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Merlin111

Herboristerie et d'autres techniques naturelles - Définitions

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L’herboristerie


L’art de guérir par les plantes porte le nom d’herboristerie.

Celle-ci est l’ancêtre de la phytothérapie.

L’herboriste est la personne qui est capable de récolter, conserver, préparer, identifier et employer les plantes médicinales. Il garde un lien étroit avec toutes les étapes de la chaîne écologique : culture, récolte, séchage, coupe, tamisage, préparation… pour arriver jusqu’au remède.

L’herboriste est capable d’identifier un grand nombre de plantes, tant fraîches dans la nature, que séchées et coupées en herboristerie. Il connaît le nom populaire des plantes et fait la distinction entre les confusions possibles, confusions botaniques (bonnes plantes) et plantes toxiques.

 Les lavandes : Lavande angustifolia : officinale ou vraie
Lavande burnatii clone : lavandin
Lavande latifolia cineolifera : lavande aspic

 Les romarins : Romarin officinalis camphre
Romarin officinalis à cinéole
Romarin verbenone

La composition des Romarins varie selon le lieu de cueillette :
- au Maroc, 1,8 cinéole prédomine
- en France, dans les garrigues, le camphre est majoritaire
- en Espagne, en Corse et en Provence il y a du 1,8 cinéole
et du camphre, mais aussi un ester, l’acétate de bornyle
et une cétone : la verbénone, qui confèrent à l’H.E. de romarin des propriétés plus marquées sur la sphère hépatho-biliaire.

Dans le cas présent, on relèvera le fait que l’H.E. de romarin réputée pour son action régulatrice des voies hépato-biliaires puisse ne plus l’être selon sa composition biochimique :
- romarin à verbénone : régulateur du foie
- romarin à camphre : hépato-toxique.

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Se soigner par «les simples » remonte au début de chaque civilisation. Depuis que le monde existe, les hommes ont eu tout le loisir de faire des millions d’expériences et de constatations en employant telle ou telle plante. Cela s’appelle l’empirisme. Ce n’est qu’a partir de la fin du XIXeme siècle, à l’avènement de la chimie, que l’on a pu isoler les principes actifs des plantes et confirmer scientifiquement le pouvoir curatif des végétaux.

L’herboristerie comprend :

1. L’aromathérapie

Thérapie par les huiles essentielles (H.E.) extraites de végétaux odorants, par distillation à la vapeur d’eau.
Il est très important de préciser l’espèce botanique ainsi que la partie ou la plante utilisée, car les plantes contiennent, selon l’espèce botanique, la partie de la plante (organe reproducteur) et la spécificité biochimique, des substances différentes. C’est ce qu’on appelle le chémotype.

 Ex : Cannelier de Ceylan élabore trois essences spécifiques :
- l’H.E. de feuille, riche en eugénol (phénol)
- L’H.E. d’écorce : riche en cinnamaldéhyde (aldéhyde)
- L’H.E. de racine : riche en bornéone (cétone)

L’H.E. d’écorce est la plus communément commercialisée et la plus appréciée ; elle contient + de 75 % d’aldéhyde cinnamique et peu d’eugénol (moins de 10 %)

L’H.E. de feuilles rappelle l’odeur de l’H.E. de clou de girofle. Elle est d’ailleurs utilisée pour la falsification, bien qu’elle ait elle-même des propriétés fortes intéressantes.

La précision est donc indispensable

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2. La gemmothérapie

Fait partie de la phytothérapie.
C’est l’utilisation des tisanes de jeunes pousses ou de certains bourgeons. Les bourgeons contiennent toute la puissance de la plante. Les tissus embryonnaires sont omnipotent et contiennent plus d’acides nucléiques.


La gemmothérapie a été inventée par un belge, le Docteur Pol Henry, qui a eu l’idée d’employer une thérapeutique humaine des bourgeons végétaux plutôt que la plante adulte.

Parallèlement à ses expériences cliniques, il construisit une «méthode informatique » sur des fondements biologiques précis (test de floculation et électrophorèse). Il étudie les changements quantitatifs et qualitatifs des protéines du sang, véhicule de nos défenses immunitaires et ce diagnostic permet de déceler l’importance et le stade de la maladie.

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3. La phytothérapie :

Utilisation des plantes dans un but thérapeutique, sous forme de poudre, extrait divers, tisanes, frictions, inhalation, bains, cataplasme
massage…

Anciennement, la phytothérapie dépendait d’un système philosophique basé sur la loi des 4 éléments : le feu, l’air, l’eau, et la terre, en relation avec les 4 humeurs des Anciens : le phlegme, la bile noire, la bile jaune et le sang.

La phytothérapie occidentale s’est peu à peu détachée de ses racines pour devenir phytothérapie scientifique (composition chimique)

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Les élixirs floraux du Docteur Bach

38 remèdes à base de fleurs ou de minéraux qui traitent le psychisme et les émotions pour l’amélioration du physique.

Selon Bach, la santé = harmonie mentale et spirituelle
La maladie = séparation entre la personnalité et l’esprit.

Etat d’esprit perturbé : peur, ennui, orgueil, jalousie etc.…
Les élixirs floraux ont des vertus positives contraires aux aspects négatifs de nos personnalités défaillantes.
« Quand l’esprit retrouve la paix et l’harmonie, le corps retrouve santé et force » Ed. Bach.

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5. La viscumthérapie

Thérapie par le gui.
Méthode de Rudolf Steiner (antroposophisme) destinée principalement à la lutte contre le cancer et aux états précancéreux.

Le médicament est l’Iscador (préparation particulière du gui

6. La médecine homéopathique

Hannemann, Korsakov = médecine de l’homme total.

Médecine qui règne essentiellement par l’application de 3 principes fondamentaux :
- la loi des similitudes
- l’infinitésimalité des doses : dilutions dynamisantes
- la hiérarchisation des symptômes.

Toute substance susceptible de provoquer chez un homme sain des troubles particuliers peut, à faible dose, faire disparaître ces mêmes troubles chez un homme malade.

L’homéopathie utilise pour préparer ses remèdes :
- le règne végétal
- le règne animal
- le règne minéral

L homéopathie est une notion de terrain : constitution == diathèse
Notion de drainage avant d’employer les remèdes.

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7. Médecines traditionnelles diverses

Médecine Chinoise, médecine Ayurvédique, médecine Tibétaine sont toujours accompagnée d’un savoir…(religieux…) différent selon les cultures (Egypte, Inca, Afrique.)
L’approche au monde végétal et ou la maladie diffère selon l’endroit où est perçue la médecine.
Il y a toujours une composante philosophique

Par exemple : - la diététique = art de bien vivre
- végétalien = yin et yang (uniquement céréales, fruits et légumes.
- Végétarien : végétaux, produits laitiers et œufs
- Lactovégératien : lait, produits lactofermentés et végétaux.


8. Autres techniques :


Matérielles :

a) Hydrothérapie, avaler de l’eau. Eau médicinale à boire sur place

b) Magnétisme (aimants)

c) Oligothérapie

d) Urinothérapie (Amaroli – eau de vie indienne)

e) Olfactothérapie : par les odeurs, les arômes

f) Bougies Hoppi – sinus et oreilles

g) Bracelet en cuivre

h) Lithothérapie (pierres précieuses à porter à même la peau)

i) Argilothérapie : manger ou boire de l’argile, terre qui agit comme
élément catalyseur et piège.

j) Hydrothérapie du colon : nettoyage du colon par eau salée.

k) Apithérapie :traitement par le venin d’abeille.

l) Bol d’air Jacquier : oxygénation biocatalytique.


Non matérielle :

a) Thermalisme

b) Thalassothérapie

c) Magnétiseur, Praticien en Energie Universelle, ou Reiki, Soins de l’Aura.

d) Psychisme

e) Bains

f) Musicothérapie : action sur le psychisme profond par certains sons.

g) Réflexologies diverses.

h) Acupuncture.

i) Drainage lymphatique.

j) Hypnose.

k) Kinésiologie.

l) Osthéopathie.

m) Ondes magnétiques.

n) Colorthérapie : thérapie par les couleurs.

o) Pensée positive.

p) Tomatisme (méthode Tomatis – oreilles)

q) Yoga.

r) Taï chi chuan.et Qi Gong.

s) Arts Martiaux.

t) Le rire.

u) Tous les massages.

v) Sophrologie.

w) Chamanisme.

x) Zen et Méditation.

y) Prière.

z) Méthode Essénnienne.

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Méthodes de diagnostic :


a) L’iridologie

Qui est l’étude de l’iris dans un but de détection des troubles différents dans l’organisme. L’iris apparaît formé de fibres radiaires reliant la pupille au bord externe. Toutes les parties du corps sont projetées sur l’iris à des endroits précis. L’iridologie consiste à lire l’iris et les signes qui s’y trouvent imprimés (taches, points, coloration, fentes, lacunes…) Ils ont une signification précise avec le plan physiologique mais aussi le plan mental et émotionnel.

b) L’astrologie médicale.

Etude des influences planétaires et du soleil sur notre physique et notre équilibre psychique. Chaque signe zodiacal, chaque planète régit une partie du corps.
Ex : Bélier : la tête
Vierge : intestins
Poissons : les pieds …..


c) La morathérapie

Cette thérapie utilise comme principe les vibrations. La maladie est un déséquilibre vibratoire. Grâce à un détecteur, on peut déceler l’état des organes en testant les points d’acupuncture, véritables fenêtres énergétiques du corps humain. La résistivité de ces points est différente de celle de la peau et varie suivant l’état physiologique du patient. Une fois la dysharmonie détectée, celle-ci est transformée en vibration électromagnétique inversée, amplifiée et renvoyée au patient. Cette opération constitue le traitement. Il est souvent utile de prolonger le traitement ainsi reçu par la prise de médicaments homéopathiques pour prolonger le traitement vibratoire.





d) La photo Kirlian

Méthode de diagnostic énergétique, moyen pratique rapide et sans danger.
Les extrémités des doigts et des orteils sont soumis à un champ de haute fréquence et de haut voltage ; par effet Kirlian, ces extrémités émettent des luminescences visibles.. L’examen se passe en chambre noire. Ces luminescences impressionnent le papier photo sensible.

e) La radiesthésie.

C’est le moyen de reconquérir notre sensibilité instinctive qui permet de trouver ce qui est caché, enfoui, perdu, inaccessible ou imperceptible par d’autres voies. Sous l’influence de diverses causes (lumière, chaleur, son, radioactivité, pression, contact, couleur…) tous les règnes, végétal, animal, minéral et humain, émettent constamment des rayonnements, chaque élément ayant une vibration particulière à laquelle il suffit d’être sensible pour retrouver les sources dont il émane. Le pendule joue ici le rôle d’amplificateur de notre sens de rayonnement.

f) La graphologie

Etude du caractère par l’observation du rythme de l’écriture et l’interprétation des signes graphiques qui en forment les tissus. C’est comprendre au-delà d’une trace écrite, la personnalité, les aptitudes et les motivations.

g) La géobiologie.

Discipline qui étudie les effets au sol et de l’habitat sur tout ce qui vit : l’homme, l’animal, le végétal. Ces champs magnétiques ou électromagnétiques appelées ondes nocives sont présentes dans notre univers terrestre sous forme de micro-énergie. C’est en influant sur le rythme vibratoire des cellules vivantes que ces ondes portent préjudice à notre santé, celle des animaux et des végétaux.

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Merci Anne :bisou01:
C'est le but de ce forum, entre-aide et partage :bisou01:

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Merci Fabienne, ton texte est éclairé et compréhensible par le néophyte.
Beau travail :bisou01:

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