Kobi 0 Posté(e) le 11 septembre 2007 original SPEAK ici - Traduction International Campaigns) Pour la première fois, un établissement qui pratique la vivisection nous a fourni le nom, des photos et des vidéos de l'animal non humain qu'ils ont l'intention de maltraiter pendant plusieurs années. Ils nous ont aussi indiqué quelle forme allaient prendre ces mauvais traitements. Félix est le nom que le vivisecteur Tipu Aziz a donné au macaque qu'il a pour projet de maltraiter et de torturer au cours des prochaines années. L'ironie de ce baptême ne nous échappe pas. Tipu Aziz avoue n'avoir aucun sentiment pour les animaux, mais il a quand même choisi un nom pour cet animal qui va devenir son esclave. Aziz a reconnu ouvertement que si cela ne tenait qu'à lui, il tuerait des animaux pour pouvoir tester des cosmétiques. Il pense également qu'on devrait faire des expériences sur les Grands Singes. Depuis maintenant 3 ans, SPEAK lutte contre le projet de construction d'un nouveau laboratoire avec des animaux à l'université d'Oxford. Jusqu'à présent, nous avons pour ainsi dire combattu un concept, des briques et du ciment. Avec Félix, c'est un être vivant qui entre au cœur de ce combat. Car, en fait, nous ne nous battons pas contre un bâtiment, mais contre l'utilisation qui va être faite de ce lieu, et contre l'emprisonnement, dans le bâtiment actuellement en construction, rue South Parks, des animaux non humains qui vont y être maltraités et, à terme, tués. Des animaux comme Félix, qui vont être tués par milliers dans ce nouveau centre de recherche. Félix est le singe que l'on voit dans le récent documentaire de la BBC2 intitulé "Des singes, des rats et moi" ('Monkeys, Rats and Me'), diffusé le 27 novembre 2006, qui présentait le côté aseptisé, "acceptable", de la vivisection que les vivisecteurs veulent montrer au public. Félix était montré attaché à une chaise de contention, en train d'être conditionné par des techniciens de l'université d'Oxford pour s'habituer à sa future vie de torture. Pour la caméra, le "conditionnement" de Félix se déroulait "à son propre rythme" : les techniciens ne l'ont pas forcé à se mettre sur la chaise de contention ni à sortir de sa cage s'il ne voulait pas. Ceux qui ont pu voir la dure réalité de la vie dans ce laboratoire (alors qu'ils y travaillaient "sous couverture") et qui ont relaté leur histoire et ont montré des preuves au public pourront affirmer qu'il s'agissait d'une vision faussée de ce qui se passe réellement dans les laboratoires, un exemple frappant de non-objectivité des média. Vu le rapport de forces très déséquilibré qui existe dans une telle situation et compte tenu de la position vulnérable de la victime (sans parler du fait que le temps, c'est de l'argent, ce qui nécessite donc la soumission forcée de la victime), il semble assez évident que pour obtenir le contrôle de la victime, on doit utiliser la force et l'autorité. C'est ainsi que se fait le conditionnement de l'animal. Cela se traduit par l'exercice de la force et par des privations. Cela ne peut en aucun cas être un acte de coopération, mais toujours un acte de contrôle. N'oublions pas qu'aucun singe, aucun chien ou chat ni aucun autre animal, nous y compris, ne se porterait volontaire pour être mutilé, massacré ou empoisonné. C'est contraire à l'instinct de survie qui consiste à éviter la douleur et la souffrance, et bien sûr, la mort. Pour pouvoir exercer son contrôle, l'oppresseur doit donc avoir une victime soumise, le pouvoir d'un vivisecteur ou d'un technicien repose sur la peur qu'il ou elle peut exercer sur son sujet. La réalité de la vie de Félix est qu'il ne bénéficiera d’aucune douceur, d’aucun respect ni dignité de la part de ses tortionnaires. On lui apprendra à avoir peur. Il ne s'agit pas de déclarations fantaisistes de militants anti-vivisection, mais de faits bien documentés. En effet, ce sont des faits que nous avons exposés dans un article publié sur le site Internet de SPEAK, qui reproduisait la candidature (qui nous a été fournie par une personne du Ministère de l'Intérieur) d'un vivisecteur de l'université d'Oxford qui cherchait à pratiquer la vivisection sur des primates. Parmi les documents qui nous ont été fournis, il y avait des papiers qui prouvaient que la méthode habituellement utilisée pour soumettre les singes (afin de faciliter les expériences) consiste à les affamer. On peut dire que cela n'est pas très "humain" et ne laisse pas l'animal accepter son conditionnement "à son propre rythme". Il s'agit du recours à la brutalité, à laquelle Félix a sans aucun doute été soumis et qu'il devra continuer à endurer jusqu'à sa mort. Au moment où le documentaire de la BBC2 a été tourné, Félix devait subir une opération du cerveau. Nous pensons que si cela n'a pas déjà eu lieu, l'opération de chirurgie invasive qui consiste à poser des implants dans son crâne va avoir lieu d'un jour à l'autre. Au cours des 2 prochaines années, Félix va être confiné dans une petite cage, complètement isolé, et devra subir une longue succession de tests. Cela ne veut pas dire qu'il sera attaché sur une chaise de contention pour s'amuser. Cela veut dire qu'il sera torturé. Actuellement, nous ne savons pas combien de temps Félix va vivre. Il se peut que sa vie ressemble à l’existence pitoyable des "Oxford 2", c'est-à-dire des 2 macaques dont on a trituré le cerveau lors d'opérations chirurgicales et qui ont enduré 15 ans de maltraitance et d'emprisonnement dans les laboratoires de l'université d'Oxford. En revanche, une chose est certaine : si nous n'agissons pas maintenant, Félix ne reverra jamais le monde extérieur ni aucun de ses congénères. Félix va vivre, va être maltraité et finalement mourir sans jamais avoir connu la liberté, qui est cependant son droit fondamental. Souvenez-vous de George, rendu aveugle et méprisé par un vivisecteur d'Oxford. Le même vivisecteur qui a fait l'objet d'une enquête de police pour cruauté envers un macaque nommé Jez. Souvenez-vous aussi de Bjee, une autre victime des expérimentateurs de l'université d'Oxford. Il est vital qu'on n'oublie pas Félix. C'est sa seule chance de survivre aux sévices infligés par ses tortionnaires. Il est impératif que nous nous battions pour Félix et pour son droit à la vie ! Pour son droit de vivre sans souffrance... Félix n'est pas un matricule. C'est un individu, tout comme tous les autres animaux enfermés et maltraités dans l'université d'Oxford. Nous savons qu'il est trop tard pour les "Oxford 2", mais il n'est pas trop tard pour Félix. Il ne faut pas que l'université d'Oxford puisse nous tromper en disant qu'ils l'ont tué, comme ils l'ont fait pour les "Oxford 2". Nous savons qu'ils veulent maintenir Félix en vie afin de l'exploiter aussi longtemps que possible, mais nous devons tout de même agir immédiatement si nous voulons avoir une petite chance de lui sauver la vie. Une vie qui n'a pas à être passée emprisonné dans les laboratoires de recherche fortifiés de l'université d'Oxford, où il va souffrir et mourir isolé. Sa vie lui appartient, à lui et non à Tipu Aziz, ni à l'université d'Oxford. Les "Oxford 2", George, Jez et Bjee ont souffert et sont morts entre les mains de leurs tortionnaires. Mais Félix, lui, est vivant et il est maltraité et va continuer à être maltraité au cours des 2 prochaines années au moins. Aidez-nous à lutter pour Félix. Toute personne préoccupée par le sort de Félix doit nous rejoindre dans notre "Combat pour Félix". Envoyons un signal fort et clair à l'université d'Oxford pour qu'ils comprennent qu'ils auront du fil à retordre s'ils pensent qu'ils peuvent maltraiter Félix pendant plusieurs années avant de le tuer ! SPEAK a un message pour l'université d'Oxford : "Nous savons que vous avez l'intention de faire des expériences sur Félix pendant au moins 2 ans, probablement plus. Si, pour une raison ou pour une autre, vous pensez que votre intérêt est de tuer Félix prématurément, réfléchissez à deux fois. Ou si Félix venait à mourir mystérieusement, alors nous vous invitons à réfléchir sérieusement à cette éventualité. Le public britannique verra cet acte d'un mauvais oeil et si vous choisissiez de le faire, SPEAK se souviendra toujours de cet assassinat." "Il faut un courage rare pour se libérer de l'endoctrinement institutionnel d'un système qui pousse les gens à croire qu'il n'existe aucune autre manière valable d'acquérir des connaissances scientifiques que de s'accrocher à une mauvaise science qui sévit depuis plus de 100 ans." Kobi. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kobi 0 Posté(e) le 11 septembre 2007 Voici le vidéo de Félix: http://www.speakcampaigns.org/felix/fighting_for_felix_video.php Kobi. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites