Adieu Babelut...

[Ju66 0]

Voilà c'est terminé. Ce que je craignais depuis 9 mois est arrivé. Babelut a été euthansiée ce soir. Je prendrai le temps d'écrire un mot pour lui rendre hommage dans les jours à venir. Pour l'instant la douleur est bien trop intense.

[caro15 0]

courage
c'est une decision difficile a prendre, mais tu as fait ce qu'il fallait pour son bien,
rip loulou

[Ju66 0]

Avant toute chose, je tiens à remercier tous ceux qui, durant les 9 mois passés, ont lu mes messages exprimant souvent beaucoup de souffrance et m’ont envoyée des messages de soutien.


A Babelut…

Le 14 juillet 2010 tu es entrée dans ma vie, involontairement. Tu t’es échappée, ou alors on t’a laissée partir ? je n’en saurais jamais rien. Tu as été coursée par le chat de la voisine chez mes parents    (34) et tu t’es terrée dans sa cuisine. Mon père est venu te récupérer et m’a appelée à la rescousse connaissant mon amour pour les rongeurs. Il a tenté de laisser une annonce chez le buraliste (en indiquant « gerbille trouvée », on ne risquait pas de te réclamer…), nous avons contacté animaleries et zoos, personne ne voulait de toi. Un signe. Impossible pour moi d’imaginer ne rien faire. Tu as donc intégré notre famille ce fameux 14 juillet 2010 de manière totalement imprévue.
J’avais eu plusieurs rongeurs auparavant mais de plus petite taille. Je dois avouer que j’étais un peu apeurée mais le temps m’a permis de m’apercevoir que tu étais une boule de poils toute douce et très sympathique. Ton nom, c’est Noélie (ma fille) qui l’a choisi. Elle avait 2 ans ½ et se régalait avec un livre dont l’héroïne était une souris nommée Babelut. Le rapprochement était fait, ce serait ton nom. Accessoirement et comme toutes les personnes que j’aime, tu as eu des surnoms, le plus souvent ratounette.
Les mois et années ont passé et l’an dernier j’ai eu des problèmes de santé suffisamment importants pour que je ne puisse pas m’occuper de toi de manière aussi satisfaisante que je l’aurais souhaité. Lorsque j’ai refait surface, j’ai été inquiétée de ton état. J’ai passé du temps sur internet à chercher, j’ai fini par aller consulter le vétérinaire du coin, non spécialiste et j’ai posté un message sur le forum. Le possible diagnostic et mes angoisses m’ont amenée à aller voir une vétérinaire extraordinaire, loin de la maison mais spécialiste, et le diagnostic est tombé : malocclusion stade 3 sur 4. Nous étions en mars 2014. Depuis, nous nous sommes battues, toi et moi, ensemble. Je t’ai amenée chez elle à de nombreuses reprises, tu reprenais du poil de la bête, tu allais mieux et puis tout s’est dégradé. Ce jeudi 18 décembre, je t’ai amenée pour la visite habituelle, ça faisait déjà 1 mois ½ que je me préparais à cette terrible décision que je savais devoir prendre à un moment ou à un autre. Je t’ai laissée à 8h45 et je suis revenue à17h45 comme d’habitude, après ma journée de travail. Et là l’effondrement. La vétérinaire m’explique que tes dents ne vont pas mal, qu’elle n’a rien trouvé de terrible, mais qu’elle te trouve mal. Elle a tenté de faire une prise de sang et de prélever des urines mais n’y est pas parvenue, elle ne sait donc pas ce que tu as et s’inquiète ne sachant pas me dire comment les choses peuvent évoluer. Tu as changé ton comportement, elle l’a repéré mais moi aussi. Tu as tendance a te terrer dans un coin, tu peux couiner quand on essaie de t’attraper, tu te défends en donnant un petit coup de dents. Pas normal et surtout, tu as ton poil qui est terne, plein de bourre, tu as les yeux d’un animal qui va mal. La seule décision qui me semble la plus juste et de ne pas attendre que tu te décomposes dans des souffrances atroces et d’arrêter là. J’ai passé du temps avec toi, à te câliner. As-tu compris ce qui se tramait ? étais-tu encore sous l’effet de l’anesthésie du matin ? Tu t’es laissée faire. La vétérinaire t’a injectée un anesthésiant, tu étais dans mes bras, tu t’y es endormie paisiblement, tout contre mon cœur. Un dernier câlin, bisous et je t'aime, puis je t’ai laissée, je ne souhaitais pas assister à la suite. J’ai demandé à ce que tu sois incinérée et à récupérer tes cendres.

De toi j’ai envie de me souvenir de plusieurs moments :
- celui où, à deux reprises, j’ai mal fermé la cage et où tu t’es baladée partout dans la maison, croisant certainement Choupette (la minette) qui elle, s’est carapatée près de moi…
- ceux où Choupette te narguait de l’extérieur, face à ta cage, et toi lui tenant tête, te mettant bien face à elle du style « je suis la plus forte »…
- tous ces derniers mois où notre relation a changé, où nous nous sommes rapprochées. Les grignotages d’oreilles, de cheveux, les câlins, les pauses blottie contre moi durant tes sorties…

Aujourd’hui je suis effondrée. Ton absence est cruelle mais je sais que ce choix terrible je l’ai fait pour toi, pour que tu souffres le moins possible. Même la vétérinaire s’est effondrée. Tu étais attachante et on s’était attaché à toi. Reste un vide que personne ne viendra combler.
Je t’aime Babelut.

[Lyssa 0]

... j'ai lu ton mot les yeux brillants ... je n'ai pa connut votre histoire, je n'etais pas la à ce moment la mais je peux ressentir la douleur mais aussi l'amour qu'il y a ...
je suis vraiment désolé pour toi ... malgré la peur, la douleur tu a su penser a elle, a son bien et ça, c'est bien la preuve de l'amour que tu lui apportes. Tu a agis pour elle, comme tu le dis et, elle le sait là ou elle est. Elle doit surement te remercier d'avoir abrégé ses souffrances pour elle.

En tout cas, TIENS BON ! courage ! elle seras toujours la je pense.
pauvre petite louloute .. :( qu'elle repose en paix.