Chien et Chinchilla?

[Invité]

Alors voilà, je vous explique, J'ai récupéré mon ancienne chienne, et je me demande si elle va s'entendre avec mon chinchilla de 5mois?
Je vous remercie pour vos réponses
Si vous avez déjà eu cette expérience ...
Merci de m'aider

[cindy2chinchillas 0]

Je pense que ça dépendre du caractère du chien et de ton chichi.

Moi personnellement ma chienne s'en fou des Chinchillas , quand ils sont dehors avec ma chienne, elle renifle mais voilà sa s'arrête là. Et les chinchillas idem, elles font leur petite vie ...

Voilà tu peux essayer tout doucement, laisse ton chien dans la même pièce, laisse le renifler à travers le grillage, ... et regarde comme ils se comportent.
Après selon tes observations fait sortir ton chichi, mais soit très attentive et surveille bien.

Voilà pour ma part, mais attend un peu voir si d'autres personnes viennent sur ton post pour donner leurs avis

[Invité]

Cela va dépendre de ta chienne. Nous avons des membres ou leurs chichis sont coucher avec le chien.

[Flixie 0]

Celà dépend complètement de ton chien, ma bulldog s'en fou je dépose même un bébé chichi sur sa tête mais le lévrier l) impossible le chinchilla ferait pas long feu mais je dirais dans le doute s'abstenir, vois déjà s'il va vers la cage ou non, haute surveillance ;-)

[Invité]

Lol ok , sa serais super !! Merci pour vos reponses, j'attend un peu.. On vera dans 1ou 2 semaine si ma chienne accepte bounty. et vis et versa

[Invité]

Cela dépend de l'age, la race et le caractère de la chienne.

Les facteurs qui influent sur la facilité d'une telle cohabitation sont de deux ordres:

-un chien particulièrement réactif, de par son tempérament, à certains patrons-moteurs de prédation (en particulier dans certaines races sélectionnées pour l'intensité de la réponse à certains patrons-moteurs)

-une imprégnation plus ou moins bonne/carencée (mise en contact avec un grand nombre d'espèces animales différentes avant les 12 semaines du chiot)

Si mise en contact il doit y avoir, cela doit se faire progressivement et avec prudence, et sur le long terme, toujours sous surveillance, en gardant à l'esprit que le chien est un prédateur et que le chinchilla a un comportement de proie, qui peut induire certains comportements instinctifs chez le chien. Toutefois, avec le temps et l'habitude, le chinchilla peut passer de "proie" à "espèce-amie" chez le chien. Cela dépend vraiment du chien.

[Invité]

Ok merci

[cindy2chinchillas 0]

-au niveau de l'inné, le fait que la chienne soit d'une race sélectionnée pour développer certains "patrons-moteurs", qui sont impérieux et s'auto-satisfont et contre lesquels on ne peut pas faire grand-chose: par exemple, mes pinschers, qui sont des chiens créés au départ pour la destruction des rongeurs, vont adopter envers eux un comportement de prédateur (geste instinctif de chercher à assommer la proie, puis prise de la mort au niveau du cou), raison pour laquelle ils ne sont jamais en contact

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi Daphné (sans vouloir t'offenser, juste donner mon avis sur ce point là).
Trop de personne on le même point de vue que toi sur les chiens de catégorie.
Je vais te donner qq'q exemples :

-Le lévrier: est un chien de vitesse, mais si tu ne l'entraîne pas et que tu ne l'habitue pas il ne courera pas plus vite qu'un autre.
-Le Golden retriever: malgrés ces pattes palmées qui lui permette d'être à l'aise dans l'eau, certain ne mette pas le bout de la patte (encore une histoire d'habitude).
-Idem pour les chiens "d'attaques", de chasse, de sauvetage, ...

Tous ça pour dire que même si la race d'un chien est fait pour une activité quelconque (chasse, attaque, eau,... ), si tu ne l'éduques dans ce sens là, il ne fera rien.

Après comme tu dis se sera selon le chien, et de l'éducation que lui aura donné, et pas selon la race.

A mon avis

[Invité]

Je suis d'accord avec toi !!
c'est sur,suivant l'éducatation du chienil s'habituera ou non a un autre animal

[Invité]

Non, l'éducation ne peut pas corriger ce qui est prévu dans la génétique du chien. Par exemple, un border collie est un chien de travail qui a besoin de x heures d'activité par jour parce que c'est inscrit dans sa génétique et l'éducation ne peut pas en faire un chien calme et pouvant se contenter d'une demi-heure de promenade par jour, c'est contre sa nature.
On ne peut pas tout faire avec un chien, d'où la nécessité de choisir le chien en fonction des conditions de vie qu'on peut lui offrir, faute de quoi on a tous les problèmes comportementaux qui existent chez le chien et qui sont souvent les premières causes des abandons.
Donc, ne pas croire que l'éducation fait tout et qu'à partir de n'importe quel chien, on peut obtenir l'animal qu'on avait souhaité niveau comportemental: l'imprégnation et l'éducation jouent un role énorme mais ne peuvent pas aller contre la génétique.
On peut simplement rediriger les comportements génants vers des activités ludiques, mais pas les abolir.

Un patron-moteur est une séquence comportementale innée: c'est "un comportement génétiquement prédéterminé, inné, qui n'a pas besoin d'etre appris pour s'exprimer, mais qui a besoin d'apprentissage pour se perfectionner, et qui est autorenforcé" (Joel Dehasse). Ce qui ne veut pas dire qu'il va etre présent à un meme degré chez tous les chiens d'une meme race, mais qu'il fait partie du caractère inné du chien et peut se manifester.
Et l'éducation ne peut pas aller contre car le chien s'auto-satisfait en obéissant à ces patrons-moteurs, c'est comme s'il s'auto-récompensait, et il ne peut pas faire autrement que d'y répondre.
Tous les pinschers n'essayeront pas de trucider le moindre mulot à leur portée, mais un grand nombre de pinschers le feront, car cette attitude correspond à un plan-séquence inscrit dans leur génétique à des degrés divers, et obéir à cette pulsion les récompense par le mécanisme de l'auto-satisfaction. L'imprégnation permet d'inhiber ce comportement, mais elle doit intervenir dans les premières semaines de vie, et elle n'élimine pas les comportements de prédation en toutes circonstances.

Tous les chiens répondent aux memes patrons-moteurs (prédation/attaque), mais ce qui distingue les races, c'est le fait qu'elles aient été sélectionnées pour y répondre avec plus ou moins d'intensité. L'éducation n'est pas la condition intrinsèque de l'apparition de la réponse, mais intervient pour l'optimiser, l'encadrer et la renforcer. Elle peut rediriger sa manifestation en activité ludique s'il s'agit d'un comportement génant, mais difficilement l'abolir.

Cela n'a rien à voir avec la catégorisation des chiens: un pit-bull réagira aux memes patrons-moteurs qu'un berger allemand (ou un pinscher, qui se prend souvent pour un chien de garde) qui aboie derrière son portail parce qu'il s'auto-satisfait par ce comportement (et obtient gain de cause car la personne s'éloigne). La catégorisation, sur un plan purement génétique, est une aberration: il n'y a pas de patrons-moteurs spécifiques pour eux en faisant des chiens dangereux. Un chien est dangereux s'il n'a pas été correctement imprégné (socialisé): étant donné que chaque "catégorie" humaine (enfant/adulte, homme/femme, mais aussi personne porteuse de canne ou en fauteuil roulant, personne en surpoids,...) lui apparait comme une espèce distincte des autres, le fait de n'avoir pas été en contact avec des personnes de tel ou tel type dans le plus jeune age, peut lui faire considérer tel type particulier (comme un enfant s'il n'en a jamais cotoyé) comme une proie pouvant etre chassée. Cela n'a strictement rien à voir avec la génétique: il n'y a pas de chiens qui naissent dangereux, mais des chiens mal imprégnés qui peuvent (pas qui auront forcément, tout dépend de leur adaptabilité et intelligence propre, qui peut corriger une imprégnation carencée) avoir un comportement de prédation envers certains hommes, ou envers d'autres chiens (c'est le grand chien qui met à mort le petit en le secouant par le cou car le prend pour une proie et non pas un membre de son espèce) ou envers d'autres animaux (comme ce doberman à l'adoption à qui il fallait impérativement une famille sans chat car n'avait qu'une idée en leur présence: les massacrer).

Aimer l'eau n'est pas un patron-moteur inscrit génétiquement chez le chien, mais le chien va avoir une facilité d'évolution particulière dans l'élèment aquatique pour peu qu'elle soit encouragée, et cette facilité associée à la réponse à certains patrons-moteurs de prédation (qui sont différents en fonction des races, certaines ayant été sélectionnées, par exemple, pour que le plan-séquence de la prédation exclue l'étape de la mise à mort, ce qui est possible par le fait que le comportement de prédation est absolument distinct de l'instinct de survie consistant à chercher à se nourrir) va donner un chien qui avec le travail excellera dans la chasse au gibier d'eau. Certains lévriers sont spécialisés dans la chasse au lièvre,...

Bien sur que l'imprégnation (ou l'éducation) joue un grand role, mais si vous mettez un chien type ratier, chien de chasse, lévrier, teckel, avec un rongeur, ça ne passera pas aussi facilement qu'avec un chien qui n'a jamais été sélectionné au cours de son évolution pour avoir tel ou tel comportement de prédation (qui, chez le chien domestique, correspond à un certain nombre de plans-séquences complètement distincts de l'acte de se nourrir).

Le chien, durant ses premières semaines de vie, considère tous les animaux qu'il cotoie comme des espèces amies, donc un jack russell qui a été élevé avec des rats pourra très bien ne pas y toucher une fois adulte. Néanmoins, si vous avez une maison pleine de rats, il vaut mieux envisager l'adoption d'un bouledogue français adulte (ou d'un batard ou corniaud, qui sont encore les meilleurs chiens de famille car pas de sélection pour répondre avec intensité à tel ou tel patron-moteur) que celle d'un ratier adulte en pensant que l'éducation fait tout, parce qu'il risque d'y avoir certains soucis. Parce que le fait de voir courir un rat va entrainer l'actualisation d'un plan-séquences inné (id est, que le chien n'a pas besoin d'avoir appris pour manifester, pas qu'il le manifestera à tous les coups et avec la meme intensité pour tous les chiens) consistant à assomer le rat de ses pattes avants et à lui briser les cervicales (exactement, le comportement qu'ont nos chiens quand ils jouent avec une peluche, et certains plus que d'autres). Le fait de gronder le chien n'aura pas une pleine efficacité car sera contrebalançé par le fait qu'en répondant à un patron-moteur, il s'auto-récompense, ce qui le pousse à renouveler son comportement. Le propre d'un patron-moteur est de s'auto-renforcer.

Deux choses peuvent donc rendre dangereuse la cohabitation chien/chinchilla (entre autres facteurs: chien hyperactif incapable de controler son excitation et sans inhibition à la morsure, chien qui veut jouer avec et risque de le blesser, vieux chien aux capacités sensorielles réduites):
-patron-moteur de prédation, plus ou moins présent et intensif en fonction du chien, de sa race et de son tempérament propre et qui s'auto-renforce donc qu'on peut difficilement réduire (inné)
-imprégnation carencée dans les premiers mois de vie, ce qui peut se corriger par une habituation progressive pour que l'espèce-proie devienne une espèce-amie (acquis)


Donc si dans le principe et en théorie, on peut toujours conditionner son chien à telle ou telle attitude indépendamment de l'espèce à laquelle il appartient, si le rapport bénéfice/risque n'est pas positif, mieux vaut s'abstenir et laisser chacun dans son espace propre que de risquer un bain de sang. Je connais des teckels de refuge qui sont revenus à l'adoption après avoir fait un massacre parmi les cochons d'inde ou les hamsters de la famille...

Pour parler de mon expérience personnelle: mes pinschers deviennent fous au moindre mouvement de l'octodon dans sa volière, qui les fascine et les met dans un état d'excitation où toute leur attention et leurs capacités sensitives sont mobilisées en direction du rongeur (il faut savoir que le chien est incapable de porter son attention sur plusieurs choses à la fois, donc pour peu que quelque chose absorbe avec intensité son attention, il est incapable de porter attention à ce que vous lui dites: c'est le chien qui, dans l'excitation de voir et de rejoindre un congénère, un chat ou un pigeon, est physiquement incapable d'entendre le rappel et d'y répondre, d'où l'intéret de capter son attention avant qu'elle soit entièrement captée par autre chose), ce qui rend difficile tout travail contre cette attitude; mon chien corniaud (ex-chien des rues roumain) n'a absolument aucune réaction envers les rongeurs en cage (mais n'est pas en contact avec eux non plus car chien imprévisible de par son passé et certains traumatismes).

J'espère que cela clarifie ce que je veux dire...

En résumé, tu peux avoir un chien parfaitement indifférent au chinchilla, un chien protecteur envers lui et qui partage son panier avec lui ou un chien qui le chasse comme une proie, cela dépend d'un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux, et l'éducation joue un role mais ne peut faire de miracle (contrairement à une imprégnation dans le plus jeune age).

[Invité]

ben moi je serais plutot du meme avis que cindy ...

[Invité]

Ben moi aussi, je nuance juste au profit d'une interaction plus complexe entre l'inné et l'acquis, en distinguant l'éducation et l'imprégnation qui facilite le conditionnement de l'interaction inter-espèce.
Mon premier message prete à confusion parce que formulé trop rapidement, je ne défends pas du tout une prédominance de l'inné dans le comportement canin (débat qui existe mais n'est pas du tout mon propos):message édité.

Moi, je crois comme cindy à l'importance de l'éducation, et à la prédominance du role de l'imprégnation dans le comportement du chien, ainsi:
-quand une cohabitation fonctionne, c'est parce qu'il y a eu une bonne imprégnation et/ou qu'il y a absence de patron-moteur prédominant
-dans les cas où la cohabitation ne fonctionne pas voire où il y a des accidents, c'est qu'il y a eu imprégnation carencée et qu'il y a présence de patron-moteur prédominant sur les autres patrons-moteurs existants (qu'une bonne imprégnation ou éducation dans le jeune age aurait fait disparaitre), et ces patrons-moteurs prédominants, on les retrouve surtout chez certaines races qui ont été sélectionnées pour les développer, et à ce moment-là, un "non" ferme ne suffira pas à détourner le chien du patron-moteur car en y obéissant le chien s'auto-récompense.
Le comportement du chien n'est pas prédéterminé par une génétique propre à sa race et il n'y a aucun préjugé fondé à avoir sur les chiens catégorisés, je suis d'accord avec cindy. Tout est question d'imprégnation, et une mauvaise imprégnation fait ressortir des comportements de prédation innés qu'une bonne imprégnation aurait annulé.

Pour ce qui est de mes pinschers, elles auraient pu considérer les rongeurs comme des espèces-amies si elles avaient été en contact avec dès le plus jeune age: ma pinsch' chocolat s'est fait mordre le museau à sang par ma rate qui voulait juger de son caractère comestible à 2 mois, donc j'ai arreté l'expérience et maintenant qu'elles prennent les rongeurs pour des proies, le rapport bénéfice/risque n'est clairement pas en faveur d'une nouvelle tentative, surtout avec des chiens par nature aussi vifs et excitables. S'il n'y avait pas patron-moteur de prédation particulièrement développé chez elles de par leur appartenance à une race créée pour chasser les rongeurs, l'absence d'une bonne imprégnation n'aurait pas suffi à le développer. Cela ne pose pas problème car les rongeurs ont leur pièce, qui est fermée aux chiennes le soir pendant les sorties.