Néophyte absolut 0 Posté(e) le 18 février 2007 Allez, j'ouvre le bal : Citation : Le genre Boa : Le genus Boa ne se compose que d’une seule espèce, le Boa constrictor. Un record datant de la seconde guerre mondiale annonçait la capture d’un spécimen de plus de 6 mètres sur l’île de Trinad. De nombreux chercheurs pensent maintenant qu’il s’agissait d’un Eunectes murinus (Anaconda vert) mal identifié. En réalité, les Boa constrictor ne dépassent que rarement les 300 cm. Les Boa constrictor imperator de Colombien, ainsi que les Boa constrictor constrictor du Pérou sont souvent considérés comme étant les plus grands animaux de l’espèce, pouvant frôler les 450 cm. Encore aujourd’hui, il existe de nombreuses discussions sur la validité de certaines sous espèces, mais un certain consensus existe pour les suivantes : Boa constrictor amarali : Originaire de Bolivie et du sud du Brésil, ce serpent ne dépasse pas les 200 cm. La maturité sexuelle de cette sous espèce semble très tardive, certains auteurs annonçant 4 à 5 ans. Boa constrictor constrictor : La sous espèce nominale de Boa constrictor, on le trouve à l’est des Andes, sur le nord du continent sud Américain, ainsi que sur les îles de Trinidad et Tobago. Il est aussi présent en Guyane française, ce qui fait du Boa constrictor constrictor un des plus gros serpent de France. Boa constrictor imperator : Il s’agit de la sous espèce la plus représentée en terrarium. Sa coloration, ainsi que sa taille est très variable selon l’origine des individus. On le retrouve du Mexique à l’Equateur, toujours à l’ouest de la cordillère des Andes. De nombreuses localités insulaires ‘naine’ sont de plus en plus populaires. Sa reproduction est la plus aisée, un male seul pouvant féconder plusieurs femelles, contrairement à d’autres sous espèces de Boa constrictor, qui nécessite la présence de deux mâles. Boa constrictor longicauda : Ce serpent, originaire du nord du Pérou, ne serait qu’une variante colorée du Boa constrictor ortonii, les comptages d’écailles étant identiques. Boa constrictor mexicana : Cette sous espèce souvent évoquée, ferait en réalité partie de la sous espèce Boa constrictor imperator. Les serpents originaires du Mexique ne dépassent que rarement les 200 cm, mais ils ont la réputation d’avoir un caractère particulièrement mordeur, surtout les juvénils. Boa constrictor nebulosa : Il s’agit de la sous espèce que l’on retrouve en République Dominicaine, dans les Antilles. Les individus de cette île semblent particulièrement apprécier les oiseaux étant jeunes, et peuvent parfois atteindre une taille de 300 cm. Boa constrictor occidentalis : Originaire d’Argentine et du Paraguay, cette sous espèce de Boa constrictor peut atteindre les 270 cm et a un caractère particulièrement irracible. Il s’agit de la seule sous espèce de Boa constrictor placée en annexe I de la réglementation CITES. Etant donné sa localisation géographique, il faut abaisser d'avantage les températures durant ses hibernations (jusqu'à 20°C la nuit au point froid). Boa constrictor orophias : Originaire de l’île de Sainte Lucie, c’est un serpent qui a la réputation d’être souvent aggressif ; et il peut mesurer jusqu’à 300 cm. Il ressemble énormément au Boa constrictor imperator, c’est pourquoi certains auteurs ne mentionne pas cette sous espèce. Boa constrictor ortonii : Présent dans le nord ouest du Pérou, il s’agit d’un grand Boa constrictor, pouvant parfois atteindre les 390 cm pour les très gros individus. Il se caractérise par une ligne noire sur les côtés de sa tête. Boa constrictor sigma : Il est originaire des îles Très Marias, au large du Mexique et est rigoureusement identique au Boa constrictor imperator, seul le comptage des écailles permettant de les distinguer. Cette sous espèce n’est pas reconnue par le site EMBL qui fait référence dans la matière. Boa constrictor sabogae : Dernière sous espèce de Boa constrictor, elle est présente au Panama, sur les îles de Perla et Saboga. Sa coloration est assez particulière, du rougeâtre-brune assez foncée, et les femelles auraient une taille d’environ 200 cm. Etant donné les grandes variations de taille au sein de cette espèce, les adultes pouvant mesurer de 90 cm à 450 cm, il faut adapter la taille du terrarium à celle du serpent qui l’occupe. En règle générale, on peut loger un couple de Boa de grande taille (entre 250 cm et 300 cm) dans un terrarium de 200 cm x 60 cm x 80 cm (L x l x h) alors qu’un couple de plus petite taille (entre 150 cm et 200 cm) se contenteront d’un terrarium de 150 cm x 50 cm x 80 cm (L x l x h). Bon, alors ça vaut ce que ça vaut hein, faut retravailler tout ça, et je compte sur tout le monde (surtout ceux qui s'y connaissent plus que moi, et y'en a beaucoup ). Pour mes sources, il y'a : L'élevage du Boa constrictor, de Philippe Gérard L'atlas de Terrario volume 1 http://www.boa-constrictors.com/com/com.html Perso, je pense qu'il manque les comptages d'écailles et de taches, que je n'ai pas perso Et je pense qu'il va y avoir une grosse discussion sur les sous espèces A vos claviers, toutes les remarques, même désobligeantes, sont les bienvenues PS : Ah oui, pour les remarques constructives, je prends aussi Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BALEBOA 0 Posté(e) le 18 février 2007 repartition: amerique sud, depuis le mexique a l'argentine il est nocturne et arboricole. taille: moyenne 2a3 metre selon espece mais le hogg island 1m a 1m50 le reccoerd est de 6 metre pour un bcc durer de vie: environ 20 ans,reccord 40 ans au zoo de philadelphie. statut juridique/ annexe 2 cdw,sauf bc occidentalis annexe 1. sous espece: constrictor, imperator, amarali, ortoni,occidentalis, sabogae, orophias, nebulosa, longicauda, melanogaster, sigma. temperature:journer 26a28° zone fraiche et 32a35°zone chaude , la nuit 25 a 28°. eclairage:neon clasic ou avec 2%uvb jour/nuit:12/12 age pour repro vers 3 ans gestation 4 a 10 mois porter de 11 a 60 petit deja former (vivipar) ecaille:bci 56 a 79 dorsales et 225 a 253 ventrale et 47a65 sous caudales. voilla si il y a des question et que je peut repondre je suis dispo Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Néophyte absolut 0 Posté(e) le 18 février 2007 Y'a un gros problème sur tes tailles de Hogg, c'est plutôt 240 cm maxi ... Pour les températures, je les avais, mais c'était sous forme de tableau, et ça ne passait pas sur le forum. Sinon, en comptage d'écailles, j'ai aussi le sigma : 77 dorsales, 253 à 260 ventrales et 55 à 66 sous caudales. Edit : Ah oui, et pour la partie repro, c'est pas moi qui vais la faire hein (ça serait ridicule). Donc les gens qui reproduisent du Boa constrictor, à vos claviers (allez, y'en a ici, je le sais, c'est quand même pas du Python timorensis quoi ). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
David20 0 Posté(e) le 21 février 2007 NB: les boas ne sont pas vivipares mais ovovivipares... (pour BALEBOA) Pour cette fiche j'aurais une petite remarque: On trouve des quantités assez hallucinantes de conditions de maintenances différentes sur le web ou dans les ouvrages, tant au niveau des températures, de l'hygro que des tailles de terra et de tout le reste en fait... Je pense qu'il serait intéressant de synthétiser tout cela mais en prenant le temps d'expliquer le pourquoi du comment des différentes maintenances (genre pourquoi certains préconnisent des points chauds à 35° alors que d'autres parlent de 28°, ou encore pourquoi certains ne baissent pas la température la nuit et d'autres oui, pourquoi certains éclairent alors que d'autres non, pourquoi certains assurent une hygro forte alors que d'autres mettent à peine de quoi boire, pourquoi certains préconisent la nourriture au vivant alors que d'autres nourrissent uniquement au mort, les tailles de proies, etc...). Tout ces points de vue et ces façons de faire ne sont pas forcément "mauvaises" (puisque les animaux ne s'en portent pas plus mal à chaque fois...) mais je trouve important qu'un novice aient des informations objectives, argumentées et claires, plutôt que de se retrouver perdu au milieu d'infos parfois très contradictoires et fasse n'importe quoi, en mélangeant tout, aux dépends des bêtes dans trois quart des situations.... Concernant les tailles de BC ssp. Sur le même principe que ci dessus, à titre informatif, il serait bien de "détailler" dans la mesure du possible et du connu les écarts... Style comme le dit néophyte au sujet du Hogg! Un novice peut porter son choix sur un hogg car réputé petit, ce qui n'est pas toujours le cas (influence des multiples croisements et des conditions de maintenance). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Néophyte absolut 0 Posté(e) le 21 février 2007 Il me semble que le terme ovovivipare n'est plus utilisé. Maintenant, c'est ou ovipare, ou vivipare (ce qui est logique, car avant on parlait des ovovivipares en opposition aux Mammifères qui étaient les "vrais" vivipares). Mais pour le reste, je suis d'accord à 200% avec toi David, mais ça va être un gros boulot Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BALEBOA 0 Posté(e) le 21 février 2007 Heu oui dsl ovovivipare jme suis tromper Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
David20 0 Posté(e) le 21 février 2007 @Néophyte absolut a écrit:Il me semble que le terme ovovivipare n'est plus utilisé. Maintenant, c'est ou ovipare, ou vivipare (ce qui est logique, car avant on parlait des ovovivipares en opposition aux Mammifères qui étaient les "vrais" vivipares). T'es sur? Puisque biologiquement parlant les repro vivipares et ovovivipares n'ont rien en commun... vivipare=nutrition par la mère de façon intra-utérine (via le cordon ombilical), ovovivipare=aucun lien avec la mère... La repro ovovivipare est donc bien plus comparable à une repro ovipare... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Néophyte absolut 0 Posté(e) le 21 février 2007 En fait c'est mes profs de bio qui m'ont dit ça Les frontières ne sont pas aussi nettes que ça en réalité, par exemple, certains requins produisent un "lait" utérin pour nourrir leurs petits. Puis même au niveau des placentas, il y'a des grandes différences d'organisations donc ... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Webmaster-boidae 0 Posté(e) le 26 février 2007 Citation :Ovipare ou ovovivipare La distinction est facile à comprendre. Les serpents ovipares (ex.python, couleuvres, etc.) pondent des oeufs. L'incubation et le développement des embryons se font à l'extérieur du corps du reptile. Tandis que les serpents ovovivipares (ex.boas, vipère) donnent naissance directement à des petits. Cependant, l'incubation et le développement des embryons se font dans des oeufs à l'intérieur du corps du serpent. Ce mode de reproduction a vu le jour, car les conditions extérieures étaient trop mauvaises pour y laisser des oeufs. Pour ce qui est de la viviparité, comme pour les mammifères, où l'embryon se développe à l'intérieur d'un utérus, elle n'existe pas chez les reptiles. source: http://animauxexotiques.com/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Néophyte absolut 0 Posté(e) le 26 février 2007 Bande d'hérétiques qui ne croyez pas en moi (Désolé, mais je me demandais depuis quelques mois comment caser ce smiley dans un poste ). Sinon, à part ce battre sur le mode de reproduction de la bète, il y'a encore pleins de choses à dire, alors à l'aiiiiiide les gens Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Laurent Smet 0 Posté(e) le 27 février 2007 fauna.reptiles a écrit:Citation :Ovipare ou ovovivipare [...] Pour ce qui est de la viviparité, comme pour les mammifères, où l'embryon se développe à l'intérieur d'un utérus, elle n'existe pas chez les reptiles. source: http://animauxexotiques.com/ En fait, ce n'est pas si sûr... Des cas de relation nutritionnelle entre la mère et les petits sont attestés chez qq lézards, et l'hypothèse a aussi été émise concernant certains serpents (je ne sais plus le ou lesquels). A suivre... Pour David, je te rejoins quant à ton premier msg, il n'y a pas UNE manière unique et exclusive! D'où les "fiches" sont et resteront toujours à prendre pour ce qu'elles sont: un appui et non une règle. Laurent. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
kali.pierre 0 Posté(e) le 30 avril 2007 le serpent caméleon ( ENHYDRIS GYII ) vie sur l'ile de borneo , et venimeux et vivipare [/b] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Laurent Smet 0 Posté(e) le 1 mai 2007 @kali.pierre a écrit:le serpent caméleon ( ENHYDRIS GYII ) vie sur l'ile de borneo , et venimeux et vivipare [/b] Si tu as des sources ou plus d'infos, je suis preneur Laurent. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
kali.pierre 0 Posté(e) le 2 mai 2007 @Laurent Smet a écrit:@kali.pierre a écrit:le serpent caméleon ( ENHYDRIS GYII ) vie sur l'ile de borneo , et venimeux et vivipare [/b] Si tu as des sources ou plus d'infos, je suis preneur Laurent. ma source proviens de Wikipédia ....http://fr.wikipedia.org/wiki/Ovipare Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 13 novembre 2008 Les Boas sont bien OVOVIVIPARE!!!!! On parle de viviparité chez certaines espèces de serpents et aussi quelques lézards, mais les serpents dont la viviparité est affirmé et non confirmée font partie de Famille ou Super-Famille de serpents dit "évolués"! Hors les Boa comme tous les Boidés sont des serpent primitifs et la sous-famille des Boinés sont ovovivipare car il n'y a aucun lien entre la mère et l'enveloppe qui entoure le ou les bébés. C'est à dire que l'enveloppe est considérée comme la coquille et qui est en fait une évolution de l'allantoïde de l'œuf. Donc BOA = OVOVIVIPARE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites