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Sakis

Question de plafond...

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Bonjour à tous,

J'ai eu en ce début de septembre le privilège d'assister à quelques vols de faucons pèlerins (Forme de brookei, forme de black shaheen et tiercelet de calidus entre autres que de magnifiques oiseaux). Je précise d'abord que ce sont des jeunes de l'année donc des oiseaux qui n'ont pas encore ou peu d'expérience. J'ai pu remarquer plusieurs différence dans les comportements mais l'une des choses les plus évidentes était la différence de plafond.

Donc voilà naturellement une 1ère question technique : Comment fait-on pour faire comprendre à un jeune faucon que l'on attend de lui qu'il prenne de l'altitude ?

Je suppose qu'une des chose à faire est d'attendre que l'oiseau "monte" avant de le servir, mais si celui-ci prend l'habitude de "s'installer" à une cinquantaine de mètre d'altitude par exemple, quels sont les "stratagèmes" possibles pour le faire "monter" ?

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Citation :
Comment fait-on pour faire comprendre à un jeune faucon que l'on attend de lui qu'il prenne de l'altitude ?


C'est à peu près aussi difficile à expliquer, que faire comprendre à un niais l'esprit du haut vol ! Very Happy

Blague mise à part, c'est pour cela et particulièrement en haut vol, que nous conseillons de suivre un fauconnier expérimenté, il n'y a aucune règle, cela dépend de plusieurs facteurs.
La technique principale : un escape facile quand l'oiseau monte, un imprenable quand il ne monte pas.... sur le papier très simple, dans la pratique, un casse-tête.

Citation :
Je suppose qu'une des chose à faire est d'attendre que l'oiseau "monte" avant de le servir, mais si celui-ci prend l'habitude de "s'installer" à une cinquantaine de mètre d'altitude par exemple, quels sont les "stratagèmes" possibles pour le faire "monter" ?


La première des choses à faire est de ne justement pas attendre ! il faut être actif et décissif, servir au bon moment. Il vaut mieux servir trop tôt dans une phase active, que de servir trop tard.

Citation :
mais si celui-ci prend l'habitude de "s'installer" à une cinquantaine de mètre d'altitude par exemple, quels sont les "stratagèmes" possibles pour le faire "monter"


Le problème, c'est certainement que vous avez assisté à une séance, avec des oiseaux en cours d'entrainement, donc volants déjà d'amont. Vous imaginez donc qu'un plafond de 50 m est naturel, il n'en n'est rien, programmez vous un rendez-vous en début de saison et vous comprendrez Very Happy

Si un oiseau monte à une cinquantaine de m, il n'y a plus aucun problème !! 99% du travail est fait !
Il vous faudrait assister aux débuts d'affaitage, pour comprendre la masse considérable de travail que nécessite déjà un plafond de 50 m !!!

Certains oiseaux tourne comme des billes à 1 m du sol, d'autre vont se motter sur la première souche, d'autres partent droit à l'horizon etc..etc..

En résumé, il y a milles solutions mais aucune formule magique ou stratagème pour faire monter un oiseau, la seule recette : voir, voir, voir, suivre toutes les étapes de l'affaitage avec un fauconnier confirmé.

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Citation :
C'est à peu près aussi difficile à expliquer, que faire comprendre à un niais l'esprit du haut vol !


C'est justement à cause de l'évidente difficulté que je pose la question, j'ai supposé que ça pouvait ouvrir un échange intéressant entre fauconniers expérimentés et que nous les "élèves", nous pourrions en prendre bonne note.

Citation :
c'est pour cela et particulièrement en haut vol, que nous conseillons de suivre un fauconnier expérimenté,


Smile C'est exactement ce qui est prévu mon cher Etienne (j'ai pris la peine de lire un peu le forum tout de même) et pour préciser "il" a pensé qu'une saison en tant "qu'observateur privilégié" (ce terme est une invention personelle) serait un bon début et moi ça m'a parut parfait !!

Citation :
Le problème, c'est certainement que vous avez assisté à une séance, avec des oiseaux en cours d'entrainement, donc volants déjà d'amont. Vous imaginez donc qu'un plafond de 50 m est naturel, il n'en n'est rien, programmez vous un rendez-vous en début de saison et vous comprendrez
Si un oiseau monte à une cinquantaine de m, il n'y a plus aucun problème !! 99% du travail est fait !
Il vous faudrait assister aux débuts d'affaitage, pour comprendre la masse considérable de travail que nécessite déjà un plafond de 50 m !!!


Pour les oiseaux en cours d'entraînement c'est effectivement ce qui s'est passé mais je ne pense pas que ce soit vraiment un "problème"...C'est ce qui s'est présenté à moi pour le moment et c'est déjà beaucoup. Je "lui" laisse le soin de décider du "rythme" à donner à ma découverte de la fauconnerie. Permettez-moi de vous dire que vous semblez émettre beaucoup de suppositions sur ce qui se passe dans ma petite tête, non je ne m'imagine pas qu'un plafond de 50 m est naturel, ce n'est pas de l'arrogance mais simplement que j'ai déjà eu l'occasion d'en parler avec "lui". Je pose cette question parce que pour les fauconniers que j'ai rencontré qui sont des gens très expérimenté et toujours en quête de perfection, voir un faucon partir en piqué alors qu'on ne distingue plus de lui qu'un "point" dans le ciel est ce qu'il peut y avoir de plus "désirable".
Ma question était justement pour un oiseau qui a déjà compris qu'il doit monter et qui a déjà atteint un "certain" plafond, comment arriver à le faire monter encore plus ? Et effectivement je suppose que c'est un travail très difficile.
J'aurai pu simplement poser la question à celui que je considère déjà comme mon maître en la matière, mais je me suis dit que ce sujet pouvait être d'un intérêt "public"...Assurément je ne manquerais pas de m'entretenir avec lui sur ce sujet. J'ai certainement énormément de chose à apprendre avant même de me soucier de cela, si c'est ce que vous avez voulu me faire comprendre, je peux très bien l'accepter...

Citation :
La première des choses à faire est de ne justement pas attendre ! il faut être actif et décissif, servir au bon moment. Il vaut mieux servir trop tôt dans une phase active, que de servir trop tard.


ça c'est un vrai élément de réponse, merci...C'est aussi l'une des 1ères choses que j'ai entendu de "lui" : Servir au bon moment, dans les meilleures conditions possibles.

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Arrêtes un peu avec ton "maitre", malgré sa mégalomanie légendaire, je me demande comment il parvient à supporter un pareil cirage de pompe.

Pour le reste : "savoir comment faire monter un oiseau" cela ne s'apprend pas sur un forum. Il s'agit de sur mesure au cas par cas.

Les techniques : pigeons bons volants, imprenables, cerf-volant, vol libre, leurre, ect... ont souvent été abordés, mais elles n'apprennent en définitive pas grand chose de plus, la seule solution étant de se heurter au concret et/ ou d'observer ceux qui pratiquent.

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Ok Etienne, bas les armes, mon but n'est pas de me "prendre le bec" avec qui que ce soit. Je voulai juste faire comprendre que je ne me lance pas tout seul dans l'inconnu et qu'il y a effectivement quelqu'un qui me "guide", c'est tout.

Et puis jusqu'à présent il portait des bottes, ça ne ce cire pas... Smile

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Citation :
Ma question était justement pour un oiseau qui a déjà compris qu'il doit monter et qui a déjà atteint un "certain" plafond, comment arriver à le faire monter encore plus ? Et effectivement je suppose que c'est un travail très difficile.


Je reviens là dessus. Une fois qu'un faucon a compris qu'il devait monter, il n'y a que les limites que se donne l'oiseau. Certains "plafonnent" a 2 / 300 m, d'autres peuvent dépasser les 1000 m.

Il suffit de continuer à servir des prenables au fur et à mesure que le plafond augmente.

Après le pb est aussi "l'utilité" de tels plafonds en fonction des territoires.
J'avais un hybride qui dépassait les 1000/ 1200 m ...on le regardait à la longue vue. Le seul pb, il fallait lacher 5 pigeons à la suite, il commençait son piqué sur le premier et prenait le 5 ème !

Passé 3/400 m, à part le plaisir, peu ont l'utilité d'un tel plafond, mais il est vrai que malgré tout plus ça monte plus c'est jouissif !

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en fait il faut "coller" le plus possible à l'oiseau , plutôt qu'à une théorie comme l'a très justement souligné etienne
certains oiseaux sont "très volants" c'est à dire que directement ils montrent une tendance à voler et à monter sans incitations particulière
exemple le tiercelet de brookei que tu as vu voler.
d'autres ont besoin d'une finalité celle ci est identifiée assez vite la chasse
l'oiseau doit mettre en balance deux dépences d'énergie.soit pas d'effort, on vole au ras du sol, et lorsque la proie apparaît tout à coup il est confronté à un très gros effort ( imposé par sa proie)que lui même voit couronner d'insuccès.
autre piste , pour lui , un effort de départ (montée) à l'aise, à son propre rythme , par contre lorsqu il se trouve en position dominante( grand plafond)il impose au gibier sa propre vitesse contre laquelle il réalise très vite que celui ci ne peut rien ( sauf l'esquive) sa force d'impact est également très supérieure à celle qu'il pourrait donner en vol horizontal
très vite à force d'occasions l'oiseau va "trouver" son plafond "efficace" en fonction de son expérience et de son style et du type de gibier , perdrix ou canard , ce n'est pas pareil.

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effectivement en fauconnerie, les plafonds de 1000 m sont plutôt contreproductifs car la distance parcourue par le gibier ( par exemple, canard) sera trop grande pour pouvoir apprécier avec nos pauvres yeux le dénouement, ou alors le gibier c'est remisé depuis belle lurettes, perdreaux par exemple.
mais quel bonheur d'assister à ce genre de piqué qui met le temps entre paranthèse Wink

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On pourrais même rajouter que les oiseaux expérimentés limitent naturellement leur plafond, on peut faire monter énormément la première année des niais qui n'ont pas tout compris au film.

Beaucoup plus dur avec un oiseau mué, qui ne va plus monter à 1 000, alors qu'il sait parfaitement que 200 /250 M lui suffisent amplement pour chopper presque n'importe quelle proie.

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Merci messieurs, vous avez comblé ma curiosité. 1000 m et plus effectivement ça laisse songeur !! De tels plafonds sont sûrement plus facilement imaginables lorsque le relief s'y prête (grandes plaines dénuées de refuges pour le gibier sur plusieurs km) plutôt rare chez nous !!!

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de très grands plafonds sont obtenus par exemple sur les plaines américaines sur du gibier comme la poule des armoises( sage grouse)
la vitesse et la puissance d'impact sont essentiels avec des oiseaux qui pèsent jusqu'à 3 kilos , se remisent à plusieurs kilomètres de distance
et dont la vitesse ,en vol horizonal, dépasse de très loin celles des faucons les plus rapides en vol horizontal comme le gerfaut.
en Europe, nous disposons aussi d'un gibier qui bien que plus petit et protégé partout en europe, possède une vitesse exceptionnelle, une capacité de vol de plusieurs dizaines de km :le ganga,
lancés, ses étoiles filantes de la taille d'une tourterelle et maniables comme des" zero japonais", représentent un "challenge" capable de pousser nos oiseaux dans leur derniers retranchements.
en conclusion le maillon faible en fauconnerie c'est hélas nous Shocked

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