nebli 0 Posté(e) le 13 mai 2009 j'ai eu le plaisir ce w.e de visiter une station de ski bien connue des amateurs de sports de glisse.... j'ai pu admirer les torrents de génépi dégringolant en boullonnant dans mon gosier des plaines j'ai pris mon bonheur sur de généreuses bouchées de comté fondu préparées avec un art consommé par un maître des alpages ... et les oiseaux ds tt cela ? ben ...on m'avait venté le spectacle grandiose des autours de montagnes au vol puissant ,j'ai en effet trouvé les crécerelles très familières et jolies le terrain est remarquable je le crois très difficile à voler pour un oiseau qui ne serait pas affaité sur place, le relief est en effet composé de pentes et contrepentes avec des dénivelés de plusieurs centaines de mètres des torrents entrecoupent ce terrain , les bois dans le bas et les crètes sur les sommets rendent très périlleux à mon avis les vols pour des fauconniers et des oiseaux peu habitués à ces conditions. je pense que l'oiseau doit ressentir, comme le fauconnier la difficulté à ce déplacer dans un environnement pareil , une montée de 20m de dénivelé vaut largement un champs de bettrave de plusieurs centaines de mètres c'est une notion que l'on ne connait pas en plaine. et le gibier? à l'image du terrain, imprévisible, il tient au chien ou pas, déscend ou monte vole à pleine vitesse ou esquive remarquablement le tétras lyre dans ce biotope ressemble bien peu à celui que j'ai pu cotoyé en Ecosse . il a en effet plus de défence, végétation, relief , distance tout concoures à transformer son vol en casse tête chinois...... mais qu'elle prise!....lorsqu'elle survient! le lagopède que je n'ai pu voir cette foisci doit être également un gibier remarquable car l'effort pour l'atteindre s'ajoute à toutes la difficulté de le voler. les chiens aussi sont bien différents de ce que l'on voit sur les plaines, pas de cultures ou le chien est jugé sur sa vitesse, son emplitude de quête, et son nez. ici la lecture du terrain est bien plus complexe, l'effort physique demandé beaucoup plus important et la force de caractère indispensable, l'intélligence , la connaissance de la "psychologie du gibier", l'expérience ne sont pas des attouts majeurs , se sont des conditions indispensables pour trouver du gibier , ça se traduit simplement par 3 arrêts avec un chien et zéro avec un autre malgré une excellente condition physique, un très bon nez. autrement dit une journée bredouille sans gibier ou au contraire trois bonnes occasions. une magnifique leçon sur ce qui fait un bon chien d'arrêt ou pas. last but not least les deux fauconniers rencontrés , heu, pardon , le fauconnier rencontré et l'ombre mal habile, larvaire insignifiante que dans sa bienveillance infinie ,le fauconnier a honoré du titre mille fois immérité d'apprenti ( la bonté perdra ce fauconnier ) donc l'accueil reçu faisait plusieurs fois la hauteur du mont blanc) encore mille merci à tous les deux et à vos compagnes qui ont bien de la chance de vous avoir en un mot le vol sur ce type de territoire est tellement exigeant que la médiocrité ou l'à peu près ce payent comptant par de grosses désillusions voire pire. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 13 mai 2009 Toi, t'es pas encore remis! Petite nature et ivrogne amateur! Pendant tout ce temps, je m'égarais dans Londres courant après les affaires et luttant contre la bière tiède et plate. C'est l'Europe à deux vitesses, je le confirme. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
antonin11 0 Posté(e) le 15 mai 2009 Heureusement que le noble Apprenti, (au titre plus de mille fois mérité...), a permis dans sa grande clémence, aux 2 maîtres fauconniers d'observer une splendide forme de pèlerin posée non loin de là!!!!!!! Au plaisir... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 15 mai 2009 Une preuve de plus que d'un larvaire et misérable apprentis, de bons maîtres parviennent à lui faire ouvrir les yeux sur ce qui lui était invisible avant d'avoir l'honneur de parcourir les alpages en leur compagnie. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 15 mai 2009 une fois de plus on ne peut que rester admiratifs.... le matin même le maître choisit le bon versant comme la bonne heure! mieux encore! le bon endroit d'observation.... le résultat: une splendide forme découverte par l'oeil en formation de l'apprenti( qui l'a d'abord pris pour un autour avant de , sous l'oeil ô combien bienveillant et sage de son maître revenir à une identification parfaite. voilà ce que fait un bon maître avec un être humain des plus ordinaires qui malgré tout pourra espérer devenir disciple de deuxième classe d'ici 20 ou 30 ans et qui sait , un jour à son tour , dans cinquante ou soixante ans maître lui même!!!( on peut rêver )il y en a qui sont privilégiés tout de même Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
