Néphélie-titmousefairycottage 0 Posté(e) le 4 janvier 2011 Info du 31/12/2010 Manosque - Pour l'éleveuse de chiens, le miracle de fin d'année ? Dans le cas contraire, Corinne Closson devra se séparer de ses sept Shar-PeïCorinne espère pouvoir ne pas séparer ces adorables boules de poil qu'elle ne peut plus garder aujourd'hui.Photo N.T.Voilà une activité dont on n'entend jamais parler ou si peu: l'élevage de Shar-Peï, ce chien tout plissé aux allures d'accordéon, aussi rare que cher. Corinne Closson, dans des circonstances qu'elle aurait préférées autres, nous permet de mettre un peu de lumière sur ces éleveurs de l'ombre.Il y a six ans, cette (désormais) Manosquine fait un gros caprice en se réveillant un matin: elle veut un shar-peï qu'elle finit par s'offrir dans une animalerie. "Ma bête est décédée un mois après, on me l'avait vendue malade. Alors j'ai décidé que je ferais mieux que cela et j'ai commencé à étudier le pedigree, j'ai passé mon certificat d'aptitude et j'ai eu assez de bêtes pour en faire un élevage amateur. Je gagnais bien ma vie", sourit-elle. Et pour cause. Celui qu'on appelle "le bleu", coûte environ 1600€. "Le chocolat", 1500, et "le lilas", dernier cri de la mode canine, 1800€.Tout n'est pourtant pas rose pour les éleveurs de ces "mines d'or" qui sont soumis à des pressions financières importantes: "nourrir mes bêtes me coûte environ 500€ tous les deux mois en croquettes. Le vaccin coûte environ 60€ par chien et, alors qu'il n'est obligatoire qu'une fois tous les trois ans en Belgique, en France, on doit l'effectuer une fois par an. Il y a un vrai lobbying autour de cette race rare." Sans compter que le Shar-Peï ne se reproduit pas si facilement que cela. Chaque année, jusqu'à ses cinq ans, une femelle peut avoir une portée très aléatoire, "elle peut faire cinq chiots par an, comme elle peut ne pas en faire du tout.L'année dernière, je n'ai pu travailler qu'avec deux chiots et j'ai dû attendre jusqu'en juin pour avoir une autre portée."L'espoir d'un miracleMais cela importe peu. Lorsque Corinne prend l'un de ses derniers chiots dans les bras, les larmes lui montent aux paupières. En effet, des problèmes personnels la poussent à se séparer de ses shar-peï le plus vite possible. Mais pas question pour elle, qui les a vus naître et grandir, d'envisager la Société protectrice des animaux. "Autant que possible, j'aimerais que mes bêtes ne soient pas séparées. Dans l'idéal, je voudrais vendre mon activité clef en mains avec quatre chiots. Si je ne trouve pas cette personne, tant pis, je les vendrai individuellement et en dernier recours, il n'y aura pas d'autre solution que la SPA", soupire-t-elle. "La valeur de ces bêtes est autant financière puisqu'elles peuvent faire vivre une famille, que sentimentale, parce qu'on ne peut pas exercer cette activité si on n'a pas la passion de ces animaux."L'appel est lancé: les fêtes de fin d'années verront-elles un miracle s'opérer pour Corinne?----- Deux éleveurs dans les Alpes-de-Haute-ProvenceL'association française pour le Shar-Peï, existe depuis plus de trois ans et remplace en fait le "Club de race" national qui n'existe plus depuis longtemps. L'association a pour objet de fédérer les passionnés de la race afin de contribuer à la connaissance du Shar-Peï, de partager la passion des membres au travers d'activités encadrées. Le vice-président national Emmanuel Guiguette est, comme la majorité des membres de l'association, un particulier amoureux de cette race importée des États-Unis en France, voilà 24 ans seulement. Des éleveurs qui ont fait du Shar-Peï un métier, sont en fait très rares, à l'image du nombre de naissances de chiots par an en France qui est de 1400. "L'association compte 350 membres et officiellement, 70 éleveurs." Officiellement seulement parce qu'en réalité, le nombre d'éleveurs non déclarés va en fait bien au-delà. "Beaucoup élèvent des sharp-peï pour arrondir les fins de mois. Ils ne comprennent pas qu'il s'agit d'un métier à part entière qui nécessite un vrai savoir-faire et des connaissances bien précises. Quant aux éleveurs déclarés, ils peinent à avoir un vrai salaire avec les contraintes qui leur sont imposées. Encore une fois, c'est la passion qui pousse les gens à élever ces bêtes, pas l'argent." C'est le cas de Corinne Closson qui fait partie des deux seuls éleveurs de Shar-Peï dans les Alpes-de-Haute-Provence. On en compte également deux dans les Bouches-du-Rhône et six en tout dans la région Provence-Alpes Cote d'Azur. Si l'activité de Corinne n'est pas reprise, il n'en restera que cinq…Nadia TIGHIDET Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 4 janvier 2011 j'ai un sentiment mitigé car il est plus question d'argent que de passion dans cet article Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marilou03 0 Posté(e) le 4 janvier 2011 J'ai rien compris, elle veut vendre son " entreprise clef en main"???Elle veut chercher une famille d'accueil pour garder ses chiens jusqu'à ce que sa situation s'améliore?On a beaucoup parlé d'argent dans cet article.Il faudra me prouver comment un élevage d'une demi-douzaine de chiens, peut " nourrir une famille" quand il faut 500euros par mois pour nourrir les chiens eux-mêmes... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites