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Max|mum-leterrarium

Des actions pour protéger une tortue à Montréal

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Cinq animaux menacés, huit vulnérables et 19 susceptibles d’être désignés menacés ou vulnérables habitent sur le territoire de Montréal. Parmi ceux-ci se trouve la tortue géographique, pour laquelle les efforts de protection seront dirigés par un nouveau plan d’action.

Très bientôt, des tortues de taille moyenne dont la carapace s’apparente à une mappemonde sortiront de leurs lieux d’hibernation situés principalement dans le nord-ouest de l’île. Elles pondront non loin de là leurs œufs jusqu’à la mi-juin. Durant l’été, elles seront de 500 à 1000 à déambuler sur les berges de Montréal, de Laval et des îles environnantes.

De nombreuses menaces planent toutefois sur la tortue géographique au Québec et à Montréal, si bien que cette dernière a le statut d’espèce vulnérable. «Il y a les collisions avec les bateaux à moteur ou avec les voitures. Il y a la modification des rives, notamment par le bétonnage. Il y a la prédation par les raton-laveurs, augmentée par une mauvaise gestion des déchets près des berges. C’est aussi un problème quand les gens ramassent les tortues, les déplacent ou les gardent en captivité», a énuméré Annie Ferland, chargée de projets à Conservation de la nature Canada.

Tortue géographiqueC’est l’organisme de Mme Ferland qui a dirigé l’élaboration d’un plan de conservation visant à harmoniser les actions de tous ceux travaillant déjà à la sauvegarde de la tortue. «Il y a beaucoup d’initiatives, de gens motivés qui veulent s’impliquer, alors ça promet pour le futur», a commenté Mme Ferland.

La protection de la tortue géographique passe d’abord par celui de son milieu de vie. Des membres de divers organismes s’affairent donc à aménager des sites d’hibernation, de ponte ou encore d’exposition au soleil, comme des billots de bois immergés. «Les tortues s’exposent au soleil pour augmenter leur métabolisme», a exposé Mme Ferland.

Parmi les autres actions qui sont prises, notons l’installation de structures de protection des nids pour bloquer les prédateurs et de bouées indiquant aux plaisanciers la présence de l’espèce sur les rives.

Par ailleurs, Conservation de la nature Canada négocie présentement l’acquisition de six hectares dans la région de Montréal afin de protéger des sites importants pour les tortues géographiques.



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