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Fauconnier comme profession ? est ce rentable ?

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Michel a soulevé un autre aspect qui ne semble pas avoir été traité sur ce forum :

le rapace peut il devenir un oiseau de rente?

Peut on vivre d'une activité reliée aux rapaces?

Est ce rentable ?

Je vous invite à exposer vos opinions pondérées par l'expérience ici.

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La grande erreur a en effet été d’intituler ce forum «fauconnerie». On y parle de tout mais très peu de fauconnerie. Est-il utile de rappeler la définition de la fauconnerie ou "l'art de chasser au vol". Il existe suffisamment de lexiques assez précis sur la terminologie. Prenez par exemple le livre de Hubert Beaufrère « Lexique de la Chasse au Vol ».

Michel Velter a parlé un moment de différencier le «rapaçier» du «fauconnier»- excellente initiative! Pourquoi ne pas intituler le forum «Rapaçologie, détention de rapaces» ou quelque chose dans le genre mais de grâce plus fauconnerie quitte à faire une section uniquement dédiée à la fauconnerie.

L’amalgame est soigneusement entretenu par les spectacles avec rapaces, voleries et autres «écoles de fauconnerie» et détenteurs de rapaces. Le terme est suffisamment galvaudé par tous ceux qui veulent en faire une «rente». A propos, je ne partage pas du tout l’opinion de Michel Velter en ce qui concerne la seule justification de la détention d’un oiseau : « la rente ». Depuis quand la «rente» justifierait-elle la détention d’un oiseau? Tous les rapports avec les animaux sont faussés dès que la notion d’argent s’en mêle. On ne détient pas un rapace pour ce qu’il peut rapporter. La Fauconnerie au moins a un rapport différent : l’oiseau de chasse est détenu pour l’utiliser pour la raison pour laquelle il a été programmé par la nature: la chasse. Les fauconniers sont les observateurs quotidiens et privilégiés de spectacles fabuleux que seuls de rares ornithologues (chanceux) peuvent admirer quelques fois par an dans la nature.

Un rapace est fait pour voler et non pour être détenu en volière ou au bloc. Un rapace est un animal de vol fabuleux– sa beauté «statique» n’est qu’un pale reflet des performances qu’il peut montrer en vol et qui ne s’expriment vraiment que quand il chasse. Le «confiner» -pour reprendre un mot à la mode en cette période de grippe aviaire– est le priver des moyens d’expression naturels pour lequel il a été conçu. Ceux qui ont pu être témoins du piqué fabuleux d’un faucon pèlerin ou de l’attaque brutale d’un autour ne me contrediront pas.


Le débat sur les voleries vs fauconnerie est stérile parce que ces deux activités ont peu de choses en commun: La fauconnerie est un mode de chasse. La volerie est un spectacle de rapaces qui utilise certaines techniques de base (rappel ou réclam selon les oiseaux) de la fauconnerie. Cela se limite en gros à cela.

L'aspect commercial fait la différence - les voleries sont des entreprises qui doivent faire de l'argent (de la «rente»).

Je ne crois pas qu'on puisse apprendre la fauconnerie dans une volerie : on y apprend tout au plus à manipuler un oiseau (au demeurant très familier car habitué au monde) et à le nourrir. L’image est en fait faussée puisque les oiseaux utilisés donnent une idée de facilité. Par exemple, on n'y apprend souvent même pas à faire les noeuds de base (les voleries utilisent des mousquetons pour attacher leurs oiseaux pour des raisons de gain de temps pendant les spectacles) ni à chaperonner un oiseau. Détenir un rapace, savoir le nourrir et le loger ne sont que les prémices de l’art de la fauconnerie. La motivation des voleries est de créer un besoin, qu'elles peuvent satisfaire: fourniture d'un oiseau, équipement, cours et parfois mêmes « jours de chasse » etc...

Je ne connais pas beaucoup d'exemples de vrais fauconniers qui soient passés par des voleries mais il y a sans doute des exceptions. La fauconnerie s'apprend essentiellement en suivant un parrain ou mentor. Je sais qu'il n'est pas facile d'en trouver mais il y en a ; avec de la motivation, on peut arriver à en trouver.


La détention de nocturnes, vautours et autres rapaces diurnes non chasseurs, toute louable soit-elle, n’a rien à voir avec la fauconnerie. L’amalgame avec la fauconnerie est dénoncé tant par les fauconniers eux-mêmes que par les opposants. Est-il utile de rappeler le terme de « pseudo fauconniers » utilisé par les opposants? Lesquels sont surtout opposés à tout ce qui est spectacles et démonstrations de vols et la prolifération d'amateurs qu'elle entraîne.

Une émission TV (dans le cadre du «Jardin extraordinaire») axée contre la détention libre des rapaces -l’effet « Harry Potter »- et autres animaux à la mode (félins, serpents…) sera projetée en mars. Nous avons refusé d’y participer parce qu’il nous était demandé de prendre nos distances vis-à-vis de tout ce qui n’était pas la fauconnerie. Le débat est déjà difficile avec des amateurs qui partagent certaines choses en commun mais il ne nous a pas semblé utile de l’étaler sur la place publique.

Les relations des fauconniers avec les opposants ont toujours été relativement bonnes – un «modus vivendi» a été trouvé. Si nous ne faisons pas parler de nous, ils nous laissent tranquilles !

D'où vous comprendrez peut-être le souci des fauconniers de prendre leurs distances vis à vis d'activités qui ne sont pas de la fauconnerie.

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Difficile de dire que les responsables de volerie (une très grande majorité d'entre eux), en France, je ne connais pas ceux de Belgique, ne sont pas des fauconniers (des bons même).

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Je ne voudrais pas épiloguer sur la qualité professionnelle et les différentes qualifications des uns et des autres...
mais plutôt sur le caractère financier.

Considérant
- le budget nécéssaire pour les installations (volières, mues, balances, surgélateurs, gants, perches et blocs etc), le temps à consacrer à l'affaîtage, le nombre d'oiseaux nécessaires si après une prise l'oiseau ne vole plus immédiatement...

- le prix des oiseaux, leur alimentation, leurs soins,

- la disparition des équipages salariés de fauconniers dans nos contrées...
(A part quelques militaires, qui par la grâce d'un ministre bon prince, patrouillent rapace au poing sur un aérodrome... )

- les frais annexes à la chasse amenant selon moi le gramme de caille à un coût prohibitif par rapport à un produit d'élevage...

- un rapport "return sur investissement" aléatoire donc à moins de capitaux et moyens humains engagés importants

un jeune peut il espérer, eut il les compétances requises par suite d'un apprentissage- gagner sa vie dans le secteur des "oiseaux de proie" sensus lato sans renommée et devant se battre sur le prix du service et matériel offert, et si oui selon quelles voies ?

- fabrication d'équipements ?
- voleries ?
- élevage ?
- effarouchement ?

Je crois que la réponse risquera de désillusionner plus d'un, mais je me trompe peut être si j'affirme que l'espoir de profits rapides et faciles est totallement fallacieux et qu'au contraire ce sont des dépenses importantes qui sont certaines.

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En tant que fauconnier passionné et "professionnel", je pense qu'il y a différentes sources pour professionnaliser les rapports avec les oiseaux ou "associer passion et profession" (le rêve de tout le monde!).

Hormis les fabriquants, qui sont omniprésents sur le marché, il y a quelques pistes sujetes au travail professionnel!

1. L'élevage. Les éleveurs ne sachant parfois plus quoi faire pour vendre leurs oiseaux moyens, les prix s'effondrent ces dernières années. Soulignons que beaucoup recyclent les "moins bons" oiseaux en reproducteurs! La qualité diminue donc en même temps que les prix et la rentabilité devient de plus en plus aléatoire voire impossible. Le calcul doit être fait sérieusement en prenant en compte le prix des volières, des terrains...

2. La vente d'oiseaux affaîtés. Le marché étant principalement au Moyen Orient, il faut d'abord jouir d'une réputation internationale pour espérer en vendre là-bas. Deplus, le caractère et la mentalité locale rend les affaires difficiles pour un étranger inexpérimenté. Combien n'ont pas essayé de faire des "coups" et ont perdu beaucoup?

3. L'effarouchement. Activité spécifique nécéssitant une expérience, une formation, des introductions industrielles et des oiseaux adaptés. Il faut beaucoup d'oiseaux pour être efficace! Investissement en temps, en argent, en espace.....bref, impossible de s'improviser professionnel!

4. Les démonstrations. Deux possibilités: activités ponctuelles (alors assimilées fiscalement à des saltimbanques!) ou sur un site.

Ponctuellement, c'est vivre de petits contrats aléatoires et envisager un planning de vie "à la petite semaine". Ils passent d'un mariage à une communion, d'une foire aux boudins à un marché médiéval.Certain améliorent leur quotidien mais jamais je n'ai vu quelqu'un s'enrichir avec ce type de petit travail.

Sur site, il est possible de gagner sa vie correctement si le site est générateur de trafic, que la pub est bien menée, que le show soit beau et interessant, que la notoriété propulse....bref, il faut beaucoup d'années.
Nous avions réussi le pari d'être rentable sur la citadelle de Namur en 3 mois grâce à des partenaires (sponsors) tels que la BBL, ROULARTA, DELHAiSE, CONFLUENT, BEL RTL, la Région Wallonne... Et malgré tout, nous avons été ravi de remettre les activités!

5. Les leçons de fauconnerie.

Pour avoir ouvert (à l'époque) l'ACADEMIE BELGE DE FAUCONNERIE, j'ai eu l'occasion de donner des cours à des débutants. Le travail est ennuyeux et les résultats sont excellents si l'on ne fabrique pas des porteurs de harris ou de hiboux. Dans ce cas, on enterre la fauconnerie à moyen terme et on met de l'eau au moulin des antis!

6. L'organisation de chasse au vol. Nous développons le marché avec des clients privilégiés. Sans leur confiance et une bonne réputation, il est impossible de s'en sortir!

Dans tous les cas, la solution pour être sollicité c'est d'être considéré comme excellent....sinon, vous ne serez jamais pris au sérieux et perdrez votre temps. 2 années de perdues coûtent très cher en manque à gagner et en retard accumulé.

Est-ce possible de gagner sa vie avec des oiseaux? OUI mais pas en faisant n'importe quoi, n'importe comment et sans expérience!

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>>>"Est-ce possible de gagner sa vie avec des oiseaux? OUI mais pas en faisant n'importe quoi, n'importe comment et sans expérience!"

comme tout d'ailleurs... Very Happy

ce qui dit c'est encore + vrai avec toutes les professions liés aux animaux (hors l'élevage destiné à la consommation)
au point que les "professionnels" seront amenés à disparaître si les lois deviennent toujours + contraignantes et que la "pensée unique" de certains pseudo-écolos se propage davantage

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ils me feraient peur, à moi....
de toute manière, volerie, vrais chasseurs ou faucons, c'est bien la relation avec l'oiseau qui est en jeu... pour apprendre le contact avec l'oiseau, même si ça semble être que la partie émergée de l'iceberg, c'est du moins la passerelle qui noue relie au monde de l'oiseau (si je dis ça c'est parce que c'est ce que je comptais faire moi, entrer dans une volerie de spectacle)

et si...la fauconnerie des chasseurs était interdite dans le futur, il ne resterait que ces laboratoires que sont les voleries...

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Invité
Pour l'instant et bien au contraire, personne ne songe à interdir la chasse au vol qui ne s'est jamais mieux portée en France depuis des siècles.

Si une telle interdiction arrivait - comme cela l'a déjà été le cas - il en resterait une immense bibliographie, des oeuvres d'art parmis les plus significatives remontant à des temps immémoriaux, tous les témoignages et traités modernes que nous connaissons. Bref, une réelle culture, riche de plusieurs millénaires de traditions,d'anecdotes, de témoignages qui va bien au dela de notre simple pratique et qui permettrait indubitablement à cet art de renaitre de ses cendres.

C'est probablement aussi ce qui fait la différence avec les voleries, que personne ne songe par ailleurs à interdire.

Les voleries sont avant tout des entreprises à buts commerciaux, s'appuyant sur des arguments soit ludiques, soit pédagogiques, soit historiques, ( souvent anachroniques ) pour peu que ces thèmes puissent servir leurs projets lucratifs tout à fait respectables.

S'imaginer le fossoyage de la chasse au vol, en carressant le secret espoir de voir s'ériger sur cet hotel l'apologie des voleries singeant cette tradition est purement spéculatoire, voir comique et ne serait dans tous les cas qu'un terne reflet de la réalité des qualités de prédation innées des rapaces que chaque fauconnier souhaite voir aboutir avec son faucon.

Un laboratoire bien insipide pour nous relier au monde réel des oiseaux ..

A ce titre, un grand monsieur de la chasse, agé aujourd'hui de plus de 85 ans et qui m'avait pris en affection me racontait un jour cette réponse qu'il avait faite lors d'une interview donnée à un journaliste qui lui démandait pourquoi il ne prenait pas plutôt un appareil photo pour photographier ses trophées au lieu de les chasser avec une arme ou un oiseau :

Monsieur le journaliste : êtes vous marié ?
- Oui !
Aimez-vous votre épouse ?
- Oui !
Avez-vous des enfants ?
- Oui deux enfants !

Avez-vous fait des enfants à madame votre épouse en la prenant en photo.....vous seriez vous contenté de chérir toute une vie la photo de madame ?

Pour en terminer avec le sourrire, je pense que ce témoignage résume bien la finalité que nous recherchons dans l'exercice de ce qui nous passionne : la tentation de s'approcher au plus près du réel et cela n'a rien de comparable à une expérience de laboratoire !

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Quel envol, quel essor!

J'adore voir le discours d'Etienne faire carrière!

Et si en plus, ses piqués font prises....on ne tourne pas autour!

Continuez à vous battre bec et ongles, on comptera les poings!

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J'adore Etienne
Aucune compraison avec le laboratoire ?
A part la précision requise par nos actes et le coût peut être !

c'est vrai que quand on aime on ne compte pas (enfin pas trop), mais c'est une passion très coûteuse (tant en espèces sonnantes et trébuchante, qu'en temps, espace, et qu'en précision, le rapace ayant une propenssion pour une tolerance zéro vis à vis des erreurs)

Sans compter les frais pour la chasse, admettons que je doive tout acheter neuf, ou le faire construire par une entreprise, et que je doive m'équiper de :
voliere, mue, perches, blocs,...
chaperons, compromis, jets, filières, créances, leurre...
balances, cages et matériel de transport, surgélateur, ...
ce sont déjà plusieurs miliers d'euro qui sont investis

et cet investissement est le préalable pour l'acceuil de l'oiseau...

tiens une nouvelle idée de sujet spécifique pour les niais : le budget...
/viewtopic.forum?p=5106#5106

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bonjour,
Je m'intéresse à la fauconnerie en aéroport et sur les bases militaires, est-ce que c'est rentable? sachant (au vu de votre conversation) que la fauconnerie est une activité coûteuse
merci Very Happy

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En affaires comme en fauconnerie:

THE SKY IS THE LIMIT!

Rien n'est compliqué si on prend le bon chemin!

Mais avant d'envisager de vivre de la fauconnerie sur les aéroports, je commencerais par un pru d'expérience de chasse.

mais qui suis-je pour conseiller ça!

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lol
merci Sokol mais de toute façon il me faut de l'expérience dans la totalité de la fauconnerie!
mais il est vrais que tant qu'à apprendre quelque chose autant y aller à fond et je compte bien apprendre à chasser au vol (moi qui sais déjà chasser à l'arc ça pourrait etre sympa)

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en effet étienne, et merci de ta réponse précise, c'était une blague l'histoire du laboratoire, je suis contente que cette perche aie marché, je voulais vraiment comprendre la différence que vous y voyiez
après tes explications, oui, bien insipides ces laboratoires... ça me fait penser à mes études, au lieu de faire quelque chose, on en parle longtemps, longtemps...c'est un peu comme ton histoire de photo. du coup j'ai arrêté. et je me suis retrouvé guide du musée de la vénerie de senlis, au moment où la chasse a été interdite en angleterre, alors cette limitation de la liberté, je l'ai vue en direct avec ces chasseurs malheureux qui venaient au musée avec toutes leurs histoires...; et un ethnologue qui était venu visiter le musée comme la survivance d'une tribu de "pygmées" (c'étaient ses propres mots) que sont les veneurs, à l'intérieur de notre civilisation tellement avancée... tout ça a un drôle de goût...

mais peux-tu m'en dire plus sur l'interdiction dont tu parlais, c'est vraiment arrivé, qu'on interdise la chasse au vol ou la possession de rapaces? quand est-ce que ça s'est passé? et pourquoi?

et que pensez-vous de l'apprentissage en volerie? par exemple pour celui qui n'a pas d'oiseau, ou qui n'est pas prêt à en avoir un?
ça doit quand même jeter les bases, les volières, la pesée, un peu de vol et l'hygiène, non?

avec le temps, ma vision des choses évolue, et je cherche toujours une volerie, en parallèle avec des chasseurs au vol. je veux faire les deux pour voir par moi-même.
mais plus le temps passe, et plus l'absence d'oiseaux me pèse (j'ai vécu une semaine chez un fauconnier alors maintenant je sais ce que ça fait, un peu). alors, peut-on être satisfait si on ne vit pas avec l'oiseau, comme étienne disait, pour toucher la réalité de cette relation? tout ça pour dire que, au fur et à mesure, je commence à croire que la vie et la chasse avec l'oiseau est le seul vrai moyen...
et c'est intéressant de voir le cheminement de cet apprentissage. je n'ai pas été attirée par le spectacle pour faire la belle avec le gros zoziau, mais pour vivre quelque chose avec l'oiseau. et maintenant, je me demande si le spectacle est une vie avec l'oiseau, enfin je sais pas si je m'exprime bien mais si on écoute les témoignages de ce site, on sent que les chasseurs ont autre chose...
bref éclairez-moi si vous avez réussi à comprendre ce que je racontais
à bientôt

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