Le langage du chat en groupe

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La cohabitation du chat avec ses congénères ou les humains est soumise à des codes, que nous avons bien souvent du mal à saisir. Cependant, il suffit parfois, de l'observer pour comprendre son langage.

« Miaou ! Ce balourd de Médor prétend mieux communiquer que moi avec les maîtres. Le pauvre ! Moi aussi, mais plus discrètement et plus subtilement, j’entre en relation avec les autres par le biais de la voix, des attitudes, des mimiques, des odeurs… Et tout le monde me comprend ! Démonstration »

Voilà quelqu’un :

J’entends quelque chose : une oreille droite, l’autre orientée pour déceler une présence.
Tu es qui, toi ? : droit sur les pattes, déplacement contrôlé, regard fixe, oreilles dressées.

J’ai la pétoche !

Il est pas net ! : immobile et raide, face à l’intrus, retraite au ralenti sans quitter l’autre du regard.
Aux abris ! : fuite éperdue vers une issue de secours ou un arbre, poil hérissé sur tout le corps.

Coucou !

Occupe-toi de moi ! : miaulement doux et répétitif en suivant le maître dans tous ses déplacements.
La porte est fermée : immobile devant l’obstacle, miaulements sonores et affirmés.

Fais gaffe à toi !

Je t’ai à l’œil : immobilité du corps et la queue qui frappe le sol, petits coups répétés.
Tu me portes sur les nerfs : aplati au sol, larges oscillations de la queue.
Tu insistes ? : regard fixe, yeux mi-clos, feulements et crachotements, dents apparentes.
Ici, c’est chez moi ! : corps arqué, poil hérissé, queue gonflée, miaulement long et modulé, claquement des dents.
C’est moi le chef ! : approche lente en position basse, regard fixe, miaulements modulés avant l’agression, la griffe en avant en soufflant, poil hérissé sur le dos.

Et les amours ?

Je cherche un(e) partenaire : marquage urinaire.
C’est mon fief : les mâles se battent et s’amaigrissent.
Que je suis énervée ! : gémissements bruyants et prolongés, excitation, exhibition de l’arrière-train, pédalages.
Tiens, un matou : en attente, immobile, feulements (« pleurs de bébé »).
J’ai trouvé une minette : saisie de la chatte par le cou et piétinement de son dos.

J’ai des chatons !

Du calme, je suis là ! : miaulements et léchages vigoureux.
Tétez en paix ! : ronronnements pour apaiser les chatons et leur donner la cadence de la tétée.

[Hagalaz 0]

La porte est fermée : immobile devant l’obstacle, miaulements sonores et affirmés.
Si seulement c'était que ça avec Banshee, mais y'a aussi: labourrage consciencieux de la dite porte en pleine nuit pour entrer puis sortir de la chambre jusqu'à ce que môman craque, car évidement elle craque toujours.