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Max|mum-leterrarium

Du crocodile et du python bientôt dans votre assiette ?

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Du crocodile et du python bientôt dans votre assiette ?

Un importateur belge de viande de brousse cherche à alimenter le marché parisien en crocodile et en python, alors que l’on trouve déjà du gnou et du zèbre.




Mettre un crocodile ou un python dans notre assiette ? L’idée semble pour le moins farfelue, mais elle fait néanmoins son chemin chez les grossistes en viandes exotiques, qui proposent déjà depuis peu des steaks de zèbre ou de kangourou, des pièces de gnou ou de chameau, dans la droite ligne du désormais classique pavé d’autruche.

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En témoigne le courriel que vient de recevoir la direction des services vétérinaires (DDSV 75) de la préfecture de police de Paris, émanant d’un importateur belge de viandes de brousse. La société veut savoir si elle peut commercialiser à Paris du crocodile congelé,mais aussi du caïman et du python, demandant qu’on lui précise, pour chaque cas, quels morceaux sont autorisés à la vente.

De plus en plus d’amateurs

Remis de leur surprise, les agents de la DDSV 75 ont invité la société à se rapprocher du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche… qui n’a pas encore eu de nouvelles de l’intéressé, mais la réponse est déjà prête : « Crocodiles, pythons et caïmans, protégés par la convention de Washington, ne sont pas autorisés à la vente en France. »
Pourtant, les viandes exotiques, à 34 € le kilo en moyenne, séduisent de plus en plus les consommateurs et se taillent déjà discrètement une place sur les étals, entre la côte de boeuf et le gigot d’agneau. Roger Luxoz, patron de la boucherie du même nom à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), fournit par Internet le marché parisien — particuliers comme professionnels— en zèbre, gnou, gazelle et chameau. Il ne désespère pas d’y ajouter le crocodile et le python : « J’ai déposé plusieurs demandes en ce sens qui ont toutes été refusées, regrette- il. Mais je suis optimiste, ces viandes sont commercialisées dans presque toute l’Union européenne, alors je ne vois pas pourquoi elles ne le seraient pas un jour en France. » Avec un chiffre d’affaires en augmentation de 60 % en 2009, sa petite entreprise ne connaît pas la crise : « La demande est importante. Un traiteur parisien du VIIIe arrondissement est prêt à m’en prendre une tonne par mois si je parviens à obtenir l’autorisation. »
Timidement, les gibiers insolites s’imposent, à la demande d’une clientèle plutôt urbaine, qui a découvert ces nouvelles denrées à l’occasion de voyages, et souhaite les retrouver lorsqu’elle revient en France. La tendance ne prend toutefois pas partout : Didier, boucher sur le marché Ordener, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, a tenté l’expérience du zèbre pendant les fêtes de Noël, mais a vite renoncé : « Les vente sont été moyennes au regard du prix investi. » A croire que tout le monde n’est pas encore prêt à mettre la savane dans son assiette.




Source

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Moi ça me pose pas de problème dans la mesure ou on fait l'élevage comme pour le porc,boeuf, poulet.

Ici on a maintenant des élevages de cerf, autruche, sanglier. J'ai déjà manger du kangourou en restaurant, comme la qualité de la viande doit être contrôlé j'imagine que ça venait aussi d'un élevage.

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Invité
TRouve nous un resto et ont y va tous...............................

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