y a une dizaine d’années se concrétisera-t-il enfin? Chats et chiens: Vaccins de base et optionnels Nous avons élaboré le tableau suivant avec le concours de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec et de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. On y fait mention des vaccins de base, recommandés pour des maladies très contagieuses ou mortelles, et des vaccins optionnels qui devraient être donnés uniquement dans des situations où le risque d’attraper la maladie est réel. Il existe d’autres vaccins, mais il n’est pas recommandé de les administrer de façon routinière. Ils devraient être réservés à des situations particulières (élevage, épidémie, etc.). Le protocole peut varier selon le type de vaccin utilisé. Voici un lien vers le tableau : http://img50.imageshack.us/img50/1773/20060822two8.gif Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 9 septembre 2007 Merci!! Hélène xx Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
CachouCesar1 0 Posté(e) le 10 septembre 2007 Merci pour le partage d'informations Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Roméo1111 0 Posté(e) le 10 septembre 2007 Super ! merci pour l'info Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites