benoit08 0 Posté(e) le 19 février 2008 Je termine la lecture d'un livre ou on parle de l'affaitage de Gerfauts et ou on parle d'un exercice se nommant le "frist-frast" . L'exercice est censé rendre plus dociles les oiseaux en début d'affaitage, et si j'ai bien compris, se pratique avec une aile de pigeon avec laquelle on caresse l'oiseau dans une pièce sombre, en l'habituant doucement à la voix .. L'auteur stipule que cet exercice n'est pratiqué que sur le gerfaut, et exceptionellement, sur une autre variété de faucon, mais sans préciser laquelle... 1) Cet exercice est toujours pratiqué aujourd'hui ? 2) Pourquoi uniquement le Gerfaut ? 3) Quand l'auteur parle d'une autre variété de faucon, parle t'il de l'émerillon ? Merci d'avance... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 19 février 2008 C'est quel livre? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
gerfaut 0 Posté(e) le 19 février 2008 Le frist-frast est un terme néerlandais pour désigner une aile de pigeon ou une plume avec laquelle on frotte les mains des passagers et haggards. Le frottement de cet instrument calme beaucoup les oiseaux. C'est un moyen de les habituer au contact de la main dont ils ont horreur. Les premières fois qu'ils sont touchés par une plume ou une aile de pigeon, ils se tiennent ébourrifés comme des chats en furie, ils donnent du bec puis s'habituent au frist-frast et par après progressivement acceptent d'être touchés par la main. Cet instrument est encore utilisé de nos jours par ceux qui ont la chance de voler des passagers (pèlerins, sacres ou gerfauts) - il était particulièrement recommandé pour les gerfauts qui sont d'un tempérament difficile mais aussi pour les prairies et plus généralement pour les oiseaux piégés tard (antanaires et haggards). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 19 février 2008 Bonne réponse à une question de plus non-posée. Pour répondre à Benoït, je dirais : 1. C'est passé de mode et n'est plus justifié (bien que Nebli dira le contraire pour l'avoir fait à maintes reprises) 2. Si l'on part de l'idée que ça calme les oiseaux et les habitue au contact en passant par un "détour" et les "distrait" sans risque de blessures; le gerfaut étant le plus "délicat" et sensible au stress (parfois allant jusqu'à l'infarctus (gerfaut détaillera)), il est donc bon d'associer les deux! 3. Si l'on adopte l'idée, elle est utilisable pour toutes les espèces. Personellement je n'y ai jamais trouvé d'avantage. Dois-je souligner que je caresse jamais mes oiseaux? Un ancien m'expliquait "sérieusement" que les ondes ournies par les plumes sont plus acceptées par les faucons que celles données par la peau de l'homme. Je ne porte pas de jugement par respect Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
benoit08 0 Posté(e) le 19 février 2008 ... merci pour vos éclaircissements ... coordonnées du bouquin : La fauconnerie ou essai sur la chasse du vol , de Louis-Gabriel Cochet de Corbeaumont. editions Montbel Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 20 février 2008 Un bien joli livre, la plume est élégante mais les techniques sont un peu obsolète. L'ambiance désuette de cet écrit fait oublier les circonstances dramatiques de sa rédaction. Ce cher Corbeaumont attendait effectivement l'oeuvre finale du couperet en écrivant ses mémoires de chasse à la Bastille. Un témoignage intéressant d'un témoin privilégié des dernières chasses au vol de l'ancien régime. A lire avec une poire à la main! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
benoit08 0 Posté(e) le 20 février 2008 Oui c'est très vrai !!! Brrr !!! Motivé, le type .... C'est vrai, un très beau livre même si un peu obsolète... Surtout dans certaines de ses cures : pilules de sucre, aloes, ail... Sans parler de faire manger des cailloux aux oiseaux pour éviter qu'ils pondent !!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Brubru11 0 Posté(e) le 20 février 2008 certaines vertus de l'ail ou de l'aloes,voire d'autres plantes médicinales, pourraient très bien être utilisées avec succès dans le traitement de certaines affections chez les rapaces,mais personnellement je n'ai pas encore essayé la phyto chez les oiseaux (si on excepte l'aconit napel en 5 CH dans le refroidissement du canari),mais je vais m'y atteler car la résistance des rapaces et leur longévité laissent entrevoir de belles possibilités. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
