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vava76

Connaisez vous cet auteur ?? +++ ses poèmes

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LEO LOUP


il a ecrit des poeme SUR SUR ......................... ???????????????????????
































les levriers qui date de 1925


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sous la tente



le museau long semblable a un bec fin des aiguières

les pattes en avant aux pourpres des tapis

le sloughi sculpturale sur ses jarrets tapis

et dans l’évidement de ses formes guerrières

semble un bronze coupant un ciel bas de lapis

que limite la tente aux lignes angulaires

et dans la haute laine allonge s'assouplit

comme sur les émaux d'antiques verrières

a l'heure ou le couchant au tapis met du sang

des pattes de devant il se dresse puissant

il fixe au loin le sable ou passe la gazelle

puis se rallonge l’œil d'espace tourmente

et tournante son long col flexible de cote

semble un cygne cachant sa tète sous son aile

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merci Vava
Je ne connaissais pas et pourtant j'en fait, des recherches

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LES LEVRIERS



Cette plaquette a été tirée à ^oo exemplaires, numérotés
de i à ^oo.



N'



LÉO LOUPS



Les Lévriers



Editions de LA PHALANGE , û ,-:'./] ' ^



ion, S4
PARIS



84, Rue Lauriston, 84 ^ /f \



DU MÊME AUTEUR



Les Apparences, Poèmes, i* édit.. Imprimerie Algérienne,
Alger.






PRÉFACE



Comme tous les préfaciers, je suis absolument con-
vaincu de l'inutilité des préfaces. Je serais même
porté à croire que ces proses préliminaires nuisent
aux œuvres qu'elles ont la prétention de recomman-
der. Surtout quand il s'agit de recueils de poèmes.

C'est donc par pure et simple perfidie que j'ai
« sauté » sur l'occasion que me fournit mon ami,
l'excellent poète Léo Loups^ de faire le plus grand
mal possible à ses Lévriers en disant tout le bien
que j'en pense.

Léo Loups a, du reste^ de quoi me déplaire : très
jeune encore, il possède son métier beaucoup mieux



que nombre de vétérans et sait enclore, en des vers
souvent parfaits, des images merveilleusement sug-
gestives. C'est un poète des mieux doués. Tâchons
donc de le démolir avec toute l'hypocrisie qui con-
vient.

Loups est un poète éminemment plastique. Sa
forme, toujours variée, toujours délicatement et pré-
cieusement orfévrée, enserre d'or souple et de joyaux
comme fluides les sujets qu'il lui plaît d'évoquer.
Mais il n'oublie pas qu'au-dessus et autour des
visions qu'il offre aux yeux de notre âme plane l'A-
zur énorme, flotte l'infini air libre de la pensée.

Si, pour notre plus grand plaisir artistique, il
campe sur fond bleu et vermeil ou fait galoper dans
les diss brunis par les flammes estivales, de superbes
« sloughis » qui sont aussi bien des apparitions de
rêve que d'admirables et fines sculptures animées et
colorées, — il sait que les splendides bêtes héraldi-
ques, — (et Loups est très préoccupé de la grâce



héraldique des lévriers dont les lignes cambrées et
longues s'harmonisent si bien avec les figures mys-
térieusement étranges des blasons et de tels vitraux),
il sait que les sloughis bondissent, volent presque
dans l'atmosphère bizarre et tragique du Sahara hanté
de songes surhumains ou sur les plaines et les pen-
tes fleuries du Tell rouge et mordoré, baignées d'une
lumineuse poésie à la fois idyllique et cruelle.

Car il faut vous dire que Loups se fait gloire d'être,
avant tout, un poète algérien, d'une Algérie romaine
et classique, mais çà et là chatoyante des fantasti-
ques hallucinations de l'Asie arabe.



*



Quand on publia V /anthologie des Poètes algériens,
nous fûmes quelques-uns à nous dire :

« Des gaillards, ces bardes numides ! Ils font le vers
d'une façon étonnante. Ce sont de parfaits virtuoses
en même temps que d'exquis sertisseurs de char-



mantes préciosités. En tout cas il y a, parmi eux, un
poète de tout premier ordre, Léo Loups. Interrogez
plutôt à ce sujet, le grand poète Jean Royère I


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Qu'on lise les Apparences, le premier livre de vers
de Léo Loups !

Les Lévriers, encore supérieurs aux Apparences,
ne sont pas qu'une harmonie de lignes délicieuse-
ment pures et de couleurs délicatement intenses. Ce
sont des poèmes très grands par la beauté de leur
lyrisme et par ce qu'ils exhalent du charme toujours
évanescent et toujours renaissant des mirages d'A-
frique.

Je voudrais, chers lecteurs, vous donner quelque
idée du plaisir que vous allez prendre, dès que vous
aurez commencé à rêver sur ces poèmes si voisins
de la perfection : Il est impossible de lire Loups
comme nous lisons un poète de magasine que nous



oublions dès que ses rimes ne tintent plus en nous.
II faut le savourer lentement, revenir plusieurs fois à
ses mètres harmonieux pour ne rien perdre de son
art aussi subtil qu'il est fort : Lisez le Combat, xtWstz-
le et dites-moi après y avoir longtemps songé, si
vous ne voyez pas là un surprenant mélange d'esthé-
tique précision et de féerie héraldique. Relisez le
Repos, relisez La Chasse. Y Hallali, Sous la Tente, la
Course, et ce miraculeux En profil sur le Soir aussi
beau que son titre. Eh 1 relisez tout ! et vous avoue-
rez que ces poèmes qui semblent, à première vue,
n'avoir été écrits que dans un but exclusivement
plastique, renferment toute l'âme adorablement triste
de la vieille Libye. Vous le sentirez, même si vous
n'êtes jamais venus sur les côtes barbaresques. On
est forcé de le deviner , — et ce sera comme une
porte du Songe qui s'ouvrira pour vous. — Relisez
surtout le mélancolique et troublant Message qui est
un petit chef-d'œuvre et vous conviendrez que Loups^



bien que poète assez hautain, n'est certainement pas
un impassible selon la formule !

Pourtant,— et c'est ici que j'introduis le venin, —
n'allez pas recommander la lecture de ces poèmes à
vos amis, s'ils se complaisent aux rhapsodies des ver-
sificateurs gens du monde, en réalité bassement
bourgeois, faussement aimables et décorativement
idiots 1 Ce qui suit est de la vraie poésie écrite par un
véritable Poète que la Beauté angoisse et transporte.
Que vos mondains ne lisent pas cela : Ils en feraient
une maladie !

John-Antoine Nau

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Les Lévriers



Le Combat



Tressés très haut, les pattes frêles en about,
Taille mince, affrontés en lévriers debout,
Egratignant des écritures héraldiques,
Ainsi que sur le fond des blasons authentiques.
Je vois dans mon jardin jouer les lévriers.
La gueule aux raucités des âpres cris guerriers
Domine la gueule et l'œil oblique flamboie
Au combat aérien de souplesse et de joie ;


LÉO LOUPS

Les Lévriers

Editions de LA PHALANGE

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je voie que vous connaissez moi non c'est mon zhom qui me l'a offert

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Le Repos



Le lévrier s'allonge aux côtes du tapis.
Aux pattes en avant le long museau tapi,
Ployé sur ses jarrets comme les sphinx funèbres.
L'élan du bond futur arrondit ses vertèbres.
Sa pose bondissante est guerrière et l'on sent
Sa force se détendre ainsi qu'un arc puissant,
L'épaule, maigre et haute aux méplats athlétiques.
Saille en arête ainsi qu'aux bas-reliefs antiques

Et domine le droit allongement rampant

Du cou qui sur les pattes dort comme un serpent


LÉO LOUPS

Les Lévriers

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LES LEVRIERS



Dans l'effilement long du corps et du museau

Est le corps du serpent et le bec de l'oiseau,

La profondeur des poitrines herculéennes

Avec le fin corset des minces châtelaines.

Us vont en rengorgeant leurs longs cous onduleux

En rostres de vaisseaux qui combattent entre eux,

Puis courbant comme un arc leurs échines robustes,

Les flèches de leur corps par-dessus les arbustes

Volent — et maîtres sûrs de leur rapidité,

Arrêtant leur essor avec rigidité.

Changeant subitement leur vigueur en souplesse

Ils se font face à face avec délicatesse,

Pattes jointes, debout, et timbrant l'horizon

D'un seigneurial, antique et fastueux blason.

LÉO LOUPS

Les Lévriers

Editions de LA PHALANGE
[/center]

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Les Lévriers



Le Combat



Tressés très haut, les pattes frêles en about,
Taille mince, affrontés en lévriers debout,
Egratignant des écritures héraldiques,
Ainsi que sur le fond des blasons authentiques.
Je vois dans mon jardin jouer les lévriers.
La gueule aux raucités des âpres cris guerriers
Domine la gueule et l'œil oblique flamboie
Au combat aérien de souplesse et de joie ;


LÉO LOUPS

Les Lévriers

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LES LÉVRIERS



Et sa queue en vipère, ainsi qu'au creux d'un antre
Se ramène et partage également son ventre.
Il songe et voit passer dans les genévriers
L'élan dévorateur des puissants lévriers,
Les diss froissés sifflant comme des javelines.
Le couchant qui se meurt incendiant les collines.
La hantise à jamais de l'antique forêt
Est en ses yeux perçants où toujours apparaît
L'immense nostalgie et quand ma voix l'appelle,
Son cou flexible et rond comme un cou de gazelle
Dresse sa tête aux yeux pleins d'un errant ennui ;
Et, comme regrettant la primitive nuit
Où. notre humanité habitait sous la tente,
Lasse et inoccupée et toujours mécontente.
Son âme semble absente et loin, quand je le vois
Courir vertigineux dans le fond des grands bois.


LÉO LOUPS

Les Lévriers

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Le Message



Quand tu viens en pliant tes pattes de gazelle,
Nez au vent, sur ton col onduleux replié
Et quand l'arc de ton corps soudain multiplié
Circonscrit ses élans à mon ordre rebelle.



Quand piétinant sur place en essor d'hirondelle,
Tes yeux impatients m'ont longtemps supplié,
A ton flexible cou orgueilleux j'ai lié
Un message d'amour pour le cœur de ma belle.

LÉO LOUPS

Les Lévriers

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La Chasse



Ta rayure alternée en bande noire et fauve.
Les yeux comme allongés de khôl aux cernes noirs.
Dans la pose des sphinx aux paliers des manoirs,
Col de cygne, la queue au ventre creux se love.



Le lévrier qui dort au-dedans de l'alcôve
Sous le burnous est amené chargé d'espoirs ;
Sombrant aux horizons comme en des entonnoirs
Le troupeau frissonnant des gazelles se sauve.

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LES LEVRIERS



Vclaut ! C'est le lancer de tumulte rempli.
Le soir traîne les sons du mourant hallali.
Bientôt tout l'horizon de poussière poudroie.

Et le sloughi vertigineux semble en son vol

Imiter la glissade en parallèle au sol

D'un faucon tout-puissant qui regagne sa proie.

LÉO LOUPS

Les Lévriers

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Le Hallali



Le grand lévrier courbe a bondi dans la plaine.
Comme des arcs les monts ceignent le haut plateau.
L'étoile du matin qui fleurit le coteau
Fond au brasier de l'aube allumant son haleine.

L'heure matutinale argenté dans les bois
Le son lointain du cor résonnant aux abois.

Le courre sonne et les allongés lévriers
Au sol plus aplatis que le rampant reptile,

LÉO LOUPS

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LES LEVRIERS



Flèches droites, lancés sans détour inutile,
Bondissent dans les thyms et les genévriers.

A l'herbe encore noire où l'aube d'or s'égoutte,
La piste relevée a permis aux piqueurs
De lancer de leurs cors qui clangorent vainqueurs
Le chacal débuché qui traverse la route.

Couard, bas, gravissant un tertre aux diss crisses.
Il oppose un moment à la vaste furie
Des efforts décuplés de la meute en tuerie
L'héraldique buisson de ses crins hérissés.

Le flanc poussif, battu, rendu, les pattes veules,
La langue ensanglantée entre l'émail des dents,
II paraît sous les cieux, de plus en plus ardents,
Rampant sur champ d'azur et lampassé de gueules.

LÉO LOUPS

Les Lévriers

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LES LÉVRIERS



Se silhouetant en noir sur le ciel déjà bleu
Dans la mer des grands diss ondes en vague jaune,
Comme poussés au vent d'un hivernal automne
Il voit monter les flots de la meute, écumeux.

Il plonge dans l'alfa. La course qui s'élance
Aux respirations ardentes des chevaux
Virgulant le ciel clair des flammes des naseaux,
Fait tourner le plateau comme une roue immense.

Les oueds sinueux brisent l'élan des reins.

Les doûns butés sous les formidables poussées

Culbutent en avant les culières houssées.

Les troussequins lancés rejoignent les chanfreins.

Le grand lévrier courbe est le maître de l'heure.
II est le roi régnant comme au fond des blasons.

LÉO LOUPS

Les Lévriers

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Sous la Tente



Le museau long semblable au bec fin des aiguières.
Les pattes en avant aux pourpres des tapis,
Le sloughi sculptural sur ses jarrets tapi.
Dans l'évidement des formes nobiliaires,



Semble un bronze coupant un ciel bas de lapis
Qui limite la tente aux lignes angulaires
Et dans la haute laine allongé s'assoupit
Sur fond médiéval des antiques verrières.



LÉO LOUPS

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En Profil sur le Soir



Sous le couchant paraît sous son ventre évidé,
Dont l'arc byzantin forme un porche au crépuscule.
Elancé comme un lys et puissant comme Hercule,
Le haut lévrier courbe au poil léopardé,



Plus ciselé qu'un vase où s'oppose et s'accule
L'anse à haute envergure au long bec cuspidé
Et dont Caradosso d'un ciseau décidé
Du riche élancement déroule le module.


LÉO LOUPS

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LES LÉVRIERS



Se profile de sable aux tons de gueules sombre
De l'horizon et de l'azur velouté d'ombre
Où les astres soudain paraissent essaimes.

Sur ce fond découpant ses fines ciselures
Il semble un lévrier des vieilles miniatures
Passant sur des tapis de fleurs de lys semés.

LÉO LOUPS

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LES LÉVRIERS



La force jaillissante en ses pieds s'accumule
Et dressé sur son arrière-train qui s'accule,
Comme la guivre ouvrant en un ciel de couleur

L'aile de sable au fond des blasons, il s'enlève

Et remplissant le ciel d'un héraldique rêve

Vole comme un dragon sur la campagne en fleur.

LÉO LOUPS

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Soir de Tlemcen



A mon ami John-Antoine NAU



Le ciel d'or fin où la gazelle se profile
Evoque des récits de Bible et d'Evangile ;

Et semble en ses couleurs enchantant les ennuis
Une page arrachée aux Mille et une Nuits.



Le vert, le violet font en lithophanie
Le tapis somptueux de la riche Oranie.


LÉO LOUPS

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LES LÉVRIERS



Des olivettes noires voilent dans le soir
Leurs mamelles d'argent et riches au pressoir.

On cherche le chameau ployé sous les fortunes
Portant les fruits lointains avec les fleurs des dunes.

La ville en ses jardins s'écrase sur le soir.
Au couchant rutilant prolonge son mur noir.

Fleurs pleines de langueur sous les rondes tonnelles
Les vierges s'ébattant ont de douces querelles

Et couvrent de jasmin, de lys, de cyclamen
Le soyeux lévrier de la riche Tlemcen.

LÉO LOUPS

Les Lévriers

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La Hamada



Tes Monts nus, secs, durs, gigantesques pierreries.

Où le soleil égrise ses éclats
Percent de leurs reflets les flottantes soieries,

Les housses qui portent aux plats



De leurs filets tombants, des miroirs qui reflètent

Le jour ardent comme des yeux,
Où des femmes cousirent de leurs doigts en fête
Les blancs jasmins de leurs cheveux,


LÉO LOUPS

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LES LEVRIERS



Des coquillages ronds aux bouches dentelées
Semblant des gencives sans dent,

Ou semblant des créneaux de tours démantelées.
Sous ces longs filets s'éparant

Les chevaux tout cabrés prennent des teintes roses

Mordorant leur pelage blanc
Et semblent dans les fleurs traîner l'Aurore éclose

Sur ces cimes de diamant.

Tressée en sparterie unie aux laines teintes

Sur les cous gonflés, arrogants,
La crinière taillée en brosse aux courtes pointes

Hérisse ses dards adragants.

Comme aux cous des chevaux tout barbelés de flèches
Qy'on voit aux bas-reliefs d'Assur,

LÉO LOUPS

Les Lévriers

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LES LÉVRIERS



Dressés comme des tours qui dominent des brèches
Sur la métope à fond d'azur.

Un faisceau de rayons étoile leur poitrine
L'œil sanglant est un long éclair

Et les naseaux semblant une plage marine
Jettent l'écume de la mer.

Le cortège joyeux danse au rythme des croupes.

Dans les galops battent les pans
Les frontaux des chevaux font voler sur les groupes

L'émouchoir bleu à queue de paon.

La selle en filali sur la peau de panthère
Ou sur la peau de caracal
Dressant son arçon d'or ainsi qu'un acrotère
Semble un siège épiscopal.

LÉO LOUPS

Les Lévriers

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LES LÉVRIERS



Les amples manteaux aux formes médiévales

Découvrant les étriers d'or
Donnent des ailes aux fléchissantes cavales

Que dresse un aérien essor.

Les saphirs, les rubis, les corindons éclatent
Sous l'ongle dur des fiers chevaux

Qui semblent émietter en poussière écarlate
Ces paysages minéraux.

Sous les éperons fins fléchissent les flanchières.

Les chevaux dressent les chanfreins.
On les voit d'un élan parmi les fondrières

Tous s'enlever d'un coup de rein,

LÉO LOUPS

Les Lévriers

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LES LEVRIERS



Et bondir dans les rocs aigus comme des piques,

Suivre dans les genévriers.
Dans la courbe hauteur de leurs grands bonds épiques
Le cul tournant en l'air des plongeant lévriers.


LÉO LOUPS

Les Lévriers

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