vava76 0 Posté(e) le 19 juin 2012 LEO LOUPil a ecrit des poeme SUR SUR ......................... ???????????????????????les levriers qui date de 1925 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vava76 0 Posté(e) le 19 juin 2012 sous la tentele museau long semblable a un bec fin des aiguières les pattes en avant aux pourpres des tapisle sloughi sculpturale sur ses jarrets tapis et dans l’évidement de ses formes guerrières semble un bronze coupant un ciel bas de lapisque limite la tente aux lignes angulaireset dans la haute laine allonge s'assouplitcomme sur les émaux d'antiques verrières a l'heure ou le couchant au tapis met du sangdes pattes de devant il se dresse puissant il fixe au loin le sable ou passe la gazellepuis se rallonge l’œil d'espace tourmente et tournante son long col flexible de cotesemble un cygne cachant sa tète sous son aile Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
arwen11 0 Posté(e) le 19 juin 2012 wouawwwwwwwwwwwwww c'est beau merci vava Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merlin111 1 Posté(e) le 19 juin 2012 merci Vava Je ne connaissais pas et pourtant j'en fait, des recherches Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merlin111 1 Posté(e) le 19 juin 2012 LES LEVRIERS Cette plaquette a été tirée à ^oo exemplaires, numérotés de i à ^oo. N' LÉO LOUPS Les Lévriers Editions de LA PHALANGE , û ,-:'./] ' ^ ion, S4 PARIS 84, Rue Lauriston, 84 ^ /f \ DU MÊME AUTEUR Les Apparences, Poèmes, i* édit.. Imprimerie Algérienne, Alger. PRÉFACE Comme tous les préfaciers, je suis absolument con- vaincu de l'inutilité des préfaces. Je serais même porté à croire que ces proses préliminaires nuisent aux œuvres qu'elles ont la prétention de recomman- der. Surtout quand il s'agit de recueils de poèmes. C'est donc par pure et simple perfidie que j'ai « sauté » sur l'occasion que me fournit mon ami, l'excellent poète Léo Loups^ de faire le plus grand mal possible à ses Lévriers en disant tout le bien que j'en pense. Léo Loups a, du reste^ de quoi me déplaire : très jeune encore, il possède son métier beaucoup mieux que nombre de vétérans et sait enclore, en des vers souvent parfaits, des images merveilleusement sug- gestives. C'est un poète des mieux doués. Tâchons donc de le démolir avec toute l'hypocrisie qui con- vient. Loups est un poète éminemment plastique. Sa forme, toujours variée, toujours délicatement et pré- cieusement orfévrée, enserre d'or souple et de joyaux comme fluides les sujets qu'il lui plaît d'évoquer. Mais il n'oublie pas qu'au-dessus et autour des visions qu'il offre aux yeux de notre âme plane l'A- zur énorme, flotte l'infini air libre de la pensée. Si, pour notre plus grand plaisir artistique, il campe sur fond bleu et vermeil ou fait galoper dans les diss brunis par les flammes estivales, de superbes « sloughis » qui sont aussi bien des apparitions de rêve que d'admirables et fines sculptures animées et colorées, — il sait que les splendides bêtes héraldi- ques, — (et Loups est très préoccupé de la grâce héraldique des lévriers dont les lignes cambrées et longues s'harmonisent si bien avec les figures mys- térieusement étranges des blasons et de tels vitraux), il sait que les sloughis bondissent, volent presque dans l'atmosphère bizarre et tragique du Sahara hanté de songes surhumains ou sur les plaines et les pen- tes fleuries du Tell rouge et mordoré, baignées d'une lumineuse poésie à la fois idyllique et cruelle. Car il faut vous dire que Loups se fait gloire d'être, avant tout, un poète algérien, d'une Algérie romaine et classique, mais çà et là chatoyante des fantasti- ques hallucinations de l'Asie arabe. * Quand on publia V /anthologie des Poètes algériens, nous fûmes quelques-uns à nous dire : « Des gaillards, ces bardes numides ! Ils font le vers d'une façon étonnante. Ce sont de parfaits virtuoses en même temps que d'exquis sertisseurs de char- mantes préciosités. En tout cas il y a, parmi eux, un poète de tout premier ordre, Léo Loups. Interrogez plutôt à ce sujet, le grand poète Jean Royère I Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merlin111 1 Posté(e) le 19 juin 2012 Qu'on lise les Apparences, le premier livre de vers de Léo Loups ! Les Lévriers, encore supérieurs aux Apparences, ne sont pas qu'une harmonie de lignes délicieuse- ment pures et de couleurs délicatement intenses. Ce sont des poèmes très grands par la beauté de leur lyrisme et par ce qu'ils exhalent du charme toujours évanescent et toujours renaissant des mirages d'A- frique. Je voudrais, chers lecteurs, vous donner quelque idée du plaisir que vous allez prendre, dès que vous aurez commencé à rêver sur ces poèmes si voisins de la perfection : Il est impossible de lire Loups comme nous lisons un poète de magasine que nous oublions dès que ses rimes ne tintent plus en nous. II faut le savourer lentement, revenir plusieurs fois à ses mètres harmonieux pour ne rien perdre de son art aussi subtil qu'il est fort : Lisez le Combat, xtWstz- le et dites-moi après y avoir longtemps songé, si vous ne voyez pas là un surprenant mélange d'esthé- tique précision et de féerie héraldique. Relisez le Repos, relisez La Chasse. Y Hallali, Sous la Tente, la Course, et ce miraculeux En profil sur le Soir aussi beau que son titre. Eh 1 relisez tout ! et vous avoue- rez que ces poèmes qui semblent, à première vue, n'avoir été écrits que dans un but exclusivement plastique, renferment toute l'âme adorablement triste de la vieille Libye. Vous le sentirez, même si vous n'êtes jamais venus sur les côtes barbaresques. On est forcé de le deviner , — et ce sera comme une porte du Songe qui s'ouvrira pour vous. — Relisez surtout le mélancolique et troublant Message qui est un petit chef-d'œuvre et vous conviendrez que Loups^ bien que poète assez hautain, n'est certainement pas un impassible selon la formule ! Pourtant,— et c'est ici que j'introduis le venin, — n'allez pas recommander la lecture de ces poèmes à vos amis, s'ils se complaisent aux rhapsodies des ver- sificateurs gens du monde, en réalité bassement bourgeois, faussement aimables et décorativement idiots 1 Ce qui suit est de la vraie poésie écrite par un véritable Poète que la Beauté angoisse et transporte. Que vos mondains ne lisent pas cela : Ils en feraient une maladie ! John-Antoine Nau Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 19 juin 2012 Les Lévriers Le Combat Tressés très haut, les pattes frêles en about, Taille mince, affrontés en lévriers debout, Egratignant des écritures héraldiques, Ainsi que sur le fond des blasons authentiques. Je vois dans mon jardin jouer les lévriers. La gueule aux raucités des âpres cris guerriers Domine la gueule et l'œil oblique flamboie Au combat aérien de souplesse et de joie ; LÉO LOUPS Les Lévriers Editions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nicole Albert 0 Posté(e) le 19 juin 2012 waouw ...super ! ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vava76 0 Posté(e) le 20 juin 2012 je voie que vous connaissez moi non c'est mon zhom qui me l'a offert Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nefertiti 0 Posté(e) le 20 juin 2012 de nous faire découvrir Léo Loups Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vava76 0 Posté(e) le 21 juin 2012 voila un lien sur ses poemeshttp://www.archive.org/stream/leslvriers00loupuoft/leslvriers00loupuoft_djvu.txt Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merlin111 1 Posté(e) le 22 juin 2012 Le Repos Le lévrier s'allonge aux côtes du tapis. Aux pattes en avant le long museau tapi, Ployé sur ses jarrets comme les sphinx funèbres. L'élan du bond futur arrondit ses vertèbres. Sa pose bondissante est guerrière et l'on sent Sa force se détendre ainsi qu'un arc puissant, L'épaule, maigre et haute aux méplats athlétiques. Saille en arête ainsi qu'aux bas-reliefs antiques Et domine le droit allongement rampant Du cou qui sur les pattes dort comme un serpentLÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merlin111 1 Posté(e) le 22 juin 2012 LES LEVRIERS Dans l'effilement long du corps et du museau Est le corps du serpent et le bec de l'oiseau, La profondeur des poitrines herculéennes Avec le fin corset des minces châtelaines. Us vont en rengorgeant leurs longs cous onduleux En rostres de vaisseaux qui combattent entre eux, Puis courbant comme un arc leurs échines robustes, Les flèches de leur corps par-dessus les arbustes Volent — et maîtres sûrs de leur rapidité, Arrêtant leur essor avec rigidité. Changeant subitement leur vigueur en souplesse Ils se font face à face avec délicatesse, Pattes jointes, debout, et timbrant l'horizon D'un seigneurial, antique et fastueux blason. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE[/center] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merlin111 1 Posté(e) le 22 juin 2012 Les Lévriers Le Combat Tressés très haut, les pattes frêles en about, Taille mince, affrontés en lévriers debout, Egratignant des écritures héraldiques, Ainsi que sur le fond des blasons authentiques. Je vois dans mon jardin jouer les lévriers. La gueule aux raucités des âpres cris guerriers Domine la gueule et l'œil oblique flamboie Au combat aérien de souplesse et de joie ; LÉO LOUPS Les Lévriers Editions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merlin111 1 Posté(e) le 22 juin 2012 LES LÉVRIERS Et sa queue en vipère, ainsi qu'au creux d'un antre Se ramène et partage également son ventre. Il songe et voit passer dans les genévriers L'élan dévorateur des puissants lévriers, Les diss froissés sifflant comme des javelines. Le couchant qui se meurt incendiant les collines. La hantise à jamais de l'antique forêt Est en ses yeux perçants où toujours apparaît L'immense nostalgie et quand ma voix l'appelle, Son cou flexible et rond comme un cou de gazelle Dresse sa tête aux yeux pleins d'un errant ennui ; Et, comme regrettant la primitive nuit Où. notre humanité habitait sous la tente, Lasse et inoccupée et toujours mécontente. Son âme semble absente et loin, quand je le vois Courir vertigineux dans le fond des grands bois. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merlin111 1 Posté(e) le 23 juin 2012 Le Message Quand tu viens en pliant tes pattes de gazelle, Nez au vent, sur ton col onduleux replié Et quand l'arc de ton corps soudain multiplié Circonscrit ses élans à mon ordre rebelle. Quand piétinant sur place en essor d'hirondelle, Tes yeux impatients m'ont longtemps supplié, A ton flexible cou orgueilleux j'ai lié Un message d'amour pour le cœur de ma belle. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merlin111 1 Posté(e) le 27 juin 2012 La Chasse Ta rayure alternée en bande noire et fauve. Les yeux comme allongés de khôl aux cernes noirs. Dans la pose des sphinx aux paliers des manoirs, Col de cygne, la queue au ventre creux se love. Le lévrier qui dort au-dedans de l'alcôve Sous le burnous est amené chargé d'espoirs ; Sombrant aux horizons comme en des entonnoirs Le troupeau frissonnant des gazelles se sauve. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Nefertiti 0 Posté(e) le 27 juin 2012 Pour cette belle image (comme toutes les autres d´ailleurs) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 27 juin 2012 LES LEVRIERS Vclaut ! C'est le lancer de tumulte rempli. Le soir traîne les sons du mourant hallali. Bientôt tout l'horizon de poussière poudroie. Et le sloughi vertigineux semble en son vol Imiter la glissade en parallèle au sol D'un faucon tout-puissant qui regagne sa proie. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jacquesm 0 Posté(e) le 29 juin 2012 ce sont de très beaux textesmerci Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Merlin111 1 Posté(e) le 29 juin 2012 Le Hallali Le grand lévrier courbe a bondi dans la plaine. Comme des arcs les monts ceignent le haut plateau. L'étoile du matin qui fleurit le coteau Fond au brasier de l'aube allumant son haleine. L'heure matutinale argenté dans les bois Le son lointain du cor résonnant aux abois. Le courre sonne et les allongés lévriers Au sol plus aplatis que le rampant reptile, LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 29 juin 2012 LES LEVRIERS Flèches droites, lancés sans détour inutile, Bondissent dans les thyms et les genévriers. A l'herbe encore noire où l'aube d'or s'égoutte, La piste relevée a permis aux piqueurs De lancer de leurs cors qui clangorent vainqueurs Le chacal débuché qui traverse la route. Couard, bas, gravissant un tertre aux diss crisses. Il oppose un moment à la vaste furie Des efforts décuplés de la meute en tuerie L'héraldique buisson de ses crins hérissés. Le flanc poussif, battu, rendu, les pattes veules, La langue ensanglantée entre l'émail des dents, II paraît sous les cieux, de plus en plus ardents, Rampant sur champ d'azur et lampassé de gueules. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 30 juin 2012 LES LÉVRIERS Se silhouetant en noir sur le ciel déjà bleu Dans la mer des grands diss ondes en vague jaune, Comme poussés au vent d'un hivernal automne Il voit monter les flots de la meute, écumeux. Il plonge dans l'alfa. La course qui s'élance Aux respirations ardentes des chevaux Virgulant le ciel clair des flammes des naseaux, Fait tourner le plateau comme une roue immense. Les oueds sinueux brisent l'élan des reins. Les doûns butés sous les formidables poussées Culbutent en avant les culières houssées. Les troussequins lancés rejoignent les chanfreins. Le grand lévrier courbe est le maître de l'heure. II est le roi régnant comme au fond des blasons. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 3 juillet 2012 Sous la Tente Le museau long semblable au bec fin des aiguières. Les pattes en avant aux pourpres des tapis, Le sloughi sculptural sur ses jarrets tapi. Dans l'évidement des formes nobiliaires, Semble un bronze coupant un ciel bas de lapis Qui limite la tente aux lignes angulaires Et dans la haute laine allongé s'assoupit Sur fond médiéval des antiques verrières. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 5 juillet 2012 En Profil sur le Soir Sous le couchant paraît sous son ventre évidé, Dont l'arc byzantin forme un porche au crépuscule. Elancé comme un lys et puissant comme Hercule, Le haut lévrier courbe au poil léopardé, Plus ciselé qu'un vase où s'oppose et s'accule L'anse à haute envergure au long bec cuspidé Et dont Caradosso d'un ciseau décidé Du riche élancement déroule le module. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 7 juillet 2012 LES LÉVRIERS Se profile de sable aux tons de gueules sombre De l'horizon et de l'azur velouté d'ombre Où les astres soudain paraissent essaimes. Sur ce fond découpant ses fines ciselures Il semble un lévrier des vieilles miniatures Passant sur des tapis de fleurs de lys semés. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 8 juillet 2012 LES LÉVRIERS La force jaillissante en ses pieds s'accumule Et dressé sur son arrière-train qui s'accule, Comme la guivre ouvrant en un ciel de couleur L'aile de sable au fond des blasons, il s'enlève Et remplissant le ciel d'un héraldique rêve Vole comme un dragon sur la campagne en fleur. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 9 juillet 2012 Soir de Tlemcen A mon ami John-Antoine NAU Le ciel d'or fin où la gazelle se profile Evoque des récits de Bible et d'Evangile ; Et semble en ses couleurs enchantant les ennuis Une page arrachée aux Mille et une Nuits. Le vert, le violet font en lithophanie Le tapis somptueux de la riche Oranie. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 10 juillet 2012 LES LÉVRIERS Des olivettes noires voilent dans le soir Leurs mamelles d'argent et riches au pressoir. On cherche le chameau ployé sous les fortunes Portant les fruits lointains avec les fleurs des dunes. La ville en ses jardins s'écrase sur le soir. Au couchant rutilant prolonge son mur noir. Fleurs pleines de langueur sous les rondes tonnelles Les vierges s'ébattant ont de douces querelles Et couvrent de jasmin, de lys, de cyclamen Le soyeux lévrier de la riche Tlemcen. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 13 juillet 2012 La Hamada Tes Monts nus, secs, durs, gigantesques pierreries. Où le soleil égrise ses éclats Percent de leurs reflets les flottantes soieries, Les housses qui portent aux plats De leurs filets tombants, des miroirs qui reflètent Le jour ardent comme des yeux, Où des femmes cousirent de leurs doigts en fête Les blancs jasmins de leurs cheveux, LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 14 juillet 2012 LES LEVRIERS Des coquillages ronds aux bouches dentelées Semblant des gencives sans dent, Ou semblant des créneaux de tours démantelées. Sous ces longs filets s'éparant Les chevaux tout cabrés prennent des teintes roses Mordorant leur pelage blanc Et semblent dans les fleurs traîner l'Aurore éclose Sur ces cimes de diamant. Tressée en sparterie unie aux laines teintes Sur les cous gonflés, arrogants, La crinière taillée en brosse aux courtes pointes Hérisse ses dards adragants. Comme aux cous des chevaux tout barbelés de flèches Qy'on voit aux bas-reliefs d'Assur, LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 15 juillet 2012 LES LÉVRIERS Dressés comme des tours qui dominent des brèches Sur la métope à fond d'azur. Un faisceau de rayons étoile leur poitrine L'œil sanglant est un long éclair Et les naseaux semblant une plage marine Jettent l'écume de la mer. Le cortège joyeux danse au rythme des croupes. Dans les galops battent les pans Les frontaux des chevaux font voler sur les groupes L'émouchoir bleu à queue de paon. La selle en filali sur la peau de panthère Ou sur la peau de caracal Dressant son arçon d'or ainsi qu'un acrotère Semble un siège épiscopal. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 16 juillet 2012 LES LÉVRIERS Les amples manteaux aux formes médiévales Découvrant les étriers d'or Donnent des ailes aux fléchissantes cavales Que dresse un aérien essor. Les saphirs, les rubis, les corindons éclatent Sous l'ongle dur des fiers chevaux Qui semblent émietter en poussière écarlate Ces paysages minéraux. Sous les éperons fins fléchissent les flanchières. Les chevaux dressent les chanfreins. On les voit d'un élan parmi les fondrières Tous s'enlever d'un coup de rein, LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 17 juillet 2012 LES LEVRIERSEt bondir dans les rocs aigus comme des piques, Suivre dans les genévriers. Dans la courbe hauteur de leurs grands bonds épiques Le cul tournant en l'air des plongeant lévriers. LÉO LOUPSLes LévriersEditions de LA PHALANGE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites