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nebli

oedème du bout de l'aile

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il semblerait qu'il s'agisse d'un phénomène récurant, entrainant une emputation du bout de l'aile,cela semble arriver particulièrement aux harris et pourrait être du à des causes aussi divereses que variées d'après ce que l'on peut lire ,les vagues de froid trop importantes pour ces oiseaux, des origines génétiques ... les harris mais pas seulement sont touchées par ce phénomène, barbaries,laniers plus rarement.
l'avez vous subit? , vu? ou entendu parler?

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La forme de Harris de ma femme en a souffert après une blessure à la chasse mal diagnostiquée et une immobilisation pendant une vague de froid.
La dernière phalange de l'aile a été rongée par l'infection et les 5 dernières rémiges ne sont plus supportées.
Elle pousse anarchiquement sans support ce qui gène l'oiseau qui les sectionne.
C'est la merde! L'oiseau vole encore et pourrait chasser de la branche mais pour les poursuites appuyées, c'est foutu.

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Ne cherchez pas : c'est uniquement lié au froid, il s'agit d'engelures.
Les harris doivent être rentrées en hiver.

Je ne pense d'ailleurs pas qu'il soit à propos d'aborder ce genre de sujet...
Comme le disait un de mes amis, cela fait penser aux automobilistes qui se filment à deux cent à l'heure sur l'autoroute, et s'étonnent ensuite de se faire répréhender...

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etienne a écrit:
Ne cherchez pas : c'est uniquement lié au froid, il s'agit d'engelures.
Les harris doivent être rentrées en hiver. ...
je ne suis pas entièrement d'accord sur le fait que ce ne soit que la température qui soit en cause, je pense qu'il faut y adjoindre le fait que les oiseaux "touchés" (parce que je suppose qu'il ne s'agit que d'oiseaux de chasse) sont tous en poids de vol (peut-être un peu trop bas durant les périodes de froids intenses) ...

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Je ne rentre pas mes Harris l'hivers(même l'hivers précédent où nous avons eu entre -15 et-22 pendant plus de trois semaines) mais dès qu'il gèle,je ne les vole plus et les met plein poids,elles sont aussi à l'abri du vent et des précipitations.Je contrôle les extrémités alaires tous les deux jours tout de même...

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Parlant d'engelure, je voulais savoir si les queues rousses en sont également affectées. Si oui, à partir de quelle température est-ce dangereux considérant qu'au Québec nous avons souvent des -30degrés Celsius et cette année des -40 et -50 degrés durant toute une semaine.

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L'engelure(ou "frostbite")n'est pas un souci fort décrit chez la QR, surtout pour les variétés septentrionales(qui sont plutôt sensible à l'aspergillose avant la première mue)néanmoins quand les t° sont extrêmes(-30-50)un excès de prudence ne nuira pas(protection absolue des vents et précipitations dans un bon abris isolé).

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Les queues rousse ne gèlent pas, les Harris si et le poids n' à rien a voir la dedans. La queue rousse est remplie de gnole , la Harris de flotte.

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en fait regardez le bout de l'aile et vous verrez que chez la qr il y a une couche de duvet assez apparente
pas chez la harris, du moins dans les mêmes proportions.
la remarque de brubru sur le poids me semble intéressante si on prend en compte que les T° de près de -20° sont inférieures à celles qu'a du affronter celle de la femme de françois.

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Non cela est faux car le poids ne rajoute pas de duvet. En interne elles tiennent, mais les extrémités gèlent.
Si l'oiseau est bas, il est évident que cela n'arrange pas les choses.
Mais haut ou bas, à des températures nettement en dessous de 0, les harris gèlent.

Vous pouvez aussi faire l'essai avec des perroquets, le résultat sera similaire : ces oiseaux ne sont pas programmés pour lutter contre des grands froids.

J'ai gardé des QR par - 20 - 30, (jusqu'à -38 ) pendant des semaines, aucun problème : logique, dans leur habitat d'origine, elles affrontent ces températures.

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Le Savoyard imbibé Very Happy a raison en disant que la Harris gèle et pas la QR, mais ce n'est pas une question d'ethanolémie, mais bien de protection(duvet comme le dit Nebli) et de structure des acides gras.Mais le poids, n'en déplaise à l'Addict au Génépi Laughing à son importance en augmentant et facilitant la thermogenese.

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Baratin de véto, aussi imbibé qu'une QRousse ! Very Happy
Je persiste et signe, faites picoler vos oiseaux, c'est la seule méthode infaillible.

Blague mise à part, le poids influe très peu et est dans tous les cas totalement insuffisant pour protéger vos oiseaux.
Ne comptez pas qu'à -20 et froid sec, une harris haute en poids s'en sorte.

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L'oedème du bout d'aile a aussi déjà été constaté chez des Harris sans qu'elles n'aient été exposées au gel.
Le gel est un facteur aggravant comme l'est l'immobilité.
Chez nous les Harris sont libres dans leur volière toute l'année et mon analyse (je peux me tromper), c'est que c'est l'immobilisation avec une attache à la perche (suite à une fracture), associée à une période de gel au sol qui a causé la maladie chez la buse de Valérie.
Si la buse avait été libre dans sa volière et en pleine santé, elle n'aurait sans doute pas souffert du froid.
Plus que la couverture en duvet, je pense que c'est la vascularisation du bout d'aile qui est un peu limite chez les Harris et les rend prône à ces problèmes.
Certains prétendent même qu'il vaut mieux éviter de reproduire les oiseaux sujets à ce problème car on ne peut pas exclure une prédisposition génétique.

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j'ai entendu les mêmes hypothèses,l'exemple n'est pas unique,
pour la vascularisation j'en suis moins certain.
les oiseaux ont généralement une excellente vascularisation en bout d'ailes, n'oublions pas que la production de plumes passe entièrement par le système sanguin.

cette zone permet également d'evacuer un surplus de chaleur par T° positives trop importantes. facile à observer je pense , notre véto bien aimé nous donnera certainement un avis particulièrement compétent en la matière.

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Le gel de l'extrèmité de l'aile est en corélation avec l'eau, la neige, la pluie ou un bain en soirée. Si la température descend la nuit en dessous de 0. Danger, que l'oiseau soit au bloc ou pas ne change rien, il est inactif la nuit. Il faut retirer le bain et abriter les Harris l'hiver. Il gel parfois la nuit dans leur désert d'origine mais le froid est sec. scratch

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etienne a écrit:
... Ne comptez pas qu'à -20 et froid sec, une harris haute en poids s'en sorte.
ne t'en déplaise Etienne ma Harris a passé plusieurs hivers sans aucun problème avec des températures de -15 et même -18° (je sais c'est pas du -20° savoyard Very Happy ) ; et ce que le froid soit sec ou humide (même neige) ... ...
A priori (à vérifier) ce "problème" n'arrive qu'à des Harris de chasse et , encore à priori et donc à vérifier), jamais à des Harris de volerie, cela s'explique comment ? (le personnel de volerie serait meilleurs que les chasseurs au vol ..... lol! )

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Même constat que Zig-Zag, mais mes Harris sont des oiseaux de chasse(qui ne chassent plus,faute d'être en poids dès qu'il gèle,ou alors je dois les rentrer)

La théorie vasculaire me semble interessante et pourrait se rapprocher du syndrome de raynaud(je ne suis pas sûr de l'orthographe)

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quand je parle d'oiseaux de chasse, c'est bien évidement avec le sous entendu que ces oiseaux sont en poids de vol contrairement aux oiseaux de volerie, rien à voir avec le fait que l'oiseau soit de spectacle ou de chasse ...

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je rejoins l'idée: c'est le vent qui est dangereux, plus que le froid.

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je rejoins sokol, l'effet vent
"Notre corps dépense de l’énergie pour essayer de maintenir une pellicule d’air chaud à la surface de notre peau. Celle-ci isole notre corps de l’extérieur et permet de conserver une partie de notre chaleur corporelle. Quand il y a du vent, cette pellicule d’air est balayée et notre corps est directement en contact avec l’air extérieur qu’il n’a pas le temps de réchauffer – d’où la sensation de froid.
Il y a trois choses à retenir de ce tableau :

Plus la vitesse du vent est élevée, plus la température corporelle diminue rapidement – plus le vent est fort plus vous aurez froid.

Il suffit d’un vent faible pour faire diminuer la température « ressentie » – un vent faible suffit à vous donner la sensation de froid. La différence de température ressentie entre 0 km/h et 20 km/h de vent est plus grande qu’entre 80 km/h et 100 km/h de vent.

Plus la température extérieure est basse, plus le facteur vent est important et dangereux. Par exemple : à 15 °C, la température ressentie avec 100 km/h de vent est 11 °C, soit 4 °C de moins que sans vent. A -20 °C la température ressentie avec 100 km/h de vent est -40 °C, soit 20 °C de moins que sans vent.

Attention, la température « ressentie » n’est qu’un indice et ne dépend pas uniquement de la vitesse du vent. Elle dépend également énormément de l’humidité "[

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Il est clair, que ce genre de problème est intimement lié à la vascularisation. Pourquoi ?
C'est très simple, pour les harris, comme pour nous, lorsque le corps souffre, le cerveau protège les organes vitaux et abandonne les extrémités.
Chez l'homme, les doigts, chez la harris le bout des ailes...

Maintenant, de là à aller penser que c'est cette mauvaise vascularisation qui est le noeud du problème, je pense au contraire que le froid est la cause directe et pas la conséquence.
Dans tous les cas, c'est bien le froid qui est l'élément déclencheur.
Comme par hasard, j'avais également constaté les mêmes lésions sur des milans il y a plusieurs années...
Les autres oiseaux : pélerins, autours, buses, ect, n'ont jamais ce type de soucis, même par grand froid, même abaissés, même mis en plein vent.
Les harris souffrent du froid et ne sont pas programmée pour ces températures, comme les gerfauts souffrent de la chaleur... cela parait être une évidence que l'on peut toujours discuter, mais qui reste bien réelle.Expliquer qu'un lagopède s'adapte au climat Africain, et les perroquets à celui du pôle Nord n'y change rien..

Comme dans tous les cas il vaut mieux prévenir que guérir, j'en conclus que mettre les harris au chaud par grand froid reste une précaution beaucoup plus simple à prendre que de réflechir aux risques, souches, physiologies, causes et conséquences.

La règle en fauconnerie est d'éviter les problèmes, pour ne pas avoir à les guérir : pourquoi en serait-il autrement avec les harris, alors que des témoignages récurents révèlent ce problème ?
On le sait, et si certains oiseaux supportent ces conditions, d'autres non.
Il est donc stupide de se fier aux témoignages de ceux qui n'ont pas eu de soucis, plutôt que de prendre des dispositions simples pendant une courte période pour les éviter.

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Pour confirmer que l'humidité est un facteur agravant, demandez à Etienne comment il se sent en Belgique par +5°. Il trouve que c'est pire que ses -20° quotidiens!

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Est ce que l'état de plumage peut avoir une conséquence par grand froid ? Le tube d'une plume entière est une protection contre les écarts de température, une plume brisée (ou plusieurs) offre alors un tube qui conduit le froid jusque dans la chair. Cela pourrait expliquer une engelure plus rapide.

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Oui, mais il y a une grande différence entre souffrir du froid et souffrir du gel...
Dans un cas, il s'agit de thermorégulation, dans l'autre de survie ou le corps est contraint de sacrificer certains organes.

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sokol a écrit:
Pour confirmer que l'humidité est un facteur agravant, demandez à Etienne comment il se sent en Belgique par +5°. Il trouve que c'est pire que ses -20° quotidiens!


L'air sec est un isolant, l'air humide pas.

Dans son milieu naturel, les Harris se sont acclimatées jusque dans le nord-ouest de l'Amérique du Nord,elles ont donc dû subir une reprogrammation génétique pour endurer l'hivers de ces régions.Ce doit être le cas de certaines Harris élevées chez nous.Mais comme dit Etienne, ne pas courir de risque est une règle en fauconnerie(quoique certaines créances soient des risques en elles même)et dans tous les cas de figures, les Harris doivent être mieux abritées que les gerfauts!

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etienne a écrit:
Il est donc stupide de se fier aux témoignages de ceux qui n'ont pas eu de soucis, plutôt que de prendre des dispositions simples pendant une courte période pour les éviter.
mon témoignage n'avait pas pour but de dire " laisser vos Harris au froid sans précautions " , loin de moi cette idée.
Je voulais juste essayer d'ouvrir la discutions sur pourquoi certaines Harris ne rencontrent jamais de problèmes durant l'hiver et d'autres oui ... même s'il y a désaccord sur le fond le principal est effectivement que les oiseaux soient sous bonne surveillance et protégé dès que le besoin s'en fait sentir ...


Citation :
Comme par hasard, j'avais également constaté les mêmes lésions sur des milans il y a plusieurs années...
décidément je dois avoir un climat vraiment "sain(t)" (surement la proximité de Lourdes Very Happy ) car je n'ai jamais rencontré ce problème ni sur des Milans (je suppose que tu parles des noirs) ni sur des Percnoptères ni même sur des Hobereaux qui ne sont quand même pas des plus équipé pour affronter le froid ... ... Question ... mystère scratch

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Ma réponse ne te visait pas.
Je dis simplement qu'en cas de doute ou de soupçon, il vaut mieux prévenir et qu'il est donc idiot de prendre un risque inutile.

Il y a certainement des prédispositions de certains sujets.
Mais il est malgré tout surprenant que ces cas , touchent exclusivement des espèces qui ne passent pas l'hiver chez nous.
Pour les milans, si ils migrent, outre le régime alimentaire, c'est bien que le froid ne leur convient pas, à régime alimentaire similaire, les buses restent sous nos latitudes.
Si l'on regarde l'aire de répartition de la harris, celle-ci s'arrête strictement aux Etats du Sud des E.U, pour celles situées les plus au Nord. ( et non pas au Nord Ouest de l'amérique du nord)
Il est semble évident, que ces souches américaines doivent être infiniment plus résistantes que les sous-espèces originaires de l'amérique du Sud, à l'instar pour les pélerins d'un Peal ou d'un black shaheen.
Compte tenu des brassages reproductifs, comment connaitre la génétique réelle d'une harris ?

Je ne sais pas à quelle altitude tu es.
Nous sommes à 1250 m, et il est évident que lorsque l'on parle de froid, ce n'est pas une chute de -20 d'un ou deux jours en climat océanique.
Par exemple, l'an passée nous avons eu 3 semaines entre -25 et-30 la nuit, voire au dessous. (J'ai eu un oeuf de pélerin gélé en moins d'une heure... Very Happy )

On constate d'ailleurs, qu'à l'état naturel, seul les aigles et les nocturnes ( tengmal, chevêchette, hulotte, gd-duc) parviennent à résister : il n'y a plus un rapace duirne pendant une période de 3 mois.
J'imagine que même si les pélerins, buses, autour et éperviers désertent, c'est que les conditions sont trop extrèmes.

En captivité, par contre il semble que les pélerins s'accomodent de ces conditions ( et encore pas tous... Il faut être vigilant avec les black shaheen indiens qui n'ont pas de duvet...)
J'avais une fois mis un pélerin au bain par -20, à peine le bac rempli une pellicule de gel s'était fixée, ce qui n'avait pas empêché l'oiseau de casser la glace pour se baigner...
Essaye avec une harris, je doute qu'elle goutte à ce genre d'exercice, encore moins qu'elle puisse y résister..

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etienne a écrit:
... J'avais une fois mis un pélerin au bain par -20, à peine le bac rempli une pellicule de gel s'était fixée, ce qui n'avait pas empêché l'oiseau de casser la glace pour se baigner...
Essaye avec une harris, je doute qu'elle goutte à ce genre d'exercice, encore moins qu'elle puisse y résister..

je ne m'y amuserai absolument pas ... les seuls que " j'autorise " à se baigner lorsque la température descend en négatif ce sont les corvidés ... d'ailleurs ce sont eux qui cassent la glace pour se baigner Very Happy

Quand à l'altitude chez moi cça n'est que de 750m , il est clair que les hivers sont moins rudes que chez toi ... les Pyrénées sont des petites Alpes en devenir Very Happy

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(je suppose que tu parles des noirs) ni sur des Percnoptères ni même sur des Hobereaux qui ne sont quand même pas des plus équipé pour affronter le froid ... ... Question ... mystère scratch [/quote]
mystères sans doutes relatifs
si cela a été bien signalé par etienne et d'autres que le froid est le facteur déterminant ,chez toi il peut faire froid et ensoleillé , il peut y avoir plus ou moins d'humidité, tes installations peuvent être sèches et abritées , je me souviens du donjon des aigles , j'imagine que tu ne dois pas être loin de là le site lui même était parfaitement bien situé pour offrir d'excellentes conditions hivernages aux oiseaux , par contre plus bas dans la vallée se trouvaient les installations de reproduction et là le fond de vallée humide offrait des conditions favorables.
chaque endroit est particulier et un détail peut faire toute la différence.
j'ai vu une fois en belgique deux harris s'affaisser littéralement sur le gant ,les pattes rougies et engourdies au point de devoir"provisoirement "emporter " les oiseaux pour les remettre d'aplomb. chez moi.
la meilleure approche qu'il m'ai été donné de voir , c'est un ami et maître fauconnier hollandais harry Wagenaar q ui conserve toujours son autour de vol à l'intérieur, cela lui permet de voler à poids constant , chez nous d'un jour à l'autre il peut exister plus de 10° de différence régulariser le poids est parfois compliqué, lui les met au poids de vol et qu'il neige, vente, pleuve gèle etc... l'oiseau est toujours maintenu dans les mêmes conditions à l'intérieur de la maison et au même poids, les résultats parlent pour lui .

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aucun apparemment pour le moment( 15 ou 20 ans )l'oiseau est maintenu en condition assez haute , s'il fait froid il dépensera plus et répondra d'autant mieux, s'il fait plus doux( il fait rarement plus doux qu'à l'intérieur pendant la saison de chasse) ça ne lui pose pas de problème outre le fait que l'oiseau est remarquablement sociabilisé.

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Il n'y a aucun risque de choc thermique dans la mesure ou l'oiseau est parfaitement capable de résister aux 2 températures.

Concernant les déperditions liées au poids, je suis très circonspect en la matière.
Mes propres observations sur le long terme, m'ont permis de remettre vraiment en question, cette influence de la température sur le poids.
Certes, si on ne peut pas nier que la température extérieure influe, en définitive cette influence est beaucoup plus infime qu'on ne l'imagine ( du moins avec les pélerins).

Ainsi des tests effectués par grand froid ( de -15 à -25) révèlent que sur des oiseaux en conditions, les différences de pertes de poids sont vraiment négligeables, pour ne pas dire nulles.

Une fois encore, c'est la condition de l'oiseau qui prime.
Si l'oiseau est tenu trop bas en poids, c'est dans ce cas que les pertes deviennent exponnentielles à la moindre chute de température.
Ici encore, le froid n'est pas la cause directe d'une perte de poids importante, mais bien la conséquence de l'accélération de cette perte si l'oiseau est tenu trop bas, et qu'il doit puiser immédiatement dans ses réserves, si il ne dispose d'un minimum de masse graisseuse.

Encore un argument de plus, si il le fallait, pour tenir les oiseaux haut en poids.

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Il n'y a aucun risque de choc thermique dans la mesure ou l'oiseau est parfaitement capable de résister aux 2 températures.

Tout les animaux l'homme y compris peut résister au chaud ou au froid mais pas aux chocs thermiques. Sinon on pourrait très bien mettre nos oiseaux dans des pièces à 10°c et les faire voler ensuite par 40°c; en général ils souffrent très vite du chaud (choc thermique). Pareil pour le froid, je me vois pas tenir mes oiseaux à 20°c et les faire voler par -15°c. Nous on se couvre pour sortir, eux ils accusent le choc. Je veux bien croire qu'un cas existe, mais etienne disait de ne pas prendre en exemple ceux qui n'ont jamais eu de problème. Je suis dans le milieu animalier depuis 15 ans et ça bien la premiere fois que j'entends dire qu'il n'y a pas de risque de chocs thermiques pour un oiseau. Les gerfaut destinés aux pays arabes ont d'ailleurs étaient acclimatés par étapes successives dans différents élevages toujours un peu plus au sud; pourquoi? Parce qu'un gerfaut qui arriverait directement d'Islande le lundi mourrait de chaud dans le désert le mardi. Pourtant il peuvent résister aux deux extremes de temperatures.

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Le problème des gerfauts n'est pas le choc thermique, mais simplement qu'il ne sont pas adaptés à des températures chaudes.
Ils souffrent tout simplement de la chaleur et ne parviennent pas à s'y adapter. ( comme la harris au froid)
Même après un conditionnement, ( d'ailleurs assez rare, 95% des gerfauts sont envoyés directement) les gerfauts continuent à souffrir de la chaleur, c'est aussi pour cette raison que certains couples reproducteurs sont renvoyés en Europe.
Par ailleurs, on parle aussi de conditions extrèmes entre les conditions d'origine et celle d'arrivée avec des écarts pouvant aller en théorie jusqu'à 70 ° et plus.
Et même dans ce cas, il ne s'agit pas d'un choc thermique, mais bien d'une inadaptation aux conditions d'arrivées.

Contrairement à nous, les animaux sont déjà isolés (en général on appelle cela de la fourrure ou des plumes ) et la thermorégulation fait le reste pour des écarts de 20 ou 30°...
Si il y avait réellement risque de choc thermique de 20° à -15° comment faire pour sortir son chien en hiver ???
Le laisser dehors ou lui mettre son petit blouson ? Very Happy

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je comprend ton point de vue et pour la chaleur c'est plus facilement compréhensible voici néanmoins un cas bien réel qui illustre l'influence faible des chocs thermiques:

faucon pèlerin 'tundrius' départ de migration
point de départ le niveau de la mer climat tempéré , saison été .

montée en une étape de qq heures à plus de 5000m , remontée de la cordillère des andes pendant quelque centaines de km avec nuit passée vers 6000m dans la foulée descente vers le désert d'atacama, un des plus inhospitaliers au monde traversée en 2 jours.
suivi d'une traversée de la forêt amazonienne 100% d'humidité, ensuite repos de 2 3 jours au niveau du costa rica , remontée vers le mexique en 3 jours

.traversée des états unis en 3 jours arrêt sur les glaces de la baie d'hudson avec nuits passées sur la glace en attendant de pouvoir regagner son aire sur l'île de baffin

les changements de T° peuvent atteindre en qq heures près de 30° à 40° . je ne pense pas connaître des t° aussi extrêmes en situation de fauconnerie.
un autre cas , traversa la cordillère du nord au sud pour plonger ensuite en pleine forêt amazonienne , traversée du nord au sud ...
ces exemples ne sont pas exceptionnels .
les gerfauts sont des cas particuliers extrêmement sensibles aux stress ils peuvent néanmoins affronter des différences moins extrêmes que les pèlerins.

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Je rejoins Etienne et Nebli.

J'ai tenu un épervier au coeur de la maison pendant 3 saisons de chasse sans rencontrer de problème de choc thermique.
J'ai été pleinement satisfait de ce procédé tant pour le côté pratique gestion du poids / T° , que pour le côté sociabilisation.

Mon épouse par contre a beaucoup moins apprécié... Alors un épervier, je peux encore y songer.
Par contre un autour dans le salon 6 mois/an...

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On se croirait en pleine étude thermique ... Very Happy
A quand les problèmes de condensation, et les pare-vapeurs pour oiseaux ?

Effectivement et comme le soulève Nebli, que penser d'un pélerin dont le quotidien est d'effectuer des vol de 20° à -20° avec des dépenses considérables d'énergie....
Ou du gerfaut avec des amplitudes tout aussi extrèmes sous ses latitudes d'origine à certaines périodes de l'année.
Il ne s'agit pas de sortir bien rond d'un salon pour aller faire un simple vol d'entrainement ou de chasse d'une heure.
On pourrait aussi parler des mamifères qui au chaud dans une tanière, en sortent le ventre creux pour chasser et survivre.

Par ailleurs une amplitude thermique d'une trentaine de degré, est très courante à l'état naturel.
C'est un phénomène que nous connaissons particulièrement en montagne, notamment en altitude ou les amplitudes sont très importantes.
En été, l'amplitude moyenne entre le jour et la nuit est d'environ entre 20 et 30 dégrés.
Au refuge des cosmiques, par exemple les amplitudes relevées étaient d'environ 70°, avec des journées ou la température au soleil montait jusqu' 38° et descendait à -30 la nuit.
Que dire des lagopèdes ( qui eux aussi seraient pourtant sensés craindre la chaleur...) qui vivent aux alentours...

Pas plus que moi, ces espèces ne s'interrogent sur les effets des chocs thermique car elles sont parfaitement programmées et adaptées pour y subsister, au même titre qu'un autour détenu dans un salon.
On ne peut parler de choc thermique, que lorsque le passage est instantané ( par exemple phénomène d'hydrocution en tombant dans une eau gelée ).

En définitive, la plupart des espèces animales sous nos lattitudes sont suffisament isolées thermiquement pour que ce passage du chaud au froid se fasse progressivement, pour justement éviter ce phénomène de choc thermique qui est lié à une chute brusque de la température.
On le voit d'ailleurs très bien avec les chiens, qui protégés par leur fourrure ne craignent absolument pas de traverser un torrent gelé par des températures bien inférieures à 0.

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exemple de volière où deux harris ont souffert de ce problème ,
cette volière est un excellent modèle de ce qu'il ne faut pas faire , je pense qu'elle rassemble à peu près tous les défauts :
aucune protection sérieuse contre les intempéries, et même contre des prédateurs( mustélidés et autres.
multiples possibilités pour l'oiseau de se blesser .


très pédagogique.

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Le sujet date ...mais le froid ne va pas tarder...je voudrais réalerter les détenteurs d'harris...

Il faut rentrer l'oiseau la nuit dans la maison quand il gèle et ne pas attendre - 10 pour le faire ni même -5. Même si certains ont eu de la chance, un oiseau n'est pas l'autre c'est comme nous mais ne prenons pas de risque!

Ou le laisser libre en volière... . (Si la volière est au calme, fermée sur les côtés, ça peut marcher et lui donner une chance!)

Et si la rentrer n'est pas possible, ni la laisser libre , alors au moins, placez la en hauteur car c'est l'humidité du sol la grande source du problème!

Je vous parle en connaissance de cause, mon tiercelet en a fait les frais et pourtant, il ne faisait pas si froid!

bien à vous










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