Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Babz1

De mémoire de chèvres

Messages recommandés

Beetlejuice:

Ce jour là, alors que j'étais tranquilement en train de re-mâcher l'herbe tendre que j'avais mangé plus tôt, un troupeau de grandes biques brunes est passé à côté de mon pré. Elles sont restées à distance, elles étaient très bizarres et n'avaient pas l'air fréquentables: de toutes façons, les nouveaux animaux que je rencontre me veulent toujours du mal alors je me serais bien passé de faire connaissance...

Mais voyez-vous, ma soeur - allez donc comprendre une fille ! - est subitement devenue toute raide sur ses pattes en les voyant, a commencé à trembler et sans prévenir -d'un coup, comme ça! - elle s'est mise à cavaler vers eux...

A partir de là tout s'est enchainé tres vite. Les biques-des-bois se sont tétanisées de surprise et l'une d'elles a sifflé: un sifflement à la fois rauque et sonore comme je n'en avais jamais entendu. Ma soeur, continuant sa course, est passée sous le fil-blanc-qui-brûle à toute berzingue.

Évidemment, il s'agissait de ma soeur: seule créature au monde à n'avoir jamais essayé de me maltraiter. Quelque soit sa nouvelle lubie, je ne pouvais pas la laisser m'abandonner... Alors je l'ai suivie.
Il fallait voir la tête des autres biques quand elles ont entendu le vacarme soudain de ma cloche, et la débandade qui a suivi: toutes mortes de trouille, elles ont détalé encore plus vite que des ânes!

Ma soeur les a pourtant suivies longtemps encore, de loin. Même quand on ne les apercevait même plus entre les arbres de la forêt, elle a continué à courir, et moi à lui courir derrière...
Quand elle n'a plus eu de souffle et que les forces de ses pattes l'ont abandonnée, elle a enfin ralenti, puis s'est écroulée.

Un grand mur de pierre s'élevait devant nous, au coeur de la forêt. On n'entendait plus les bruits du monde des Hommes, on ne distinguait plus non plus la trace des biques qu'avait suivies ma soeur. Cela faisait déjà un moment que la lumière du ciel ne filtrait plus à travers les feuilles des arbres.

Nous étions perdus, tout seuls et épuisés quelque-part dans la Montagne.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon sang Babz mais est-ce que tu veux nous tuer ? C'est pire que Grey's Anatomy ton histoire ! ererjfgejzg

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est vrai là tu exagères, tu mets nos nerfs à rude épreuve. On VEUT la suiteeeeee !!!!!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

ben oui on va pas bien dormir nouuuus zerzer

Spoiler:
 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Spoiler:
 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites



Babouyou:

J'ai continué à les chercher , sans relache. Je suis montée haut dans la forêt, hors des sentiers de rando. J'ai imprimé des dizaines d'annonces que j'ai placardées dans les commerces ou les clubs, que j'ai déposé dans les boites aux lettres. J'ai contacté des éleveurs de moutons et de chèvres, m'accrochant à l'espoir que si jamais mes cabris perdus croisaient d'autres bêtes, leur instinct grégaire les pousserait à rejoindre le troupeau. J'ai même contacté les chasseurs, mais aucun d'eux ne les avait aperçus.

Six jours apres la disparitions d'Ama et Beetle, il y a eu la foire annuelle aux chèvres et aux moutons dans un village voisin. J'y suis allée évidemment, dès 8h du matin. J'ai posé mes affiches dans toute la foire, j'ai fais la déco de la buvette à moi toute seule avec la tronche de mes cabris, j'ai discuté avec les gens du coin, et les gens du métier. Aucune trace de mes chèvres, mais la moitié du canton a mon numéro de télephone au cas où....

J'en ai eu, de faux espoirs... Je sais maintenant qu'une grande chèvre blanche et sa fille vivent depuis deux ans sur la montagne d'à côté, au dessus de chez moi... Et qu'aux Clefs, les chèvres d'un particulier s'échappent parfois pour aller brouter au bord de la route. Que ça arrive, ici, que des chèvres s'enfuient dans la montagne et vivent plusieurs mois, ou plusieurs années là haut. En général, elles deviennent sauvages et ne se laissent plus jamais approcher, puis finissent par ne plus réapparaitre aux yeux des hommes... Disparues... Avalées par leur montagne chérie.

Mais ces biques là sont de grandes bêtes, adultes, habituées au climat d'ici, et elles partent en général en plein été , pendant l'alpage. Et puis ces histoires que les gens me racontent pour me rassurer avaient lieu avant le retour du Loup. Que vont bien pouvoir faire deux chevreaux croisés naines, vieilles de même pas dix mois et élevés au foin en Provence, que vont-ils pouvoir faire dans ce pays sauvage au climat hostile alors que l'hiver et le loup ne sont plus très loin ? Est-ce vraiment une bonne idée de garder Espoir ?

La gorge nouée, j'ai appelé pour annuler la commande d'une sonnette pour Amalthée...

________________________

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je reste pendue à ce post en espérant que tu vas les retrouver...
En même temps, si Marie a dit que ça faisait du bien de savoir la fin, tout n'est peut-être pas perdu ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
<<M. Séguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres.
Il les perdait toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C'était, paraît-il, des chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté.>>
Alphonse Daudet, La chèvre de Monsieur Seguin, Lettres de mon moulin (1866)


<<Moi, je répondais de mon mieux à toutes leurs questions,
donnant sur mon ami les détails que je savais,
inventant effrontément ceux que je ne savais pas.>>
Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin (1866)


Vous connaissez tous "La chèvre de Monsieur Seguin" ? en voici une autre version...
Quelle que soit l'issue , "savoir" est toujours un soulagement ... dsdd

____________________________________


Amalthée:

Les Chamois ont eu peur de mon frère. A cause de sa cloche. C'est normal, c'est l'instinct, je ne leur en veux pas.

J'aimerais juste les retrouver au plus vite. Je n'essaierai pas de redescendre chez les chevaux et les Hommes maintenant que je suis là, et quand bien même je le voudrais, je n'en aurai plus la force: quelques jours apres notre départ, mon frère a voulu monter sur les rochers, plus haut que moi, et ses mouvements ont décroché une pierre qui a dévalé la pente en roulant, a rebondi sur un escarpement, et est venue pe frapper avec une force et une vitesse ahurissantes. La violence du choc m'a jetée au sol et coupé la respiration, et quand j'ai enfin pu me relever, j'ai dû marcher sur trois pattes car la quatrième me faisait atrocement souffrir.

De jour en jour, le froid s'intensifie, et je dois faire attention à toujours bien replier mes pattes sous mon ventre pour dormir. Je le sais depuis que l'autre jour je n'ai plus pu me lever car mes sabots étaient gelés. La douleur était intense et toute autre sensation avait disparu; heureusement, ça s'est arrangé plus tard dans la journée, en même temps que la croûte blanche de givre recouvrant la mousse des bois a disparu.

L'herbe devient sèche et fade, les arbres colorés perdent leurs feuilles: bien que la nourriture se fasse de plus en plus rare et de plus en plus pauvre, nous avons besoin de manger de plus en plus car le froid et les kilomètres nous creusent le ventre.

De temps en temps, un nuage traverse la forêt et l'air devient opaque et blanc. Dans ce brouillard, nous n'entendons ni ne voyons où nos pas nous mènent, et nos poils frissonnent à cause de l'humidité. Pour nous qui sommes habitués à l'air sec et limpide de Provence, c'est une sensation fort angoissante.
Il pleut aussi de plus en plus souvent, et moi je n'ai jamais aimé la pluie. Elle donne froid et rend les pierres et les troncs glissants. Au début, nous restions sous la ramure d'un sapin quand il pleuvait, mais maintenant la faim finit toujours par nous tirer hors de notre abri.

Pire encore: un jour la pluie est devenue épaisse et blanche et très froide. Elle s'est accumulée sur le sol, sur les branches des sapins, entre les rochers, et a fini par recouvrir le monde.
Quand la couche de neige a dépassé la hauteur de nos pattes, nous avons dû commencer à nous déplacer par bonds. Nous n'avions alors pour nous nourrir que les branches nues des plus jeunes arbres qui dépassaient parfois de ce cauchemar immaculé ; et les points d'eau encore accessibles étaient devenus de la pierre froide et translucide

Nous étions maigres et fatigués, nous avions faim, et froid, et soif. La fin de tout ça nous paraissait préférable.
Couché ensemble sous notre sapin, nous attendions la Mort comme une délivrance.

Au loin, tres loin au dessus de nous, un long hurlement sinistre s'est fait entendre...
"Houuuuuuu! Houuuuuuuuuuu!"
Je le reconnais, il est inscrit au fond de mon instinct: un loup. La Mort. Enfin.

Plus loin encore, et plus faible, une voix familière, portée par le vent depuis le pied de la montagne, répète mon nom...
"Amaaaaaaa! Aaamaaaaaa!"
Je la reconnais, elle est inscrite au fond de mon coeur : c'est la voix de mon humaine.
Elle ne m'a pas oubliée...! Je peux au moins mourir comme j'aurai vécu: fière et orgueilleuse.

L'orgueil des chèvres blanches dont l'histoire sera contée...


_____________________________________



Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

ç'est pas parceque je connais la fin qu'elle est heureuse dsdd

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Babouyou:

Pablo passe l'hiver dans un pré avec abri de la même pension. Pour rejoindre son enclos, je dois longer un peu de la montagne où mes chevreaux sont "partis".

Depuis que la neige est arrivée, j'ai abandonné à la fois mes recherches et l'espoir qu'ils reviennent un jour.
Pourtant, je n'ai pas encore pleuré pour eux... Chaque semaine, en allant voir mon cheval, je m'arrête quelques instants et parcours des yeux l'orée du bois; et quand tombe le soir, et que les bruits de la petite ville se font plus discrets, il m'arrive de les appeler, les mains en porte-voix: "Amaaaaaaa! Aaaamaaaaa!" ....

C'est stupide... ils sont certainement déjà morts et plus le temps passe plus cette certitude grandit.

Je n'ai pas encore réussi à les pleurer et cela me trouble. Je n'arrive pas à en faire mon deuil.


______________________

Fin du second chapitre ..... dsdd

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si ce n'est pas la fin de l'histoire..... c'est qu'il y un peut être un miracle ==^ !!!!!!!!!!!!!!?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
bin mince, je suppose que je ne suis pas la seule les larmes aux yeux devant mon pc?

La suite Babz, .....siouplait!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Babz a trouvé qu'on délirait trop sur le forum et elle a décidé de nous déprimer en fait edez

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'était en effet pas jouasse ... désolée .... dsdd

Une page qui se tourne... début d'un nouveau chapitre que je pourrais appeler "Le bon pasteur" .....

*********************************************************************************

Babouyou:

J'ai pleuré pour eux.
J'ai pleuré pour eux un soir en voiture, en rentrant des écuries. J'ai réalisé tout à coup que je ne les reverrai plus jamais , mes cabris, mes bébés. Je les avais attendus et élevés, ils m'avaient mise hors de moi et fait sourire tant de fois en même pas un an ... C'était mes bébés et je ne les reverrai jamais .

"Mes" bébés, peut être même pas .... En y réfléchissant, ils ne m'avaient jamais vraiment appartenu: Beetle était "le bouc de Pablo" - ou peut être finalement "le frère de sa sœur" ; et un être possédant une personnalité aussi grande et fière que celle d'Ama ne pouvait pas décemment "appartenir" à un vulgaire humain.

Ils appartenaient au Monde et maintenant, ils étaient retournés à la Terre .

Mon boulot d'hiver sur les pistes de ski se terminait avec le retour du printemps . De la neige, qui avait recouvert le paysage non stop depuis Novembre, il ne restait que quelques plaques éparses dans les endroits abrités du Soleil. Ca avait été, parrait-il, un hiver "exceptionnel tant en enneigement qu'en durée".

Pour moi c'était le moment de nettoyer et de clôturer cette grande friche tout à côté de chez moi dont les propriétaires m'avaient accordé l'usage pour mon cheval. Début Avril, Pablo -accompagné d'une des anesses de Fif, le patron de la pension- a donc pris ses quartiers à 50 metres de chez moi, dans une première partie de l'immense parc que je devais encore finir de clôturer.

J'ai aussi pu me consacrer à la recherche de boulot pour la saison estivale: j'ai trouvé pour Juillet un poste d'animatrice pour une colonie de Vacances dans les Vosges; et pour Aout et Septembre, grâce au bouche-à-oreille et à mes collègues de cet hiver, une place en Or massif dans un refuge de montagne tenu par un vieux berger-rocker! C'est là qu'il nous formera, ma chienne et moi, au métier de berger...!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

c'est triste pour tes chèvres mpop

en tout cas ton histoire est trés prenante drffe

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
J'allaisposer la même question que Ln????

Mince, c'est dur à lire cette fin!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Babouyou:

Dix-sept Avril. Il a plu ces derniers jours, mais aujourd'hui le temps est magnifique. Je me suis levée tôt pour en finir avec cette fichue clôture.

L'équivalent d'un escalier de 400 marches en longueur, sur une largeur d'au moins 200 metres! Autant dire que ça en fait du dénivelé, et du ruban, et des piquets à monter jusqu'en haut! Pour un peu je me serais comparée à Jesus, avec mes fagots de piquets qui m'écorchaient l'épaule et dont le poids me faisait trébucher... Si j'avais su alors , ce qui m'attendait...!

La douce chaleur du Soleil, le chant des oiseaux et la fraicheur de la rosée ne sont pas de trop pour me donner du courage et font un bien fou au moral après de longs mois d'hiver. Il est plus de midi quand je visse péniblement mes derniers isolateurs. Je suis déjà fourbue, j'ai faim, mais je veux à tout prix finir avant d'aller manger.

Plus que quelques mètres, allez: deux ou trois isos, un ou deux piquets, le ruban à enfiler là dedans et ...

C'est à ce moment là que mon téléphone portable a sonné ...

___________________________



Me tentez pas les filles! vous savez quel jour on est ...! edez

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Vous croyez que vous avez été assez sages pour avoir la suite ?

............................
................


Beetlejuice:

Couchés l'un contre l'autre sous notre sapin, nous attendions la mort.

Un bruit de broussailles....
Ça pouvait bien être un loup - qu'importe...
Ou peut être un humain ...?

Un sifflement sonore maintenant...
Ça me rappelle quelque-chose: je l'ai déjà entendu quelque-part, un jour, ce sifflement...
Oh! Je m'en souviens: le jour où on est partis ...!

Le Chamois est sorti de sa cachette, le corps tendu, le regard vissé sur nous, et a tapé du pied d'un coup sec.
Couchée contre mon flanc, ma sœur a relevé la tête et a bêlé doucement.
L'autre a sifflé de nouveau, tandis que ma petite sœur le regardait d'un regard à la fois triste et serein.
On aurait dit qu'elle n'avait attendu que de les revoir pour mourir...


__________________________________





gfgsd

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon..... un autre alors ? edez

(Attention, là il va falloir vraiment les lire dans l'ordre ! )

Babouyou:

"Bon sang, qui est-ce qui m'emmerde à un moment pareil, c'est pas possible!?"
C'est à peu près ce que j'ai pensé en fouillant hâtivement chacune de mes poches à la recherche de mon téléphone. Dans ces cas là vous savez, ce que l'on cherche est toujours dans la dernière!

Un peu énervée, je mets enfin la main sur l'engin hurlant et décroche in extremis de mes doigts sales et douloureux...

C'était Fif, le patron de l'écurie où Pablo a passé son automne et son hiver...

________________________

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
gfgsd
Baaaaaabz ? Gentille jolie Babouyou ? tu veux bien nous mettre la suite STP ? (plus sage que ça après c'est faux-derche alors je peux pas lol)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ah Clemss ! moi je trouve ça tres amusant pourtant ! :o

Amalthée:

C'était une femelle, comme moi. Je le sentais: c'était une maman.
Peut être qu'elle a cru que nous étions des petits chamois.
Peut être que sa curiosité l'a emporté sur sa méfiance .
Elle s'est approchée de nous deux pour nous sentir, nous a poussés de son museau, tandis qu'autour d'elle d'autres chamois nous apparaissaient, les uns après les autres.

Mon frère s'est levé le premier, faisant sonner sa cloche: les chamois se sont écartés à ce bruit mais ne se sont pas enfuis.
Dans l'état où nous étions nous ne pouvions pas être une menace, cloche ou pas.
Puisant dans mes dernières ressources, je me suis levée à mon tour et j'ai marché vers eux.




____________________________

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ps tu vois il y en a au moins 3 qui sont suspendues à ton récit!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites


...
...
...

Babouyou:

"Salut", qu'il m'a dit. "Je crois qu'on a retrouvé tes chèvres!"


___________________________



En spoiler pour ne pas que vous lisiez dans le désordre par mégarde drffe
Sinon vous allez encore me dire que vous êtes perdus .... ^^

La suite plus tard .... biz
J'ai toujours pas mangé ^^'

Edit: spoiler enlevés!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pendant que ça cuit .... edez



Amalthée:

Ça a été difficile de les suivre au début, faibles comme nous étions, mais ils nous avaient redonné un peu d'espoir.

En suivant leur exemple, nous avons appris à marcher dans nos traces pour ne plus se fatiguer dans la neige.
Nous avons appris à racler l'écorce sucrée des jeunes frênes, et à savoir où creuser la neige pour trouver de la nourriture.
Nous avons appris à repérer les petits ronds sur la surface gelée des points d'eau, là où les derniers animaux à avoir bu avaient fragilisé la glace de leur souffle...


______________________________

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...