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Néphélie-titmousefairycottage

Votre enfant veut un animal de compagnie !

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Il veut un animal de compagnie !




Le moment tant appréhendé est arrivé : Mélanie, 6 ans, veut un chien ! Entre les sorties quotidiennes, les visites chez le vétérinaire, le casse-tête des vacances et le chambardement dans l’appartement, vous n’êtes pas forcément partant. Restons en forme vous aide à bien aborder la situation.

C’est tombé comme un cheveu sur la soupe à l’heure du dîner : ” Maman, papa, on peut avoir un chien ? ”. Alors… comment dire ? “ On verra ça demain, maman va en parler avec papa. ” Et le lendemain, devant sa bouille irrésistible, vous essayez vainement de la dissuader en employant les classiques “ Oui mais, tu sais, un animal, il faut s’en occuper, lui donner à manger, ramasser ses crottes. Et puis, au bout d’un moment, on en a marre et on ne l’aime plus autant qu’avant alors il est triste, etc, etc… ” Silence. Et si finalement on disait oui ?

60 millions de compagnons

En France, un foyer sur deux* possède un animal de compagnie. On dénombre autant de chats, chiens, oiseaux et rongeurs domestiques que d’habitants, soit environ 60 millions ! Si ce taux est le plus élevé de l’Union Européenne, nous nous situons par contre quatrième dans le classement félin et cinquième dans le classement canin ! Preuve que les Français semblent préférer l’exotisme et l’originalité.
Vous êtes plus de 40 % à avoir choisi la compagnie d’un chien contre moins de 12 % pour les poissons. Les rongeurs ont leur place dans 6 % des foyers et les oiseaux dans moins de 5 %. A noter : le nombre de chats domestiques dépasse celui des chiens, pour la simple raison que les possesseurs de chat en ont généralement plusieurs.

Prenez le temps de réfléchir

Avant de vous lancer, pesez le pour et le contre. Aurez-vous vraiment le temps de vous en occuper ? Parce qu’il ne faut pas se leurrer, au bout de quelques jours, c’est vous qui hériterez des différentes corvées.
Pour y voir plus clair, interrogez-vous :

Est-ce que j’aurai la patience de le nourrir tous les jours à heure fixe ?
Est-ce que j’aurai le temps de le sortir (valable seulement pour les chiens) ?
Est-ce que j’aurai le temps de nettoyer son aquarium/cage/clapier/litière ?
Est-ce que je trouverai une solution de garde pour les vacances ?
Est-ce que nous avons la place et les moyens d’avoir un animal chez nous ?
Si vous répondez non à une seule ou plusieurs de ces questions, c’est que votre désir - ou celui de vos enfants - n’est pas compatible avec votre emploi du temps du moment ou bien que vous n’êtes pas encore prêts à modifier vos habitudes.

Si c’est non, expliquez-lui votre refus

Si vous en avez déjà parlé, expliquez à votre enfant les motivations de votre réponse. Un simple “ Non, point barre ” ne saurait le satisfaire. Même si vous êtes les parents et que vous n’avez pas à vous justifier, lui expliquer les raisons de son refus peut aider à faire passer la pilule. Adressez-vous à lui comme à un grand en lui disant que, dans un appartement, l’animal sera trop malheureux ou bien que vous ne voulez pas qu’il mette des microbes dans la maison… Dans tous les cas, proposez-lui d’en reparler dans quelques mois voire dans quelques années. Peut-être changera-t-il d’avis… ou peut-être vous !

Si c’est oui, posez des règles

Un animal domestique, ça responsabilise et ça favorise le développement d’un enfant. C’est un formidable compagnon de jeu, sa présence est affectueuse et apaisante, voire sécurisante, et plusieurs études sociologiques ont démontré les vertus thérapeutiques d’un animal familier auprès des enfants instables ou malades. Alors, pourquoi pas ?
La seule condition : établir un protocole à respecter entre les “ demandeurs ” et les “ consentants ” ! Etablissez une liste des tâches à effectuer (laver le bac des tortues tous les trois jours, remplir la gamelle d’eau du chat tous les jours…) et l’ordre d’un éventuel roulement, afin que ce ne soit pas toujours les mêmes qui s’en occupent.
Vous pouvez aussi responsabiliser votre enfant en lui achetant un petit livret de soins sur l’animal en question, et le valoriser en lui laissant choisir le nom de son petit protégé. Et, qui sait, peut-être ne pourrez-vous plus vous passer de Médor ou de Bubulle…

Anne-Flore Gaspar

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Personnellement, je pense que c'est important qu'un enfant puisse grandir entouré d'animaux. Même essentiel pour son éducation, comme le précise l'article, l'enfant apprend à être responsable et surtout à respecter son p'tit compagnon et puis un animal n'apporte que des bonnes choses 168
mercipapillon pour cet article fort intéressant ma Néph.

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