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Nikita011

Mon expérience de la lignée yougoslave. Souvenirs......

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J'ai eu plusieurs lévriers dans ma vie mais mon premier fût une sloughia puis deux zazas qui me laissent des souvenirs uniques. Mes dernières rencontres avec des zazas lors de PVL ont ravivé des souvenirs et m'ont poussé à partager ce post avec des propriétaires actuels de zazas. Cela remonte aux années 1977/1978. J'avais une femelle sloughi et les hasards de la vie m'ont fait connaître l' Azawakh. Ce fût vraiment un choc ...... dans tous les sens du terme. Mais à cette époque, cette race encore méconnue ne facilitait pas mes recherches d'éleveurs potentiels. Mais comme ce qui doit arriver, arrive, j'ai été mise en contact avec une jeune journaliste yougoslave Vesna Sekalec qui avait réussi à importer des sujets du Mali sur lesquels elle avait commencé son élevage à Zagreb sous l'affixe Haris Al Sahara. Elle m'a fait confiance et un beau jour d'automne en 1979 nous nous sommes rencontrés en Allemagne afin d'accueillir 3 chiots de son élevage: Gao, Gasha et Refaya (2 femelles 1 mâle). Entretemps, d'autres amateurs s'étaient fait connaître et je m'étais proposée de les chercher pour eux. J'ai donc confié Gao et Refaya et gardé Gasha pour moi. J'habite l'Est de la France et je pense que ces zazas étaient vraiment les premiers dans la région. L'introduction d'autres zazas en Europe remonte aux années 1968 mais je pense que cette lignée yougoslave était une première. Je connais quelques autres éleveurs qui ont basé leur élevage sur cette même lignée yougoslave. Un éleveur allemand affixe Aulad al Sahara, un éleveur Suisse affixe Al-Haras et un éleveur français affixe Jahouhara-Sahel.
Gasha avait un caractère très trempé, le zaza presque à l'état brut, tout à l'instinct. A son arrivée à la maison (environ 2 mois) elle a vite fait de terroriser ma sloughia de 2 ans. Heureusement j'ai eu tout de suite le bon réflexe pour y mettre bon ordre et tout s'est calmé par après. Cependant l'exercice de la gamelle toutes les quelques semaines restait indispensable. Je m'explique: s'approcher de la gamelle au moment du repas et vérifier si Gasha montrait les dents. Dans l'affirmative, une petite mise au point s'imposait. Et oui j'avais un fils de 2 ans donc il valait mieux prévenir que guérir.
J'ai perdu la trace de Refaya mais ai pu un peu suivre le parcours de Gao, magnifique mâle qui malheureusement n'a pas eu la chance de devenir papa. Gasha eût une portée avec le mâle Morag of Harris Bab Temegui laisse d'or à Marseille dont le père venait de l'élevage Suisse. J'ai gardé sa fille Dioïla, une amour de zaza beaucoup plus gérable que sa mère. Elle eu une vie brève (4ans) malheureusement victime d'épylepsie.
Cétait une époque un peu perturbée car l'azawakh était jugé avec les sloughis. En conséquence, on s'efforçait de présenter des zazas sans aucune trace de poil blanc............... heureusement tout est rentré dans l'ordre qques années plus tard (je n'ai plus trop la chronologie en tête) et l'azawakh a finalement trouvé sa place à part entière dans la cynophilie.
Voilà mon expérience de l'Azawakh, il y a si longtemps....... mais cela reste une période inoubliable dans tous les sens du terme. C'est pourquoi je fonds chaque fois que j'en rencontre Surtout j'en profite pour respirer leur odeur qui est unique, tellement épicée, tellement spéciale et tellement orientale.
Aujourd'hui ma compagne de vie est une adorable saluki, j'en rêvais depuis 30 ans mais attendais de vivre à la campagne et mon intuition fût bonne. Mes zazas n'ont eu aucun problème d'adaptation en ville mais ma kiki aurait mal supporté. Donc je ne regrette rien et je fonds toujours autant à la vue d'un azawakh.
Cette anecdote se base uniquement sur ce que j'ai personnellement expérimenté avec cette race/lignée et sur les souvenirs qu'elle m'a laissé. Environ 30 ans se sont écoulés depuis aussi je sollicite votre indulgence si certains détails m'échappent.
L'Azawakh reste à tout jamais un lévrier particulier qu'il faut savoir aimer et apprécier. Prenez garde de ne pas vous laisser embarquer par votre première impression surtout si elle est mitigée. C'est une race à ne pas mettre dans n'importe quelle main tellement elle est précieuse, hors du commun et exceptionelle dans tous les sens du terme. L'amour d'un lévrier se mérite, mais c'est encore plus vrai avec l'Azawakh


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Oublié de vous joindre les seules photos disponibles sur PC



Voici Gao Haris al Sahara en 1981 en expo à Mulhouse et qui n' a pas eu la chance d'avoir une descendance.



Et Gasha sa soeur mais je ne sais plus trop l'année de cette photo.

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Invité

Merci Nikita
Voila qui va intéresser les passionnés d' Aza.

J'aime la façon dont Tu en parle...

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Nikita, tu parles aussi bien de tes azas que tu ne parles de Iodah !

Merci de partager ton expérience de ces différents lévriers et aussi l'amour que tu portes à chacun d'eux.

Continue, pour notre plus grand plaisir, à nous raconter la suite !

gros bisousgros bisous

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Oui Boujilan tu as tout à fait raison, j'ai donné bcp d'amour à chacun de mes lévriers et à chacun un amour particulier jet de fleurs Ils sont tous à la fois différents et semblables c'est ce qui met du piment dans les relations. Je suis ravie si cette évocation de souvenirs vous a plu

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1981 : année de naissance de SLOVAK mon 1er barzoï, déjà j'étais impressionnée par les Azawakhs, j'ai toujours admiré cette race, et les photos de GAO et sa soeur sont superbes.

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Merci Nikita , c'est un très beau partage et très émouvant .....

j'ai eu l'occasion tout à fait par hasard de rencontrer quelques "pionniers d'Azawakh " et chaque fois c'est des histoires très touchantes !
aza

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Merci Nikita pour ce partage véritablement intéressant et passionné !

J'ai eu l'occasion d'entendre parler de ces origines yougoslaves et du fameux Gao, et pour cause puisque ma femelle vient de l'élevage Jaouhara Sahel; mon amie Claudine est tombée sous le charme de ce chien vraiment très typique.

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Merci Nikita pour ces souvenirs; je me reconnais dans ta relation à tes azas.. si particuliere, si exceptionnelle.
Je suis également tombée dans la marmite aza il y a 30 ans exactement en faisant la connaissance de Timgad à René Morineau
Il m'a marqué à tout jamais dans les 2 sens d'ailleurs
parce qu'il était d'une grande beauté mais qu'il avait la dent dure !!
et c'est là que prend tout son sens "il m'a marqué !" ses dents ont gouté mon séant.. glups que ça fait mal !
cela ne m'a pas empêché en octobre 1991 d'acquérir mon tout premier aza Garet el djofra de Garde épée, petit fils de Timgad et frère de Greboun pour ceux qui connaissent,
il était plus polissé que son grand pa ! si on lui fichait la paix il n'était pas vaindicatif.
l'aza ne peut pas laisser indifférent
ainsi que tu l'écris Nikita;"
C'est une race à ne pas mettre dans n'importe quelle main tellement elle est précieuse, hors du commun et exceptionelle dans tous les sens du terme. L'amour d'un lévrier se mérite, mais c'est encore plus vrai avec l'Azawakh"

mille fois d'accord, c'est une relation unique avec un être d'exception.
observer le regard d'un aza, c'est fabuleux, c'est un livre ouvert, il n'y a plus qu'à lire..
aujourd'hui j' ai 2 azas et bon dieu que ça me rend heureuse !
j'observe leur ballet gracieux, leur pose majestueuse, leur attitude à nul autre pareil. Je les regarde se lover l'un contre l'autre, je les regarde sans mot dire, j'ai toujours l'impression que je les découvre pour la première fois, et pourtant je m'arrête quotidiennement pour les regarder vivre sans jamais me lasser, c'est du bonheur je vous le dis gros bisous




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Merci pour cette description Churiah. Elle transpire le contact particulier et ton amour inconditionnel des azas. J'avais entendu parler de Timgad effectivement. Mon souci c'est qu'avec Dioïla, la fille de Gasha, j'ai fait très peu d'expo et me suis tenue un peu loin de toutes les manifestations car j'avais une vie personnelle un peu compliquée qui limitait ma disponibilité. J'ai donc perdu pied en terme de portées/éleveurs/relations canines etc... et puis le forum et internet n'existaient pas. La technologie a qque fois du bon plein d\'amour

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Et oui à Amermont et j'ai engagé ma Iodah. J'ai réservé la nuitée du samedi à l'hotel de la Cascade qui n'est pas loin semble-t-il.
Je me réjouis de vous voir tous.

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