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Big Bird

Soins des oiseaux exotiques

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Relevé sur : http://www.animauxexotiques.com/

La contention de base

Le terme contention signifie « tenir un animal pour qu'il ne puisse bouger lors d'une intervention ». Il est très important de bien contentionner un oiseau lorsqu'on veut lui faire des traitements. La contention varie selon la grosseur de l'oiseau. Il faut toujours faire très attention au bec, qui est le premier pouvant nous blesser. L'oiseau n'apprécie pas le fait de se faire tenir et peut mordre, même son maître. Donc, allez-y avec prudence. Les griffes sont aussi à surveiller de très près. L'important dans la contention, c'est de tenir l'oiseau de façon sécuritaire pour nous, mais aussi pour lui. Il ne doit pas pouvoir se blesser, on ne doit pas serrer trop fort pour la raison qu'on connaît et en tout temps le sternum doit être libre de mouvements pour permettre à l'oiseau de respirer aisément.

Pour les petits oiseaux, comme les perruches et cockatiels, on peut les coucher sur le dos dans le creux de notre main en tenant la tête comme il se doit. On peut également les enrouler dans une serviette afin de mieux contrôler leurs mouvements. Pour les cockatiels, il est préférable de se faire aider par une autre personne, à moins d'être à l'aise pour bien le tenir et intervenir en même temps. Ne manipulez pas les oiseaux des espèces encore plus petites, ils sont fragiles et peuvent mourir facilement à la suite d'un stress. Si ses griffes sont rendues trop longues et que vous devez les couper, demandez à une personne expérimentée de venir le faire chez vous, elle saura vérifier les réactions de l'oiseau et travailler vite et bien afin d'éviter le plus de stress possible à l'oiseau.

Pour les plus grosses espèces, comme les perroquets, il faut absolument intervenir à deux. Une personne tient l'oiseau et l'autre exécute les manœuvres. Pour contentionner un perroquet comme il se doit, il nous faut 2 choses: un élément de surprise et une bonne couverture. Fermer les lumières est souvent un élément de surprise suffisant pour pouvoir saisir rapidement l'animal sans qu'il ne vous voit venir. On prend soin de bien tenir la tête. On enroule ensuite le reste du perroquet dans une serviette. Pour toutes ces techniques de contention, je vous conseille 100 fois de vous les faire expliquer et démontrer comme il faut avant de les pratiquer vous-même pour ne pas blesser votre oiseau ou pour ne pas vous faire blesser accidentellement. Donc, encore une fois, usez de prudence!

La coupe des ailes

Pour bien couper une aile, il faut avoir premièrement un bon contentionneur. On doit toujours couper les plumes en regardant la face dorsale de l'aile en couchant l'oiseau sur le ventre. Attention cependant de ne pas nuire à la respiration. Il est souvent beaucoup plus facile de couper les plumes en regardant la face ventrale, mais ce n'est pas conseillé, le résultat est beaucoup moins beau. Si votre oiseau est dans une couverture, il s'agit tout simplement de retirer une à la fois les ailes de la couverture. Secondement, il faut de bons outils, c'est-à-dire un bon ciseau qui coupe très bien et non pas un vieux ciseau usé qui écrase plutôt que couper.

Pour les espèces petites (inséparables, perruches, cockatiels etc.) il suffit de couper les 10 rémiges primaires en regardant la face dorsale de l'aile. Vous coupez là ou les tectrices arrêtent (les petites plumes en haut des rémiges primaires). Pour les espèces encore plus petites, tels les pinsons et serins, on ne pratique pas la coupe des ailes, puisque se ne sont pas des oiseaux sociables et que le stress de la coupe peut être suffisant pour les tuer. On peut laisser intact les 2 premières plumes au bord pour l'esthétisme, mais cela n'est pas nécessaire pour les petits oiseaux, leur look n'en écope pas trop. Le problème dans le fait de laisser les 2 première plumes là est que l'oiseau a plus de risque de se les casser, et ce, surtout en en période de mue.

Pour les grandes espèces tels les perroquets, on procède comme pour les petites espèces, sauf qu'on leur laisse toujours les 2 premières plumes du bord pour l'esthétisme. Donc, lorsqu'il aura les ailes fermés, on ne verra même pas qu'elles sont taillées. Les Amazones ont les bouts des plumes bleus, on peut tailler seulement les bouts bleus et souvent ce sera assez pour l'empêcher de voler. Mais puisque cette technique ne s'applique qu'à quelques sortes de perroquets, elle n'est pas bien bien pratique.

Pour vous assurer que votre oiseau a les ailes correctement taillées, essayez de le faire voler en le laissant tomber de pas très haut. S'il tombe comme une roche, vous en avez trop coupé. L'idéal est que l'oiseau puisse voler, pour atterrir. S'il est encore capable de monter dans les airs après avoir coupé les 10 rémiges primaires (ce qui est fort improbable) vous pouvez couper quelques rémiges secondaires.

Quel est le risque de couper une plume trop courte? Elle saignera, puisque vous avez coupé dans la portion encore en vie de la plume, la portion non inerte. À ce moment là vous devrez arracher la plume en cause pour en arrêter le sang, car un oiseau ne peut pas se permettre de perdre beaucoup de sang. Si le saignement continue, exercez une pression au point de saignement. Règle général si vous coupez juste en dessous des tectrices, il ne devrait pas y avoir de problème.
(Haut de la page)

La coupe des griffes

La coupe des griffes est nécessaire pour les oiseaux, puisque dans la majorité des cas, ils ne les usent pas assez d'eux-mêmes. Ne mettez surtout pas de papier sablé sur les barreaux, il n'usent que très peu les griffes et causent d'horribles douleurs aux pattes. Donc, pour couper les griffes, on a besoin d'un bon contentionneur et de quelqu'un qui est habitué de couper les griffes, car dans la griffe, il y a une veine qui peut saigner si on la coupe. Je vous conseille de vous armer de nitrate d'argent ou d'un bon Quik clot qui saura arrêter le sang si jamais vous coupez la veine, car les oiseaux ont très peu de plaquettes et ça peut saigner très longtemps avant de coaguler. Ces produits se vendent dans les boutiques d'animaux.

Pour tailler les griffes, vous pouvez y aller par petites tranches, mais c'est long et traumatisant pour l'oiseau. Si votre volatile a les griffes blanches, c'est très simple: arrêtez de couper avant le rouge (c'est la veine). Si votre volatile a les griffes noires, c'est plus complexe. Demandez à quelqu'un d'expérimenté de la faire pour les premières fois, ainsi vous éviterez une perte de sang considérable. Souvenez-vous que l'oiseau n'a pas beaucoup de plaquettes et qu'une pression constante n'est pas suffisante pour arrêter le sang, prévenez le coup avec du nitrate ou du Quik stop. Si vous croyez que votre oiseau a perdu beaucoup de sang, consultez vite un vétérinaire.

Les bains et douches

Le bain ou la douche est essentielle à l'oiseau. Il devrait pouvoir se mouiller une fois par jour idéalement. On peut placer un petit bain dans la cage des plus petites espèces, tandis que les plus grosses (perroquet, grande perruche) peuvent être aspergées par un vaporisateur à l'extérieur de sa cage, car on pourrait mouiller les grains qui ensuite moisissent. Les oiseaux adorent généralement cela.
La coupe ou le limage du bec

Le bec, comme les griffes, possède une veine en plein milieu et, si on la coupe, ça peut saigner abondamment. Donc, il va de soi qu'il est préférable que l'oiseau use son bec lui-même. Les os de seiche usent le bec et fournissent un apport en calcium. Ensuite, l'oiseau peut se limer le bec sur ses perchoirs ou autres objets durs. Un oiseau actif se limera habituellement le bec seul. Si jamais vous trouvez que votre oiseau a le bec trop long, c'est peut-être car il ne fait pas assez d'exercice, qu'il na pas d'os ou de bons barreaux pour le faire, ou tout simplement parce qu'il est malade. Donc, surveillez cela de près. Un oiseau avec le bec trop long ne sera plus capable de manger et dans le cas des perroquets et perruches, le bec peut même transpercer le cou. Le bec pousse tout au long de la vie de l'oiseau. Sa croissance est d'environ 3 cm par an, dépendant de l'espèce. L'idéal est de le limer avec un instrument fait pour ça. En général, vous devriez faire appel à un vétérinaire pour cela, car le sang qui jaillit du bec est assez abondant.

La pose de bague (baguage)

La pose de bague est obligatoire pour tout éleveur désirant faire de la compétition avec ses oiseaux. La bague fermée prouve en effet que l'oiseau est né en captivité chez l'éleveur. Il y a deux types de bagues : les fermées et les ouvertes. Dans les 2 cas, elles doivent contenir les informations suivantes : le numéro d'identification de l'éleveur, l'année de la bague, le numéro d'identification de l'oiseau, le nom du club qui vous a remit les bagues et parfois le diamètre de la bague (en mm). La bague fermée prouve vraiment que l'oiseau est né en captivité, car on lui passe lorsqu'il est bébé et comme elle est fermée, il n'y a aucun autre moyen de la poser que lorsque l'animal est tout petit. Les coûts sont les mêmes que pour une bague ouverte.

Dans le cas d'une bague ouverte, elle ne prouve pas que l'oiseau est né en captivité puisqu'on peut la poser sur un oiseau adulte. Bine entendu, elle est très pratique si on désire identifier notre nouvel oiseau qui ne serait pas bagué. Une autre méthode d'identification existe, comme pour les chiens et les chats, il s'agit de la pose d'une micro-puce. Elle coûte beaucoup plus cher que les bagues, mais elle ne peut être enlevée de l'oiseau, ce qui constitue un gros avantage en cas de vol. Le seul inconvénient est que pour lire cette micro-puce, ça prend un lecteur spécial que seuls les vétérinaires possèdent. Voici une petite liste (bien générale) de grandeur de bague pour certaines espèces d'oiseaux (pour plus de détails, consultez un éleveur).

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