pacemaker91 0 Posté(e) le 6 avril 2016 Des squatteurs, menacés d'expulsion, tiennent un restaurant "freegan" ou "déchétarien", dont le menu est concocté avec des invendus du marché de Rungis, sous le périphérique parisien, le 25 mars 2016Au milieu d'un bloc de béton soutenant le périphérique parisien, une porte entrouverte : dans ce local municipal abandonné, des squatteurs menacés d'expulsion tiennent un restaurant "freegan" ou "déchétarien", dont le menu est concocté avec des invendus du marché de Rungis.Dans une pièce de la taille d'une église --1000 m2, 8 mètres sous plafond--, plongée faute de fenêtres dans une semi-pénombre, tables, canapés et tapis récupérés chez Emmaüs, éclairage minimaliste et musique douce donnent à l'endroit une chaleur qui contraste avec la froideur du béton. Autour du grand plan de travail, la dizaine de bénévoles du "Freegan Pony" s'affaire."Velouté céleri pommes noisettes", "gratin pommes de terre et légumes", "compote de pommes et chocolat". Près du menu unique écrit à la craie sur le tableau, la liste des "rescapés": 110 kilos de petits oignons, 52 kilos de pommes golden, 56 kilos de choux chinois... une liste chaque jour différente avec laquelle il faut improviser.Des aliments récupérés notamment le vendredi auprès des grossistes du marché d'intérêt national de Rungis, près de Paris, qui donnent ce qu'ils ne peuvent légalement plus vendre mais reste comestible.Lire la suite gaspillage alimentaire Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites