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Merlin111

L'ortie, la reine de la biodiversité

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http://urticamania.over-blog.com/pages/Lortie_reine_de_la_biodiversite-1371677.html




Souvent méprisée par le citadin, l'ortie a toujours été consommée dans le monde rural jusqu'à l'époque moderne, principalement dans la moitié nord de l'Europe.

C'est au XIXème siècle que s'opère un tournant. Avec le scientisme triomphant, l'homme se détourne progressivement de la nature. La médecine l'ignore, pire, la calomnie. Même un grand érudit comme Jules Michelet souhaite ouvertement sa disparition.

Heureusement, l'ortie a trouvé des défenseurs. Le plus célèbre est Victor Hugo, qui lui a consacré un poème dans les Contemplations et vante son utilité dans le domaine agricole dans Les Misérables.

Aujourd'hui, les laboratoires pharmaceutiques ne considèrent plus les plantes que comme des réservoirs de molécules (et ce n'est pas Jean-Marie Pelt qui me contredira). L'ortie est absente de certains des meilleurs manuels de phytothérapie et le Larousse agricole l'ignore complètement.

Pourtant, l'ortie fut jadis tenue en grande estime par l'Ecole de Salerne, première faculté de médecine créée en Europe au VIIIème siècle (bien avant Montpellier et la Sorbonne). Un des préceptes de l'Ecole de Salerne stipule du reste :



L'Ortie, aux yeux du peuple herbe si méprisable,

Tient dans la médecine une place honorable.



L'ortie faisait alors partie des simples, c'est à dire des plantes médicinales cultivées dans les monastères. Comme quoi le Moyen Age - pour sa première moitié tout au moins - n'a pas été une période obscurantiste, comme on a voulu nous le faire croire.

Aujourd'hui, l'ortie est considérée par les phytothérapeutes comme l'une des plantes majeures de notre pharmacopée. Un herboriste californien va même jusqu'à dire : « En cas de doute, donnez de l'ortie ».



Le bon sens paysan ne s'y est pas trompé en considérant l'ortie comme un tonique de printemps.

En fait, l'ortie a toujours été utilisée dans le monde rural comme plante alimentaire, médicinale, textile, tinctorale et fourragère. Et ce n'est pas un hasard si l'usage de l'ortie s'est principalement développé dans des pays froids : l'Ecosse, la Scandinavie, la Prusse... En effet, elle est considérée par la tradition comme une plante « chaude », surtout la graine (aux propriétés toniques et aphrodisiaques) ; la graine d'ortie est d'ailleurs très appréciée de la volaille et des oiseaux à l'automne.

C'est donc une ingratitude manifeste que de rejeter cette plante secourable, qui nous a si souvent aidé dans les périodes de misère.


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L'ortie : une plante sacrée chez les anciens



Dans l'antiquité, l'ortie était une plante vénérée. Les grecs, qui en étaient très friands, la consommaient comme légume au printemps ; et le naturaliste romain Pline l'ancien, précise dans sa monumentale Histoire Naturelle que l'ortie était « d'observation religieuse pour beaucoup », et censée protéger des maladies pour l'année. Comme Pline l'ancien avait été officier de cavalerie en Germanie, il faisait certainement allusion aux Germains.


Précisons que l'ortie était consacrée à Donar (ou Thunar), le chef du panthéon germanique et maître du tonnerre. Du reste, en vieil allemand, l'ortie se disait Donnernessel ou Donnernettel, ce qui signifie « ortie-tonnerre ». Elle était censée protéger de la foudre.


L'ortie occupe une place particulière dans la culture allemande, en particulier au nord de l'Allemagne. On la retrouve dans les armoiries du Schleswig Holstein (XIIème siècle) et dans un conte de Grimm « Demoiselle Maline » inspiré d'une tradition populaire issue de la même région. Elle a été cultivée à grande échelle pour sa fibre textile au XIXème siècle et au début du XXème.


En Scandinavie, elle était consacrée à Thor (l'équivalent du Donar germanique), utilisée également pour sa fibre textile, et on a retrouvé des graines d'ortie dans des tombes Viking.


Cette vénération des anciens peuples indo-européens pour l'ortie remonte certainement à des milliers d'années avant l'ère chrétienne ; d'ailleurs le mot qui désigne l'ortie en latin VRTICA, est presque le même qu'en sanskrit VRSCIKA, signe que les deux mots ont la même racine linguistique, exactement comme le mot qui désigne le feu dans les deux langues.


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L'ortie : un aliment de survie en période de famine



Si l'ortie était considérée avec autant de respect par les peuples de l'Europe du nord, c'est sans doute qu'elle a sauvé plus d'une fois ces populations en période de disette.


L'un des premiers témoignages de cet usage est celui de Galien, médecin romain du IIème siècle, qui précise qu'à son époque, l'ortie n'était plus consommée qu'en période de famine.


On trouve ensuite des témoignages de consommation d'ortie lors des grandes famines de la fin du Moyen Age et sous Louis XIV. Sous Louis XVI, on sait qu'elle était consommée par les paysans français qui en étaient très friands et la préparaient en soupe et comme les épinards.


Elle a permis à des villageois allemands de survivre en période de famine au XVIIIème siècle, puis dans le pays dévasté par les guerres napoléoniennes. Et de nombreux irlandais lui ont dû la vie lors de la grande famine provoquée par le mildiou de la pomme de terre au XIXème.

Plus près de nous, elle a servi à des déportés au Goulag et dans les camps de déportation nazis à améliorer leur ordinaire et à rester en vie, tout simplement.


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L'ortie : le meilleur fourrage pour le bétail



L'ortie est le plus précoce de tous les fourrages et arrive à maturité au moins un mois avant la luzerne. On qualifie souvent la luzerne de « reine des plantes fourragères ». Eh bien sachez que l'ortie contient 50% de fer en plus que la luzerne, 2 fois plus de Pro-vitamine A et de vitamine C, 5 fois plus de calcium. Par rapport à un bon foin de prairie, l'ortie sèche a une teneur en protéines 2,5 fois plus élevée !


[Chèvre angora mangeant des orties. Copyright Rolf Müller, Allemagne]

Tous les herbivores apprécient l'ortie sèche. Les ânes, les poneys, les chèvres, les porcs, les lapins et les dromadaires la broutent à l'état frais. Tandis que sa piqûre est généralement redoutée par les vaches, les chevaux et les moutons. Ils ne la consomment que fanée au moins 24 heures après la fauche.

Traditionnellement, l'ortie hachée était incorporée à la pâtée des dindonneaux pour leur engraissement, et il est reconnu que la feuille d'ortie active la ponte des poules.

Pour ce qui est des vaches, elle augmente la sécrétion lactée, le taux de matière grasse du lait et améliore le goût du beurre.

Et, à une époque où on parle beaucoup d'épizooties, il est intéressant de savoir que les animaux nourris d'orties résistent aux maladies contagieuses.

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Le purin d'ortie, potion magique du jardinier

[Cuve de purin d'ortie en fermentation. Copyright Stéphane Cnocquaert]

Le purin d'ortie n'est pas un engrais, mais un stimulant phytosanitaire qui permet la régénération de la flore bactérienne du sol. C'est à la fois un activateur de croissance, un stimulant des défenses immunitaires des plantes et un répulsif contre les insectes nuisibles.




Concrètement, c'est un répulsif efficace contre les pucerons verts et noirs, ainsi que les doryphores. Il permet de lutter contre les vers de la pomme, de la carotte et du poireau, et retarde l'apparition du mildiou de la tomate. En trempage des graines, il évite également la fonte des semis.



Préparation :

Placer une grande cuve en plastique à l'ombre. La remplir aux 3/4 d'eau non chlorée, additionnée d'un peu de vinaigre si l'eau est calcaire. Ajouter les orties dans la proportion de 1/9 ème. Brasser le mélange tous les jours avec un baton ou une planchette quand il commence à fermenter. Surveiller la fermentation qui dure en moyenne 8 à 15 jours, suivant la température ambiante. Lorsque les petites bulles ne remontent plus à la surface, filtrer et mettre en bidon, en prenant bien soin de les remplir au maximum, sans laisser d'air. Conserver à l'abri de la lumière et de la chaleur.


Utiliser le purin dilué à 5 % en pulvérisation, à 10 % comme stimulant phytosanitaire. Idéalement, cette préparation doit être faite fin mai-début juin.



Si on laisse les orties se putréfier, comme on le faisait autrefois, on obtient un liquide non seulement très nauséabond, mais qui présente de gros inconvénients au jardin. Le purin d'ortie entré en putréfaction favorise en effet l'apparition des parasites et contrarie la bonne conservation des légumes-racine (oignons, carottes, céleris et betteraves) qui ont tendance à pourrir. Le mérite revient à la France d'avoir mis au point le procédé de préparation d'orties fermentées.

Mais on peut également utiliser la tisane d'ortie au jardin, en pulvérisation foliaire à raison de 2 à 3 maximum par saison.


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Valeur nutritive de l'ortie


La feuille d'ortie constitue un véritable concentré de protéines, de vitamines et de sels minéraux. L'ortie est en effet plus riche en protéines que le soja, avec un bon équilibre entre les 8 acides aminés essentiels.


Sa feuille est particulièrement riche en calcium, en fer, en bore, en béta-carotène ou pro-vitamine A, en α-tocophérol (vitamine E), ainsi qu'en vitamine C. Dans 100 grammes de feuilles d'ortie fraîche, on a la totalité des Apports Journaliers Recommandés de calcium et de fer, ainsi que 6 fois les A.J.R. de pro-vitamine A et 4 fois ceux de vitamine C. Raison pour laquelle l'ortie est à consommer plutôt le matin ou à midi que le soir.


En fait, l'ortie contient les vitamines et minéraux dont la carence est la plus fréquente chez l'homme moderne, ce qui en fait l'un des meilleurs compléments alimentaires.


Et la croyance populaire qui a toujours fait de l'ortie un tonique de printemps est justifiée par la science, puisque des études ont montré que les taux de protéines et de fer contenus dans l'ortie sont à leur maximum au mois d'avril.


Maria Treben, herboriste autrichienne auteur du best-seller La santé à la pharmacie du Bon Dieu, insistait sur la nécessité d'utiliser des orties fraîchement cueillies pour un succès thérapeutique assuré. (Beaucoup d'autres plantes perdent également une grande partie de leurs propriétés en séchant : la mélisse, l'échinacée, la bardane, la pariétaire...).


Malheureusement, il n'est pas toujours facile d'avoir des orties fraîches à portée de la main, à moins d'habiter à la campagne. Mais, si l'on veut utiliser des orties sèches, il faut savoir que c'est une plante délicate à sécher. Cette opération doit être faite rapidement, à 40° dans un local bien ventilé, et surtout dans l'obscurité. En effet, les vitamines C, E, K et B9 (acide folique) sont particulièrement sensibles à la lumière.


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Propriétés médicinales de l'ortie



Adaptogène
Elle régularise les fonctions vitales en améliorant le fonctionnement général de l'organisme, stimule les défenses immunitaires et améliore la résistance physique. Ce qui en fait une plante particulièrement intéressante pour les sportifs, les travailleurs manuels et les personnes âgées.



Dépurative

L'ortie possède une extraordinaire capacité à éliminer les toxines accumulées dans l'organisme : urée, ions chlore et acide urique. Ceci grace à ses propriétés diurétiques.



Diurétique

L'ortie augmente le débit urinaire au début du traitement (urines + foncées), mais son utilisation exige de boire des quantités d'eau importantes pour ménager la fonction rénale.



Anti-rhumatismale, anti-goutteuse

Grace à ses propriétés dépuratives et reminéralisantes, l'ortie améliore la fonction des articulations en chassant les dépôts métaboliques et en améliorant la qualité des cartilages, grâce à sa richesse en silice.



Anti-anémique

L'ortie constitue l'un des meilleurs remèdes naturels pour prévenir l'anémie. Du reste, le fer contenu en abondance dans la chlorophylle de ses feuilles est particulièrement assimilable.



Anti-scorbutique
L'ortie a été utilisée au XIXème siècle contre le scorbut. Les peaux rouges l'utilisaient du reste pour cet usage. Sa richesse en vitamine C plaide tout à fait dans ce sens.



Hémostatique, anti-hémorragique
De nombreux témoignages comme ceux de Cazin et du Dr Henri Leclerc confirment les remarquables propriétés hémostatiques du jus d'ortie fraîche efficace à forte dose (un verre matin et soir), aussi bien en hémorragie externe qu'interne.



Galactogène (feuilles et graines)

Propriété largement constatée chez les nourrices et utilisée dans plusieurs spécialités vétérinaires.

Emménagogue (racine)

Tout comme elle a la propriété de régulariser les urines et les selles, l'ortie provoque les règles en cas d'absence et les diminue en cas d'excès. C'est vraiment la plante de l'équilibre.



Anti-allergique, anti-histaminique

Bien qu'allergisante par son pollen, l'ortie possède des propriétés anti-histaminiques utiles en cas d'allergie, en cure de longue durée. On peut même fumer de l'ortie lors des crises d'asthme.



Aphrodisiaque (graines)

Les graines d'ortie à membranes (Urtica membranacea) sont réputées comme les plus aphrodisiaques.



Alcalinisante

Aide à restaurer l'équilibre acido-basique, mis à mal par l'alimentation moderne très acidifiante (trop de sucre, de viande, d'alcool et pas assez de fruits et légumes).



Reminéralisante

Par sa richesse en minéraux (calcium, magnésium, zinc, fer...), l'ortie constitue l'une des meilleures plantes reminéralisantes de notre pharmacopée. A utiliser en tisane le matin en cure de longue durée, ou en gélules à forte dose (pratique, mais plus coûteux).



Tonique-astringent

Sans être excitante, l'ortie tonifie les différentes fonctions de l'organisme. On peut dire qu'elle contribue à restaurer en douceur, en particulier le système urinaire.



Anti-inflammatoire (surtout la racine)

Cette propriété est notamment utilisée dans le traitement de l 'adénome de la prostate.

Anti-cancéreuse ?

Plusieurs études in vitro et in vivo ont montré l'intérêt de l'ortie comme adjuvant dans le traitement du cancer.

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Indications de l'ortie


Mise en garde :

Cet article apporte des informations sur un aliment de santé et sur les moyens de l'utiliser en toute sécurité. Il ne saurait remplacer le diagnostic et la prescription d'un médecin. En cas de doute, de troubles persistants ou de maladie grave ou inconnue, n'hésitez pas à consulter votre médecin ou à demander conseil à votre pharmacien.

L'article qui suit est une note de synthèse succinte établie à partir des travaux des meilleurs spécialistes de la phytothérapie (voir bibliographie). Il regroupe les principales indications de l'ortie.


Hypertrophie bénigne de la prostate (racine)

Au début des années 80, on a découvert à l'ortie une nouvelle propriété médicinale : on s'est aperçu que sa racine est un remède de l'adénome de la prostate ! A tel point que ce nouvel usage a quelque peu éclipsé ses indications thérapeutiques traditionnelles.
En cure de longue durée, sous contrôle médical.



Goutte, arthrite

L'ortie constitue le remède par excellence de la goutte, maladie des gros mangeurs de viande, qui consiste en une inflammation très douloureuse des orteils, dus à des dépots d'acide urique dans les articulations. En cure de longue durée, mais la modification des habitudes alimentaires est capitale dans ce cas. Le régime végétarien - au moins temporaire - est largement conseillé.



Arthrose

Maladie de dégénérescence du cartilage articulaire.

Riche en silice, l'ortie facilite la consolidation des cartilages. Utiliser la plante entière (avec les racines pour leur effet anti-inflammatoire), en tisane de préférence. Pour un effet de synergie, on peut mélanger avec du cassis (feuilles) et de la reine des prés (fleurs) en cas de crise.


Anémie - Déminéralisation

Tisane de feuilles en cure de longue durée, sous contrôle médical. Utiliser de la tisane de bonne qualité (le goût ne doit pas être repoussant) et laisser infuser longuement. Voir l'article L'ortie, remède de l'anémie


Règles abondantes

Se traite de la même manière que l'anémie, qu'elles risquent de provoquer.


Hémorragie nasale

Introduire dans la narine une mèche de coton imbibée de jus d'ortie fraîche.


Allergie, rhume des foins

Plante fraîche, en cure de longue durée. Guérison assurée d'après l'école d'herboristerie Flora Medicina.





Acné, eczéma, psoriasis

L'ortie est une plante intéressante pour soulager ces maladies de peau. Sa richesse en zinc permet de combler les carences de l'organisme, agissant ainsi sur le terrain. L'ortie serait particulièrement efficace dans l'eczéma infantile, ou causé par de l'anxiété. A utiliser en mélange pour un effet de synergie, en cure de longue durée. Voir aussi l'article Intérêt de l'ortie dans les maladies de peau





Ostéoporose

Plante alcalinisante, riche à la fois en calcium et en magnésium, l'ortie est d'un grand intérêt dans la prévention de l'ostéoporose. Elle évite la fuite des ions calcium dans les urines. Voir l'article L'ortie contre l'ostéoporose



Alopécie (chute des cheveux)

D'après la tradition, on utilise la Teinture Mère de racine en frictions sur le cuir chevelu ... si l'on n'a pas peur de se teindre la tête en jaune ! Le résultat n'est pas garanti. De toute manière, cela peut stopper la chute, mais ne fait pas repousser les cheveux perdus. Alors que la camomille a tendance à claircir les cheveux, l'ortie les rend au contraire plus foncés.



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Toxicité de l'ortie et précautions d'utilisation


L'ortie ayant la faculté de concentrer les métaux lourds et les pesticides, (comme l'épinard d'ailleurs) il est très important de la récolter dans un lieu non pollué. C'est pourquoi, en cas d'achat dans le commerce, il faut exiger des feuilles d'ortie de culture biologique et se méfier des importations.


Si vous récoltez l'ortie vous-même, évitez les bords des routes et soyez sûrs que la zone n'a pas été traitée avec du Round Up ou une autre saleté du même genre.


Il faut également éviter les feuilles agées qui ont mauvais goût et contiennent du carbonate de calcium irritant pour les reins.


Dans de rares cas, une consommation importante d'orties peut avoir pour effet de réduire fortement les urines (oligurie), ou de provoquer une légère irritation gastrique. Il faut alors cesser de la consommer.


Précisons aussi que le pollen d'ortie est modérément allergisant. La période de pollinisation va de mai à août inclus, d'avril à septembre dans le sud de la France.


Mises à part ces quelques précautions importantes à prendre, l'ortie est une plante saine, sans toxicité particulière, ainsi qu'en témoigne sa longue histoire en tant que plante alimentaire. Elle peut être consommée raisonnablement sur une longue période.


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Contre-indications de l'ortie


Avant d'aborder les indications, je voudrai préciser les contre-indications :


L'ortie ne doit pas être consommée en cas d'œdème par rétention dûe à une insuffisance cardiaque ou rénale. Tout comme le millepertuis, l'ortie est incompatible avec un certain nombre de traitements médicamenteux, dont elle entrave ou au contraire accentue l'action. En particulier les diurétiques, les anti-inflammatoires, les anti-coagulants, les sédatifs, de même que la digitaline et les traitements contre l'hypertension.



Cité par l'école d'herboristerie Flora Medicina, Brinker mentionne que la consommation d'ortie multiplie par quatre les effets anti-inflammatoires du DICLOFENAC.


Pour ce qui concerne le diabète, si la tradition considérait l'ortie comme l'un de ses remèdes, les études cliniques sont divergentes. Il est donc difficile de se faire une opinion.


Enfin, la grossesse est un sujet de polémique : si la tradition considère l'ortie comme un bon complément alimentaire de la femme enceinte (suivant en cela les coutumes des amérindiens, adoptées par les herboristes américains contemporains), la médecine moderne déconseille l'usage de l'ortie pendant la grossesse. En fait, il semble bien que ce soit l'ortie fraîche qui pose problème dans ce cas (quelques cas d'avortement chez la lapine), sans doute à cause de la sérotonine contenue dans les poils urticants. L'ortie sèche ou cuite serait par contre inoffensive.


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L'ortie vue par François Couplan



On a trouvé sur le site de l'Union Végétarienne de France cet intéressant dossier sur l'ortie vue par François Couplan. On y trouvera en outre des recettes à base d'ortie par Anne Bruner :

Pesto d'ortie aux noix
Petits chaussons printaniers
Lasagnes à l'ortie et à l'oseille



Pour accéder directement au dossier en PDF, cliquer sur le lien link

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Invité

Merci Merlinette pour toutes ces précisions sur l'ortie

Ce n'est pas pour rien que dans nos campagnes retirées on faisait de la soupe d'ortie

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Invité

Ahhhhhhhhhhh

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Non terrains ne sont pas pollués, nous jardinons BIO, au printemps je fais régulièrement des soupes d'orties. Trés bon

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Moi aussi je fais de la soupe d'ortie, et des escargot de Bourgogne ou je remplace le persil par l'ortie.
Pour les loulous, orties aussi cuites dans leur popotte c'est un légume bon marché

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Nombre de personnes : 4

Difficulté : très facile

Temps de préparation : 10 mn

Temps de cuisson : 30 mn

Coût :

1 Épluchez l'ail et l'oignon, coupez les en morceaux. Passez à l'eau les orties.
2 Dans une casserole, faites revenir l'ail et l'échalote. Ajoutez les orties et faites cuire légèrement le tout.
3 Ajoutez les 3/4 de l'eau et le cube de bouillon.
4 Dans le 1/4 d'eau restant, délayez la crème de quinoa et ajoutez la à la soupe.
Faites cuire un bon 1/4 d'heure.
5 Lorsque c'est cuit, mixez la soupe.

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Soupe d'orties aux deux pommes


Entrée
Végétarien
Très facile :
Bon marché :

Préparation : 10 min
Cuisson : 30 min


Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 500g d'orties fraîches
- 3 pommes de terre
- 1 belle pomme
- 3 carottes moyennes
- 1 oignon
- 1 gousse d'ail
- 1 morceau de pain rassis
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- gros sel de guérande
- poivre du moulin

Préparation :

Dans un fait-tout en fonte, émincez et faites revenir l'oignon dans l'huile d'olive.

Coupez la pomme en morceau avec sa peau et faites-la légèrement caraméliser avec les oignons.

Faites fondre le bouquet d'orties.

Ajoutez le pain rassis, la gousse d'ail, les pommmes de terres en tranches et les carottes en rondelles.

Couvrez 5 minutes, puis ajoutez enfin un demi litre d'eau.

A mi-cuisson, ajoutez un autre demi litre d'eau.
Laissez la cuisson se terminer.

Mixez.

Servez accompagné de crème fraiche épaisse...

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Ingrédients
pour Soupe d'orties

les feuilles d'orties
du beurre
une patate cuite
2 grosses c. à soupe de fromage blanc.

Préparation
pour Soupe d'orties

Coupez les feuilles et laissez les tiges. Faites "tomber" les feuilles si elles sont trop dures avec un gros morceau de beurre et faites mijoter 5 à 10 min.

Ajoutez par personne, une patate cuite et deux grosses c. à soupe de fromage blanc.

Mixez, réchauffez et rectifiez l'assaisonnement

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ben moi aussi dans ma campagne reculée je fais de la soupe d'ortie.
Je procède comme pour la soupe de cresson (sauf que manipuler des orties ne se fait pas sans gant...)
Je fais réduire dans du beurre une grosse quantité de feuilles d'orties puis je mets des patates et de l'eau, du sel bien sûr et une fois cuit je mixe ; c'est super bon avec des croutons et du fromage rapé

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Invité

Merci Sandrine

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moi,je fais du beurre d'orties :
du beurre bio
quelques jeunes feuilles cuites comme les épinards (les toutes petites feuilles des sommets des jeunes pousses)
refroidies,hachées,mélangées au beurre
sel,poivre,ail si on aime
et beurrer des toasts pour l'apéro santé
je fais les toasts avec du bon pain,sèché au four à 100°
(les zois en raffolent)
les jeunes feuilles peuvent enrichir une omelette,une quiche,une soupe verte
et les gamelles de nos 4 pattes!!!

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Invité

Merci Yvonne ce doit être très bon

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