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yahto

Le Gypaète sème la discorde au Pays Basque.

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comme disait brassens, quand on est con on est con , le temps ne fait rien à l'affaire.
l'administration dans toute son incompétance et la ligue dans toute son ignorance cela fait un beau couple,
fanatisme et éducation ne font pas bon ménage en voici encore une belle illustration.

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je trouve allucinant de voir une bande de fanatiques incultes couplés avec des fonctionnaires ignares imposer à des personnes qui eux ont su maintenir des gypaètes quelles comportements et vie ils doivent adopter pour les conserver .
ils devraient plutôt observer se mettre à l'écoute et apprendre , malheureusement ils devarient cesser d'être ce qu'ils sont .

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Pour avoir était berger au pays-basque et dans le béarn, je dois bien reconnaître que les difficultés se multiplient. Le système d'élevage n'est plus rentable à l'heure actuelle et ça n'est que timidement qu'ils sont reconnus d'utilité publique pour l'entretien de ces grands espaces. Mais ils leur faut composer avec des lâchers d'ours, des intrusions de loups espagnols, la masse de touristes qui empêchent l'utilisation optimale du patou et maintenant le fait de ne pas gêner les gypaètes. Alors que ce sont ces mêmes bergers qui ont pendant des années combattu la loi européenne d'interdiction de charniers, et voulu reinstaurer un modèle pastoral ancestral.
A ce train là, la prochaine espèce à protéger sera le berger pyrénéen, c'est sur!!!

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What the fuck ?!? Là où j'étais avant, on est en sandwich entre deux couples de gypaetes: un dans chaque station de ski du coin, c'est à peine si la via ferrata contourne respectueusement l'aire de celui du Bargy ... et ça les a pas empêchés de rester et de pondre ...
J'ai l'impression qu'au pays Basque, ils sont juste incapable de faire quoi que ce soit sans exces ...

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C'est vrai qu'avec des coups de gueule tous les quatre matins pour avoir le droit d'abattre des loups (espèce protégée), les bergers savoyards sont plus dans la demi-mesure!!!

Il faut comparer ce qui est comparable. Le biotope déjà n'est pas le même; les montagnes basques ne sont pas aussi vastes que dans le massif alpin, offrant moins de zones escarpées et inaccessibles à l'homme. Le système pastoral n'est pas le même non plus. Un berger savoyard a tout le confort en montagne, se payant le luxe d'une piste goudronnée jusqu'au cayolard où il garde 5000 têtes dont beaucoup ne lui appartiennent pas. En comparaison un berger basque doit parfois faire 4 à 5 de marche pour rejoindre son troupeau de 200 à 400 têtes. L'utilisation du quad leur a était donné dernièrement ce qui avait pour but de limiter les héliportages, beaucoup plus gênant pour les aires de rapaces et d'ailleurs interdit à certaines périodes selon les estives.
Le problème est de toute façon beaucoup plus lié au tourisme qu'au pastoralisme, et le basque est plus casanier que touriste excessif.

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La réalité n'est pas du tout liée à la situation géographique, ni à celle caricaturale décrite des bergers de haute-savoie ! Very Happy
(Babz étant bergère pourrait nous en parler)

La situation est beaucoup plus simple : en haute-savoie, c'est l'économie touristique qui prime sur tout le reste.
Au delà des lois, des réglements et bien entendu de la protection de la nature.
Les lobbys financiers influent à tous les niveaux de l'état : préfecture, gendarmerie, tribunaux de grande instance.
Les enjeux et les pressions sont tels, qu'il est même très difficile, voir impossible, de faire respecter toute réglementation.

Dans d'autres départements, c'est visiblement l'exès inverse.
Les habitants sont pris en otage par les lobbys "écologistes"qui poussent ces mêmes réglementations outrancières à l'excès.

Le problème est que les préfectures sont intégralement soumises à ces lobbys alors que leur rôle, en tant que représentant de l'état, est justement d'arbitrer pour éviter ces débordements scandaleux.

On s'aperçoit que d'un coté comme de l'autre, se sont ces groupes de pression qui dirigent la politique de notre nation.
Cela est une véritable honte pour notre pays, car dans un cas comme dans l'autre, c'est une minorité pour ne pas dire une mafia qui impose son point de vue à la majorité silencieuse.
Difficile de continuer à croire à un état de droit dans ces conditions.
Il s'agit là d'un problème de fond en France, que la décentralisation n'a fait qu'accentuer.

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Mais la réalité de de l'économie de 2 systèmes agricoles différents est à prendre en compte dans la caricature du berger basque excessif.
L'orientation de l'élevage des brebis tout d'abord: laitier pour les basques, viande pour les savoyards, ce qui induit une perte économique et génétique plus préjudiciable en cas de perte de têtes de bétail dans le système laitier, d'autant que les troupeaux sont moins grands. Rapporter à ça le système pastoral basque qui est constitué de "bergers sans terre", occupant 8 mois de l'année leurs cayolards ( ou orrys), qu'ils ne possèdent que s'ils possèdent un troupeau. Ainsi si un berger basque ne peut maintenir son troupeau pour des raisons économiques, il se retrouve sans emploi, sans logement, sans foncier. De plus même si leur caractère territorial est bien connu, ils respectent grandement leur environnement. D'ailleurs les plus grands coups de geules dans les pyrénées lors de la réintroduction de l'ours fut côté hautes-pyrénées ou le système d'élevage est dédié à la viande. Enfin, les dégâts chez les basques, au niveau prédateurs naturels, sont causés par l'ours, le loup espagnol et même le vautour fauve et de toute la chaîne pyrénéenne, ce ne sont pas les plus opposés aux grands prédateurs, ni les plus virulents.
L'arrêté semble logique mais il ne peut être compris de la population locale si il n'y a pas de dérogations pour les activités pastorales, activité inséparable des moeurs de nos grands vautours, et si les rares moyens modernes ne sont pas remis en cause par des penseurs ne vivant pas la réalité du terrain.

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Oui si tu veux, mais cela ne change rien au fond.
D'un coté ce sont les lobbys écologistes qui dirigent, de l'autre les lobbys économiques.
Personne n'a rien à foutre des bergers, de l'avis (et de la vie..) des populations, ni même des gypaètes qui ne sont qu'un prétexte pour assoir ces lobbys.

Concernant ces oiseaux, il faut vraiment être illuminé pour croire que la présence humaine les dérange.
Les secteurs de nidification en haute-savoie, sont visités, grimpés, envahis, les rares secteurs isolés ne donnent pas de jeunes ! Very Happy .
Comme en toute chose, il faut être modéré, l'excès dans un sens comme dans l'autre ne sert pas la cause.

Citation :
on est en sandwich entre deux couples de gypaetes: un dans chaque station de ski du coin, c'est à peine si la via ferrata contourne respectueusement l'aire de celui du Bargy ... et ça les a pas empêchés de rester et de pondre ...


Pour en revenir aux bergers, en Haute-savoie le mouton est un élevage anecdotique.
Et c'est bien l'élevage laitier des bovins qui prime (tu as entendu parler du reblochon ?? Very Happy )

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etienne a écrit:

Concernant ces oiseaux, il faut vraiment être illuminé pour croire que la présence humaine les dérange.
Les secteurs de nidification en haute-savoie, sont visités, grimpés, envahis, les rares secteurs isolés ne donnent pas de jeunes ! Very Happy .
Comme en toute chose, il faut être modéré, l'excès dans un sens comme dans l'autre ne sert pas la cause.


Yahto c'est bien dans ce sens là que je parlais d'excès : Les Gypas ici, malgré les cars entiers de touristes, les stations de ski, les restaus d'alpage, les via ferrata et tout le toutim, ils s'en portent pas plus mal .
Je trouve en premier lieu excessif de condamner une montagne pour des gypas qui peuvent très bien vivre en présence de l'homme .

Sinon, effectivement j'ai été bergère savoyarde , et j'aimerais bien que tu viennes me montrer les pistes goudronnées sur les 3 montagnes où j'ai bossé, ça me facilitera la montée si jamais un jour je peux enmontagner à nouveau Very Happy . Et le confort aussi j'aimerais bien voir , on doit pas tous être logés à la même enseigne, ici en haute savoie... Razz

Et j'ai connu pas mal de bergers .... mais j'en ai pas connu un seul contre le loup.
Ce sont les éleveurs qui sont contre le loup. Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes.
Le berger savoyard , c'était une espèce en voie de disparition il y a une dizaine d'années, vu que les éleveurs laissaient leurs troupeaux sans surveillance pendant des mois. Maintenant que le loup est là, les éleveurs se voient obligés d'embaucher un berger.
En d'autres termes, c'est le loup qui nous donne du travail!
Alors oui on peste quand il y a une attaque, c'est jamais marrant de découvrir des bêtes tuées, mais pourquoi est-ce qu'on serait contre lui ?

Bref, c'est bien beau de s'enflammer de suite sur un quiproquo pour des préjugés qu'on aurait eu ( ? ) sur les bergers basques, mais je vois que tu n'es pas le dernier à avoir de tenaces aprioris sur les voisins ... Wink

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Babz a dit:
J'ai l'impression qu'au pays Basque, ils sont juste incapable de faire quoi que ce soit sans exces ...

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un petit topo pour voir de quoi on parle
Il y a 50 ans dans ma région ( guipuzcoa) l'agriculture était un des principaux moyens de subsistance , la nature était bien plus exploitée que maintenant , les forges demandaient pas mal de charbon de bois et les forêts étaient mises en coupe réglées pour cette activité , les "mordants comme les fouines, renards et autres , avaient une importante valeur marchande( une peau de fouine représentait un mois de salaire d'ouvrier.
les rapaces donnaient lieu à des primes sur présentation des pattes
une expérience personnelle: lâcher d'une dizaine de pigeons voyageurs pour un ami belge, je vais jusqu'à la frontière (irun) je monte SUR jaizquibel , une montagne qui domine la plaine et la mer de quelque centaines de mètres , et hors d’atteinte des fusils... je lache les pigeons , ceux ci tournent une fois, deux fois et comme des c.....passent derrière moi au dessus de la crête , j'ai entendu qu'une pétarade , pas un seul n'est réapparu .
cela donne une idée de la pression.... et pourtant les vautours nichent et nichaient à coté, comme d'autres rapaces aussi .
par contre, de l'autre coté de la frontière, là où on respectait si bien la nature, les rapaces étaient anéantis à coup de pesticides, de destruction d'habitat.
les jolis vautours que l'on voit dans les alpes et causses, viennent comme par hasard d'espagne, comme gypaètes et vautours moines, mais bien sur en matière de gestion c'est les incapables et les fanatiques qui tiennent le haut du pavé et qui savent si bien appliqué réglementations et conseils qui ont si mal fonctionné chez eux.
chez les "flingeurs " ont trouve des lynx, que l'on ne doit pas faire venir de tchéquie, des ours qui ne viennent pas de slovénie, et des loups qui n'ont rien d'italiens.
le jour où l'on verra un cerf ou un lynx à paris ailleurs que dans le zoo de vincennes on pourra peut être les écouter et voire les prendre au sérieux...l en attendant qu'ils s'occupent de restaurer ce qui leur reste de faune avant de s'occuper de celles des autres sinon ils restent des charlatans à mes yeux parfois ,voire souvent nuisibles.

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Tout ça pour dire que les Espagnols ne sont que de vils profiteurs du patrimoine protégé Français !

Blague mise à part, on voit bien par l'exemple anarchique de l'Espagne, que le cumul de ces lobbys n'ont effectivement servis à rien.
Et que dans tous les cas, ces groupes de pression dispersés et antagonistes : ceux des éleveurs, ceux des céréaliers, ceux des écologistes ou des financiers, ne servent au final jamais l'intérêt public, dans tous les cas pas celui de la protection de la nature.

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en fait ce ne sont pas les "méchants"chasseurs , fermiers etc... qui exterminent des animaux mais bien le changement de pratiques agricoles non liées à la persécution directe .
la disparition des forêts pour l'utilisation ( non prédatrice du bois a détruit , loups, élans lynx et autres bisons mieux que tous les chasseurs de vercingétorix à saint louis.
de même la production de produits de l'industrie chimique comme la strychnine ont éradiqués les loups en quelque années et de façon infiniment plus efficace que tous les lieutenants de louvèterie de france et de navarre pendant des générations, gévaudan compris.
changez le biotope c'est ce qui fait le plus de dégâts.
ce que n'ont pas compris de toute évidence les "bien pensants" qui jouent au chevaliers blancs.
au thibet les gypaètes se retrouvent dans les villages, ils participent d'ailleurs activement à l'enterrement des morts (enterrement céleste)

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http://www.flickr.com/photos/reurinkjan/5568316638/sizes/l/in/photostream/ on devrait faire vacuer ce village , une chance pour eux l'administration française semble avoir peu d'influence là bas.
petite coutume sympatique...
Un ragyapa (caste tibétaine spécialisée dans ces fonctions) découpe le corps sur une colline sacrée et le donne en pâture aux vautours qui nettoient le tout en 1 heure chrono ! Les restes du carnage, à savoir les os, sont broyés, mélangées à de la tsampa (farine d'orge, base de l'alimentation tibétaine) et connaissent le même sort que le reste du corps...

[i]Ça vous paraît barbare ? Premièrement, les sols gelés la plupart du temps de l'Himalaya permettent difficilement les enterrements que nous connaissons (ils seraient réservés aux criminels et aux personnes décédées de maladies contagieuses). D'autre part ces rites sont ancrés dans la culture tibétaine. Les bouddhistes croient en la réincarnation et considèrent que l'âme quitte le corps au moment du décès. Le corps est offert aux oiseaux sacrés comme dernier acte de charité.

je verrai bien mon corps dévoré par les asticots eux même consommés par des grives, merles et autres étourneaux eux même capturés par un pèlerin et enfin j'aurai rejoint le paradis des fauconniers dans le corps d'un pèlerin cheers

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ça ne me parrait pas barbare, et j'aimerais bien que ce soit possible ici. Embarassed
Il y a longtemps , quand adolescente torturée je réfléchissais à ce genre de choses, j'en étais venue à la conclusion que c'était la meilleure façon de "partir" .
Je ne savais pas que ça se faisait . Merci Nebli!


_____________________________

yahto a écrit:
Babz a dit:
J'ai l'impression qu'au pays Basque, ils sont juste incapable de faire quoi que ce soit sans exces ...

Certes, mais où tu vois que je parle des bergers ?

Je vais t'aider un peu. Very Happy
--->

Babz a écrit:
etienne a écrit:

Concernant ces oiseaux, il faut vraiment être illuminé pour croire que la présence humaine les dérange.
Les secteurs de nidification en haute-savoie, sont visités, grimpés, envahis, les rares secteurs isolés ne donnent pas de jeunes ! Very Happy .
Comme en toute chose, il faut être modéré, l'excès dans un sens comme dans l'autre ne sert pas la cause.


Yahto c'est bien dans ce sens là que je parlais d'excès : Les Gypas ici, malgré les cars entiers de touristes, les stations de ski, les restaus d'alpage, les via ferrata et tout le toutim, ils s'en portent pas plus mal .
Je trouve en premier lieu excessif de condamner une montagne pour des gypas qui peuvent très bien vivre en présence de l'homme .

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Seul bémol dans la culture tibétaine, la fête de Yawar Fiesta (ou Toropukyai, Peru), un condor est attaché sur le dos d'un taureau avec des cordes. Le condor, qui symbolise la culture indigène, essaye de se libérer de toutes ses forces et meurt souvent des efforts qu’il fait pour se libérer. Le taureau, qui est symbole de la colonisation espagnole, est souvent mis à mort par les participants à cette fiesta. Aujourd'hui, sauf dans les contrées très traditionnalistes, la mort n'est plus au rendez-vous.Le combat est un spectacle, et lorsque le taureau et le condor ont bien fait leur boulot au milieu de l'arène, que les touristes ont fait le plein d'émotion et de photos, ils regagnent l'un sa cage et l'autre son enclos jusqu'à la prochaine représentation. Sacrifier à chaque fois un taureau, à la rigueur on pourrait l'envisager, il suffirait de prolonger les festivités par un barbecue géant, mais le condor devenu rare revient trop cher, là-bas aussi, c'est la crise !



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Citation :
Seul bémol dans la culture tibétaine


Tu t'es trompé de continent et d'oiseau...

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