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Tony08

Un Noël avec nos yeux d'enfants

Messages recommandés

Je désirerai donner une certaine activité à ce forum pendant la trêve hivernale.
Pour se faire je demande à chacun et chacune de raconter  ou d'inventer un conte de Noël. On demandera à Merlin SI elle veut bien être la présider le  jury qu'elle va constituer d'au moins 3 membres afin de décerner le prix des  3 meilleurs contes de cette fin d'année.
Ce serait génial vous ne trouvez pas?
Si il y a des objections, faites le savoir.
Je suis en train d'écrire un conte de Noël qui se passe en Russie par un froid glaciale.

Urkoffement vôtre Tony.

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Mais non Tony les vrais comptes de Noël se passent en Ecosse. plein d\'amour

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C'est encore une meilleur idée Merlin que tout le monde puisse voter.

Urkoffement vôtre Tony.

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oui c'est plus équitable
l'histoire c'est .... que gagnent les trois premiers ?????

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il faudrait que la plume me revienne
chez moi c'est par moment .... pour l'instant je travaille beaucoup en infographie

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Les 3 premiers pourraient gagner un " exefixe dans une chaussette ".
Mais qu'est ce qu'un exefixe dans une chaussette?
Faites appel à votre imagination et dites moi ce que c'est .

Urkoffement vôtre Tony.

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Alors personne n'a trouvé ce qu'est "un exefixe dans une chaussette "
Allez un peu d'imagination et vous allez trouver, j'en suis sûr.
J'attend le fruit de vos trouvailles.

Urkoffement vôtre Tony.

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Tony a écrit:
Alors personne n'a trouvé ce qu'est "un exefixe dans une chaussette "
Allez un peu d'imagination et vous allez trouver, j'en suis sûr.
J'attend le fruit de vos trouvailles.

Urkoffement vôtre Tony.

Je sais youpieyoupieyoupieyoupieyoupie et même que ça ce mange délicieuxdélicieuxdélicieux ( enfin pas la chaussette ) Alors vous avez deviné ??

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Exe fix est un programme ordinateur, couramment utiliser dans Windows XP, mais pour la chaussette je ne sais pas.

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Lieve a écrit:
Exe fix est un programme ordinateur, couramment utiliser dans Windows XP, mais pour la chaussette je ne sais pas.

Ha , pas trop digeste alors rit très fortrit très fort

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Voici donc mon conte de Noel
C'était il y a bien longtemps et l'hiver était rude pour tout les habitants mais surtout pour ce petit cirque qui sillonnait la campagne et qui n'intéréssait que peu de monde . Marcus le propriètaire de ce cirque ainsi que sa femme et leur fils n'avait plu grand chose dans le porte monnaie une fois payé Zita la trapésiste , Léo le clown , Marcello le jongleur et Gary le dompteur . Pour les 3 chevaux que dirigeait Marcus le foin suffisait mais pour Greg le lion il fallait de la viande , beaucoup de viande , alors depuis 2 ans comme Marcus n'avait plus d'argent pour celle çi  il allait le soir dans les rues et récupérait des chiens érrants voir même de chats  et les donnait à Greg effrayéeffrayé les pauvres n'avaient pas le temps de souffrir car ils étaient croqués en 3 coups de dents et Marcus se disait que comme ces animaux n'étaient à personne il ne faisait pas de mal  .La veille de Noel après le spectacle Marcus s'en alla comme à son habitude à la chasse aux chiens et pensait rentrer bredouille quand il aperçu un petit chien au fond d'une ruelle , pas bien gros ce dit il pas plus de 5 kilos mais faute de mieux !! Il ouvra donc la porte de la cage de greg et y déposa le pauvre chiot qui tremblait aussi bien de peur que de froid !! Greg le regarda mais ne bougea pas alors qu'il n'avait pas mangé depuis 3 jours , on lisait la terreur dans les yeux du jeune chien . Et là stupéfait Marcus vit Greg s'approcher tout doucement de sa présumée proie et le mettre tout contre lui pour le réchauffer  , Greg semblait parler au chien pour le rassurer car celui çi c'était blotti sous sa crinière bien à l'abri du vent glacial . Ce jour là Marcus compris qu'il était temps de changer de métier et de fermer son cirque . Il conduisit Greg qui commençait à se faire vieux lion dans une grande réserve ou de gentils humains prendraient soins de lui en lui apportant de la viande qui ne serait pas du chien cette fois , car Greg n'aurait pas pu chasser lui qui avait toujours été en cage ; Les 3 chevaux eurent une retraite heureuse en prairie et Marcus garda le petit chien qu'il appela " Espoir " et ce dernier eu une belle vie au sein de sa famille .
Ce conte je l'ai écrit en m'inspirant d'une histoire lu dans un livre de classe de mon fils quand il avait 8 ans .

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10000 excuses Oreste mais cette semaine j'ai eu beaucoup de travail et très peu de temps à consacrer à "Lévrier on the world".

De plus dimanche c'était le dernier racing de Barychnia des Crocs de la Molière qui termine sa carrière de course atteinte par l'âge de la retraite ( 8 ans). Il ne lui reste plus qu'un coursing samedi prochain elle aura complètement fini sa longue carrière de barzoï de courses.

Ton conte est magnifique, je te félicite. Le mien va venir. Lundi ,mardi, mercredi j'ai encore beaucoup de boulot dans les champs si il ne pleut pas, mais promis je ne vous laisse pas tomber, il faudra juste un peu de temps libre.

Urkoffement vôtre Tony.

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Une fin de carrière de zoi cela ne se rate pas , j'attends ton conte  , mais si c'est comme par chez moi pour aller dans tes champs c'est pas gagné  ce soir orage et grêles effrayé

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Issus du monde agricole et forestier.
Transpirant par tous les pores de ma peau le virus de " Dame Nature- Terre " , j'ai voulu au travers de cette histoire entièrement écrite de ma main, relater des faits réels imagés de ma jeunesse, de mes barzoïs et de ma vie actuelle.
En replongeant  dans mes racines que je ne renierai jamais, j'ai retrouver mes doux souvenirs d'enfants qui m'ont marqué et le caractère un peu bourru certes de l'homme des bois et de la terre qui était mon Grand-Père que j'ai tant aimé

Je remercie mon père et plus particulièrement mes grands-parents qui ont su avec les années me transmettre et me communiquer cet passion, cet amour, ce respect de la terre et de la forêt dont j'en ai fait  mon métier.

Le texte est très long et ne plaira peut être pas à tout le monde , c'est pourquoi, il y aura plusieurs épisodes suivant mes disponibilités


L' histoire se passe un soir de réveillon de Noël chez mes grands parents maternelles où j'ai passé ma tendre enfance.

                              Une odeur de feux de bois embaume la vallée toute entière, tout est calme et invite à la plénitude. Les aboiements du chien de la ferme voisine résonnent dans la nuit Sainte qui s'installe. Les animaux de la nuit s'animent et goûtent leur propre liberté à l'écart du monde sous le couvert du haillés pendant que l'humanité toute entière  s'engourdit. Les autres animaux diurnes de la forêt ont plié les genoux dans les épais fourrés qui les protégeront des premières nuits froides de l'automne. Blottis les uns contre les autres sur un épais tapis de feuilles mortes qui va les isoler de l'humidité montante du sol, afin de trouver et de chercher la sécurité dans la chaleur de leurs flancs bourrus.
Ce soir là, le village a revêtu son manteau blanc.
A travers les petits carreaux de la chaumière remplis de buée, ornés de rideaux en Vichy rouge et blanc, on peut apercevoir l'ombre du vieux bûcheron Jérémy le Grand-Père assis au coin du feux dans son fauteuil à bascule, son petit Nicolas sur ses genoux et Urkoff* le barzoï, fidèle ami de toujours couché à leurs pieds. A la lueur du vieux quinquet de cuivre, Marie, la Grand-Mère tricote un chandail, car cette année, les présages annoncent un hiver long très rigoureux et Nicolas grandit à vue d'œil.
Qu'il fait bon se reposer devant l'âtre après une longue journée de dur labeur.
Le bois crépite, Urkoff *rêve qu'il débusque je ne sais quel animal. La flamme vient lécher les deux grandes marmites en fonte noires suspendues à la crémaillère d'où s'échappe un doux parfum de lapins aux pruneaux et de grosse soupe aux poireaux, c'est le menu préféré du petit Nicolas.

Soudain la voix du petite s'élève dans le silence de la maisonnée.

-Dit Grand-Père raconte moi une histoire, tu racontes si bien, allez, allez, s'il vous
plait?

Jérémy se leva et dans un geste cérémonial décrocha de la cheminée la grande pipe de merisier pendue entre la trompe de chasse et le vieux fusil, ouvrit le pot à tabac posé sur la poutre de chêne. Lentement, soigneusement, il bourra et alluma son calumet.
La vielle Dame à déposer son tricot, elle a vu dans la peine ombre les yeux de son homme scintiller et réanimer les souvenirs du temps passé..
Elle veut encore l'écouter et Dieu sait si elle connait tous les épisodes de ces histoires qu'elle et son autre moitié ont vécu. Cette histoire lui tiendra chaud au cœur en ravivant la flamme amoureuse toujours brûlante qu'elle porte à son homme depuis le jours où ils se sont promis fidélité.
L'histoire du passé va lui remémorer le temps d'avant où le poids des ans ne pesait pas encore trop lourd sur ses pauvres épaules meurtries par le travail de la ferme.

Le Grand-Père se rassit, Nicolas sauta sur ses genoux et tout en laissant fuir de sous sa grosse moustache blanche, un nuage de fumée rappelant l'odeur des bords fleuris de la Semois * .
Le Patriarche aux cheveux blancs dit au bambin
- Ecoute bien mon petit ce que je vais te raconter.

* Urkoff était mon barzoï préférer qui a mener avec succès une carrière de valeureux
chien de course et de coursing
* la Semois , rivière du sud de la Belgique où l'on cultive encore aujourd'hui du tabac.

Suit au prochain épisode.

Urkoffement vôtre Tony.

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Faudrait quand même nous en mettre un peu plus à chaque fois sinon on y est encore à Pâques rit assez fortrit très fort

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Suite

-Ecoute bien mon petit ce que je vais te raconter.

Toute la région était au courant de la grande chasse d'automne de la Saint Hubert au domaine giboyeux de la rouge terre* chez Monsieur le comte de Larsac.
La veille du grand jour tant attendu, Grand-Mère et moi allions coucher de bonne heure car le lendemain il fallait se lever très tôt bien avant le lever du soleil pour se rendre au château afin de préparer l'évènement tant attendu par tous les gens du pays*
Après avoir fait les ouvrages* de la petite exploitation agricole,  munis de lampes tempête, bien emmitouflé car à cette époque de l'année les nuits commencent à être froides, nous quittions la ferme alors qu'il faisait encore nuit noire pour emprunter le sentier sinueux à travers la forêt qui nous menait au château . Les étoiles clignent à travers la dentelle des branches. Quelques hiboux hululent. Les alizés frémissaient d'une émotion nouvelle. tandis qu'une lueur rougeâtre voudrait poindre à l'horizon. L'aube se drape d'une vapeur cotonneuse que déjà les souffles profonds de l'automne vont tourmenter.
Une toile tissée par la fée du matin emperlée de rosée tremble accrochée aux épines d'un roncier. L'orgue puissant des fûts qui cernent la clairière reste muet indifférent au courant d'air léger, seul les feuillages rougissant se laissent solliciter . Tout n'est qu'attente.
Les pies dérangées s'envolent avec fracas, l'Homme vient de passer.
Les biches sont flanc à flanc et les fourrés sont encore apaisés. Les bêtes en leurs gîtes se terrent craignant le jour qui ramène dans leur domaine l'homme.    

Arrivé dans la cour du château, ils nous fallait nettoyer, soigner* les chevaux de Monsieur Le comte.
Au  loin, on entendait déjà le coq réveiller la contrée à un rythme effrayé.
Bien vite il nous fallait, panser, étriller et seller ces nobles animaux à 4 pieds.
La meute au chenil commence  à sortir des bras de Morphée et s'agitent  battant du fouet
Le jour  va poindre.
L'aurore a bouté le feu aux feuillages des merisiers et jeté des étincelles sur les jonchés* de feuilles mortes que recueille le sentier. Toute la beauté de la lumière renaissante est merveilleuse.
Et de nouveau règne toute la douceur de la Sant Hubert. Le soleil s'allume maintenant pour saluer le murmure du feuillage jaune des grands peupliers. La mousse étouffe la chute des feuilles des châtaigniers qui tournent lentement à peine contrariées par la bise que s'essouffle.

Vers 8 heures un odeur de café brûlant et de pains croustillant fraîchement cuits parfume la cuisine, c'est l'heure du petit déjeuner.
Assis à la grande table un bol en main et la bouche peine, un léger regard du Régisseur m'indique qu'il fallait sortir les chevaux et quérir la meute au chenil car les premiers invités allaient arriver.
Je devais quitter les communs* où Bonne Maman avait prit place pour préparer le festin du soir.
Je me dirigeait vers le chenil où Urkoff m'attendait, lui avait compris que le grand jour était arrivé.
Tous ses congénères s'étiraient, pendulaient afin de se mettre en condition pour satisfaire l'occasion.
Je n'oublierai jamais les coups de gueules rauques de ce bon vieux Urkoff en train de quêter et de requêter, lui le chef de la meute, rusé comme le renard, robuste et fonceur comme le sanglier, agile comme le chevreuil et vaillant comme le cerf.
Urkoff battait du fouet, sautait, aboyait pour montrer sa joie de servir son Maître et stimuler ses frères et sœurs afin de leur  donner l'élan, le rythme et la force de terrasser l'animal.
Quelques coups de chambrière* sont nécessaires pour rassembler ces barzoïs impatients de se mesurer à Dame Nature.
Conduire la meute près des chevaux n'était pas choses facile.

Il est 9 heures et les premières calèches franchissent le portail de la propriété et pénètrent dans la cour du château. Des quatre coins de la région affluaient les convives.
Ah , Marie, te rappelles tu, que c'était beau à voir, ce beau monde en jaquette, ces cuivres reluisant, ces bottes cirées et ces boutons étincelant.
Quelques fanfares résonnent déjà afin de se mettre en lèvre pour fêter l'événement, puis soudain, le silence vient freiner l'enthousiasme de toute l'assemblée, c'était la sortie de Monsieur le Comte descendant le parvis de granit noir pour venir accueillir ses veneurs


* pays: nom donné à une région locale
* ouvrage: en terme agricole cela signifie nourrir, nettoyer, liter et traire les animaux de la ferme.
* soigner: en terme agricole signifie nourrir
* jonché : tapis que l'on met à même le sol
* les communs: endroit réservé où se tenait uniquement le personnel employé par le château la
                       cuisine était l'endroit par excellence.
* chambrière : fouet de cuir employé  afin de le faire claquer

La suite au prochain épisode.

Urkoffement vôtre Tony.

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J'attends la suite avec impatience , ceci dit , j'ai perdu désespérédésespérédésespéré au moins que je ne fasse 3 ou 4 autres conte !!

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Mais non Orestre tu n'as pas perdu, ton texte est magnifique, j'aime beaucoup.
C'est dommage que d'autres ne se mettent pas à la plume dans cette rubrique.
Quand au mien à travers ses lignes basées sur des faits réels que j'ai vécu dans mon enfance , ma main et surtout mon cœur essayent de retranscrire de façon imagée ce que je vois , ce que je ressent, ce que j'entends et ce dont à quoi je rêve quand je suis dans mon élément de prédilection qu'est la forêt quand je l'observe, la contemple, l'admire et que j'y travaille pour gagner ma croûte.

Urkoffement vôtre Tony

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Tony tu me rappelle de bons souvenirs lors que nous rendions visite à un grand oncle de Jean-Jacques l'oncle d'Amèrique nous l'appelions on lui ramener du tabac La Semois que nous allions acheter en Belgique, il ouvrait les grand tiroirs de son immense bureau "ministre" et ranger son tabac dans de grand chifons

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Suite

C'est la sortie de Monsieur Le Comte descendant le grand parvis de granit noir pour venir accueillir ses veneurs*.
Après la cérémonie de protocole, Monsieur Le Comte m'appelle pour rendre le rapport*car le jour avant j'avais battu bois, taillis et fourrés pour repérer l'animal qu'il nous fallait débusquer.
Mes conseils se sont portés sur Elaphe* ce bon vieux dix cors* atteint par la limite d'âge.
- La harde a besoin de sang nouveau, un jeune cerf commence à dominer biches, bichettes* et
faons.
Notre bon vieux roi de la forêt va se voir destitué par ce jeune prince venu du fond des bois
appelé à monter sur le trône pour régner en nouveau maître sur la harde* rousse.
Le règne d'Elaphe doit s'achever, sinon il va devoir s'isoler, errer dans la haute futaie, pour un
jour se coucher sur un épais tapis d'or sous le grand chêne cornier* qui de ses grandes
branches lui rendront un dernier hommage.
Sans son manteau d'hermine et sa couronne, le vieil Animal fatigué ira tirer sa révérence
devant Dame Nature, lui qui l'a si souvent servit pendant de longues années.
Couché, la ramure sur l'échine, le Seigneur des bois poussera un dernier cris pour rendre
son dernier soupir sous le grand chêne qui de ses glands l'a si souvent nourrit
Il ne faut pas que la harde s'essaime ou quitte le domaine pour garder l'équilibre de la forêt.

Après une courte réflexion Monsieur Le Comte me dit:
- Bien , bien mon brave Jérémy, tu as raison. Si nous voulons encore courir* longtemps, il nous
faudra chasser ce Noble Animal.

Du haut du perron, Monsieur Le comte demande un peu de silence à sa noble assemblée pour faire part de la chose et donner le départ vers le point de rendez-vous.

Marie remarque que son Homme ne parle plus à l'imparfait mais au présent. Elle sent dans la peine ombre de la pièce que son brave bûcheron vit ce qu'il veut transmettre de cette tradition à son petit Nicolas.
Des petites larmes coulent lentement sur les joues de la Vieille Dame, elle ne peut cacher l'émotion qu'Elle porte à son Coureur des bois .
Jérémy poursuit son histoire.

- J'entends encore le bruit sourd des sabots frapper les pavés, le "voy voy qué qué* que je crie à
tue tête pour lancer les chiens

La meute en compagnie des chevaux arrivent à l'orée du bois au lieu dit" La pierre qui tourne " dernier rendez-vous pour certains retardataires
Là- bas, le dernier rond* à lieu, tout est fort et clair. La chasse peut commencer.

Il subsistait encore le long du petit fossé fraîchement curé de larges toiles argentées que l'ouvrière à 8 pattes a de l'aurore si géométriquement tissé. De petites perles d'or que la fée du matin et ses nains ont suspendu aux brins de fétuques le long du chemin forestier.
La forêt s'échauffe lentement sous l'astre triomphant

Quelques nuages restent accrochés à la cime des arbres jetant leurs houppiers* vers le ciel. De grands nobilis* saluent notre passage.
Subitement Urkoff s'arrête pour humer de sa truffe humide, l'air frais et vif du matin. Le chien connait son métier , il sait qu'il est à bon vent, puis remet*de plus belle. Curieux animal qu'est le chien qui accepte la laisse et la lente foulée de l'Homme.
Le monstre à tête d'homme et aux jambes de cheval pénètre au cœur de la " haute forêt" où se dressent d'énormes fûts témoins du siècle passé. Le geai* vigie du territoire annonce au massif forestier l'intrus.
L'Homme est là.

Les premiers rayons de soleil font leur apparition et donnent aux feuillages multicolores l'impression de milliers petits miroirs suspendus comme les boules sur le sapin de Noël.
La rosée à tôt fait d'achever la toilette des géants aux pieds d'argile.
Je coure toujours avec mes chiens et mes "voy voy qué qué " sont atténués par les aboiements sourds de la meute qui bat fougères et hailliers* déjà rouillés.
Il me faut à tout prix m'égosiller pour rappeler à l'ordre quelques jeunes fils d'Urkoff ignorant encore beaucoup du métier de leur Père. J'avais peur que ces derniers ne se lancent à défaut à la poursuite d'un chevreuil. Je me content d'appuyer avec tout mon cœur mes chien dans leur quête.
Soudain la voix de ce bon vieux Urkoff se fait entendre, la truffe par terre mon fidèle serviteur a senti quelques laissées* fraîches du roi de ces lieux. Elaphe n'est pas loin.
La meute cherche la voie* en donnant de la voix, mais Urkoff lui l'a trouvée et elle devient de plus en plus forte.
La poursuite du noble Animal va commencer.

* Veneur : chasseur chassant à courre pieds ou à cheval
* Cors : bois constituant la ramure d'un cerf.
* Rapport: c'est le compte rendu du directeur de chasse le garde chasse du propriétaire de la chasse
* Elaphe : nom scientifique donné aux cervidés vivant dans notre contrée et que mon Grand- Père
donnait au vieux cerf chef de la harde.
* Cornier : arbre servant délimitant un coin dans la forêt servant souvent de repère.
* Bichette : nom donné aux jeunes biches d'un an
* Harde : nom donné à l'ensemble du troupeau des biches, bichettes et faons
* Courir : en terme de vénerie signifie chasser
* Rond : en terme de chasse, c'est le moment où le directeur de chasse explique le déroulement de
la journée,donne les instructions de ce que l'on peut faire et ne pas faire et l'animal que l'on
va chasser ainsi que les recommandations au point de vue sécurité
* Houppiers : ensemble des branches formant la tête de l'arbre.
* Voy qué : cri que poussait mon Grand-Père pour encourager les chiens
*Nobilis : sorte de résineux d'un vert foncé très hauts avec de grandes branches
tombante vers le sol.
* Remettre : en terme de chasse s'arrêter puis reprendre le trace ou la poursuite.
* Geai : oiseau très observateur et curieux vivant dans la forêt poussant son cri perçant
à la moindre contrariété.
* Laissées : déjections que l'animal sauvage laisse sur le sol.
*Voie : en terme de chasse cela signifie la trace par où est passé l'animal.
* Haillier : ( pas sûr de l'orthographe) buissons formés d'épines et de petits arbustes sauvages.

La suite au prochain épisode.

Urkoffement vôtre Tony




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oreste a écrit:
Voici donc mon conte de Noel
C'était il y a bien longtemps et l'hiver était rude pour tout les habitants mais surtout pour ce petit cirque qui sillonnait la campagne et qui n'intéréssait que peu de monde . Marcus le propriètaire de ce cirque ainsi que sa femme et leur fils n'avait plu grand chose dans le porte monnaie une fois payé Zita la trapésiste , Léo le clown , Marcello le jongleur et Gary le dompteur . Pour les 3 chevaux que dirigeait Marcus le foin suffisait mais pour Greg le lion il fallait de la viande , beaucoup de viande , alors depuis 2 ans comme Marcus n'avait plus d'argent pour celle çi  il allait le soir dans les rues et récupérait des chiens érrants voir même de chats  et les donnait à Greg effrayéeffrayé les pauvres n'avaient pas le temps de souffrir car ils étaient croqués en 3 coups de dents et Marcus se disait que comme ces animaux n'étaient à personne il ne faisait pas de mal  .La veille de Noel après le spectacle Marcus s'en alla comme à son habitude à la chasse aux chiens et pensait rentrer bredouille quand il aperçu un petit chien au fond d'une ruelle , pas bien gros ce dit il pas plus de 5 kilos mais faute de mieux !! Il ouvra donc la porte de la cage de greg et y déposa le pauvre chiot qui tremblait aussi bien de peur que de froid !! Greg le regarda mais ne bougea pas alors qu'il n'avait pas mangé depuis 3 jours , on lisait la terreur dans les yeux du jeune chien . Et là stupéfait Marcus vit Greg s'approcher tout doucement de sa présumée proie et le mettre tout contre lui pour le réchauffer  , Greg semblait parler au chien pour le rassurer car celui çi c'était blotti sous sa crinière bien à l'abri du vent glacial . Ce jour là Marcus compris qu'il était temps de changer de métier et de fermer son cirque . Il conduisit Greg qui commençait à se faire vieux lion dans une grande réserve ou de gentils humains prendraient soins de lui en lui apportant de la viande qui ne serait pas du chien cette fois , car Greg n'aurait pas pu chasser lui qui avait toujours été en cage ; Les 3 chevaux eurent une retraite heureuse en prairie et Marcus garda le petit chien qu'il appela " Espoir " et ce dernier eu une belle vie au sein de sa famille .
Ce conte je l'ai écrit en m'inspirant d'une histoire lu dans un livre de classe de mon fils quand il avait 8 ans .




Bravo Oreste

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Suite


La poursuite du noble animal va commencer.
L'apparition du Roi est si brusque qu'elle précède mon regard comme si Il naissait de la lumière.
Dans le moment où jr le découvre, suivit de sa harde, Il s'est déjà ramassé pour bondir, abaissant le fagot de sa tête, ses yeux flamboyants comme des étoiles sans que je sache si ce n'est de rage ou d'épouvante. Cette apparition  furtive eu à peine le temps de se former qu'elle s'évanouit
dans la nature.

- Je retrouve mon souffle et mon Sir non loin de la vieille ligne  N° 43 du train à vapeur que j'empruntais autrefois pour me rendre au collège.

Sa forme si fantômatique ressemble à un buisson qui bouge.
Le Héros du jour déboule en force de la haute futaie, les bois prèsque couchés sur le dos poursuivit par Urkoff.  Voici le Roi et son vassal prêt pour une course sans trêve que nul ne peut savoir l'issue
A présent toute la forêt est en émoi.
Les feuilles frissonnent aux appel de la trompe.

La Brave Dame en satin noir s'est levée sans faire aucun bruit du vieux banc usée pour venir s'assoir sur le petit tabouret à côté de son homme. Dans la grosse main rugueuse de son coureur des bois, elle est venue mettre sa petite  menotte toute chaude et humide. Les larmes ont cessé de couler sur ses tendre joues, elle lui sourit tout comme  le jour d' autrefois où Ils sont promis amour et fidélité et vient blottir sa tête grise sur la nuque de son conteur. Tous les trois comtamplent la braise brûlant. Dans la salle à manger tout est calme, immobile et paisible. Seul le silence est roi en ces moment de souvenirs.
Le Petit s'inquiète de ce silence vaindicatif qui règne entre le vieux couple. Notre Petit Homme ne connait pas encore grand chose  de la vie et d'une voix suppliante dit:

-Alors Grand-Père, tu continues?
J'ai hâte de connaître la fin.
Le Veil Homme rallume sa pipe et continue.

Le cerf fascine l'homme depuis la nuit des temps.
Aux cours des âges et des civilisations, l'animal a été sanctifié comme l'arbre de vie en référence à sa puissante ramure qui chute et renait chaque année.
On y voit le symbole de fécondité, du renouveau et de la puissance.
Le cerf reste encore un mystère. IL est l'annonciateur de la lumière bête solaire, messager entre le ciel et la terre, entre le monde des vivants et des morts.
De plus, il faut ajouter ses représentations de la puissance, de l'enseignement, de la pureté primordiale, de l'abondance et de la longévité quand ce n'est pas de l'immortalité d'où le proverbe mon Petit "Vivre des années de cerfs".

Bien des religions mon Petit l'ont voué à leurs causes pour mieux soutenir et enraciner leurs cultes. La monarchie elle-même a également assis son pouvoir politique en le prenant comme emblème afin d'incarner le droit divin à régner.
Mystique, le cerf incarne le bien et parfois le mal.
Le Roi de nos forêts hante également les domaines légendaires et poétiques, autreS preuves, s'il en est besoin de son immuable présence au sein du peuple des chimères.
Indompté, Nicolas, le Cerf nous invite à rêver à nos rêves.
Jamais , on a vu de printemps sans hirondelles, jamais on ne verra d'automnes sans brame. Ce mythe vivant disparu, assassiné, que deviendraient les hautes futaies sous la lune rousse.
Le Bon Dieu nous donné Dame Nature mon Petit, nous devons la gérer et surtout ne pas la gaspiller. Pour cela la vie nous rappelle chaque jour à faire des choix et ce jusqu'à notre mort.
Dieu a armé l'Homme de ses dix commandements, comme Il a donné au Cerf , dix cors pour se défendre et se garantir de l'homme.

-Grand-Père, où vas tu chercher tout cela?

Mon Petit dans le bois et surtout avec le métier que j'exerce, bon nombre de fois j'ai été appelé à me posé des questions existencielles et je n'ai encore trouver que peu de réponses, mais la SAGESSE  que Dame Nature m'a transmis m'a aider à trouver mon chemin et avancer dans la vie de tous les jours.

-Où en étais-je ?
Je m'écarte du sujet.


Le Grand Cerf  qui a dés longtemps a appris à lutter contre les assauts de la mort sans faiblir sent d'instinct qu'Urkoff s'attachera encore sans merci à sa trace.
La meute donne de la voix près des grandes fougères où s'était abriter la nuit le Seigneur de la harde.
Sa tête immobile semble fixer un point à l'horizon connut de lui seul comme si Il avait perçu quelques signes
Le mufle dressé, Il flaire des odeurs inquiétantes.
Vers quels bruits mystérieux ses oreilles se tendent elles?
Alors commence une poursuite effrayée de celle qui peut durer jusqu'au crépuscule et dont Il est toujours sortit vainqueur.
Les chasseurs sont partout à la fois, la meute s'affole et perd la trace de nos 2 larrons en furie.
D'un bon le Cerf  a franchi le haillier, traversant les taillis longeant les étangs, évitant les champs où les sabots s'enfoncent dans l'argile toujours habile à embrouyé ses pas par de savants détours. Le Dix corps se fie en ses ruses qui lui ont donné si souvent la vie sauve, mais il sait aussi qu'Urkoff est un fin limier aussi rusé que lui. Elaphe reste soudé à la terre dont il a prit la couleur, la forme et le parfum.
La harde est restée tapie  dans le massif du" bas perçant"
Hères* et daguets* se serrent les uns contre les autres roulant des yeux apeurés.
Les biches gardent la tête tournée en direction de la chasse.
Elles ont longtemps redouté l'intervention brutale du Cerf qui déharde les jeunes cervidés pour dérouter les chiens et les détourner de Lui.
Mais les biches n'ont pas revu leur Dix cors.
Reviendra-t-Il, ou a- t-Il subit la dure loi des Hommes?

Tout à coup, Urkoff et la Bête rousse dégoulinant de sueur se trouvent tête à tête
Le duel va commencer.

* Hère: jene cervidé mâle de 6 mois à 1 an
* daguet: jeune cervidé mâle de 12 mois à 2 ans possédant 2 dagues (cors) sur la tête.

La suite au prochain épisode.


Urkoffement vôtre Tony.

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Il n'y aura pas d'épisode vendredi, samedi et dimanche car je m'en vais à Beringen pour le dernier coursing de Belgiqueet malheureusement aussi le dernier coursing de Barychnia des Crocs de la Molière qui va prendre sa retraite bien méritée. J'espère qu'Eristov sera champion de Belgique. Pour son dernier CACIL ma Baba n'a pas encore dit son dernier mot. On fêtera cela sur place avec les copains. A lundi ou mardi pour la suite des épisodes.

Urkoffement vôtre Tony.

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Une histoire de Noël pour nous tous.

Il advint à une époque, où l’humanité se trouvait une fois de plus en guerre catastrophique, qu’une fleur s’épanouît sur les champs de bataille. Son calice était d’une beauté féerique et brillait des couleurs du coucher du soleil, du bleu-lila jusqu’au rouge rayonnant. Ses pétales étaient encore plus jolis que la plus fine œuvre en filigrane.

Le message se propagea bien vite autour du globe terrestre, et une foule se mit en route pour chercher la fleur. Mais surtout les faiseurs d’affaires. Le regard concupiscent ils traversèrent le paysage flairant grands profits en vendant et reproduisant cette fleur. Mais ils ne devaient connaître que déception. Entre leurs mains la jolie fleur se changea de façon terrifiante. C’était épouvantable pour des profiteurs avides d’avoir entre les mains des os pâles au lieu de fleurs.

Des botanistes essayèrent de transplanter la fleur. Mais malgré toute leur prudence, la fleur se désagrégea en décombres et cendres, à peine enlevée de terre.

Les plus célèbres peintres essayèrent leur art auprès de la fleur. Ils firent des voyages de milliers de kilomètres pour trouver la fleur. Ils produisirent des tableaux merveilleux d’une ressemblance frappante avec les couleurs du coucher du soleil. Mais arrivés dans leurs ateliers, voulant présenter leurs chef-d’œuvres au public, on ne vit sur les toiles que des maisons détruites, des enfants morts de faim et des soldats abattus.

Personne ne pouvait expliquer le secret de cette fleur. Elle poussait quelle que soit la saison par froid vif et sous le soleil brûlant. Cependant on ne la trouvait pas dans les jardins luxuriants des riches ou au bord des allées somptueuses des stations balnéaires .. Par contre, elle déployait sa beauté sur les lieux les plus désolés, sur les champs de bataille au milieu des ruines causés par les meurtres insensés.

Et la fleur sans nom propagea comme une magie. Ceux qui entendirent cette nouvelle, se mirent en route. Une grand foule de milliers de personnes traversa, à la recherche de la fleur, les paysages dévastés, les villages et les villes brûlés. Ce qu’ils ne connaissaient que par la télévision et la radio jusqu’à maintenant, ils pouvaient le regarder de leurs yeux propres : Voilà, c’étaient les témoignages des expéditions de batailles glorieuses.

Beaucoup de chercheurs avaient appris à connaître ces temps de la terreur à leur propre dépens, mais ils avaient préféré oublier. Bien sûr ils auraient eu vite fait d’ oublier la vision de terreur qui s’offrait à eux en cherchant la fleur enveloppée de mystère. Mais ils regardaient la fleur sans nom, incarnation de la beauté, entourée de ce que la violence et la rapacité, la stupidité et la haine avaient produites.

Chaque fibre de la fleur merveilleuse lançait un cri aux humains, résonnait à leurs oreilles et agitait leurs pensées : « Regardez ce que vous avez provoqué, parce que vous ne l’avez pas empêché. »

Inextinguible ces mots s’enfoncèrent telles des flammes dans les cœurs et les cerveaux des humains. Il n’y avait personne qui ne rentrât chez lui le cœur non bouleversé.

Mais ce n’était pas la fascination de la fleur, c’ était la culpabilité des savants, qu’ils partageaient avec ceux qui étaient restés chez eux.

Et il vint l’heure où les mots « … et paix sur la terre » n’étaient plus une vaine illusion. La peur l’ un devant l’ autre succédait à la compréhension l’un pour l’autre, parce qu’ils avaient compris que la paix et la liberté ne pouvaient être conservées qu’ensemble

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Tony a écrit:
Il n'y aura pas d'épisode vendredi, samedi et dimanche car je m'en vais à Beringen pour le dernier coursing de  Belgiqueet malheureusement aussi le dernier coursing de Barychnia des Crocs de la Molière qui va prendre sa retraite bien méritée. J'espère qu'Eristov sera champion de Belgique. Pour son dernier CACIL ma Baba n'a pas encore dit son dernier mot. On fêtera cela sur place avec les copains. A lundi ou mardi pour la suite des épisodes.

Urkoffement vôtre Tony.

Bon week end et bonnes courses!

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Sigrid a écrit:
Une histoire de Noël pour nous tous.

Il advint à une époque, où l’humanité se trouvait une fois de plus en guerre catastrophique, qu’une fleur s’épanouît sur les champs de bataille. Son calice était d’une beauté féerique et brillait des couleurs du coucher du soleil, du bleu-lila jusqu’au rouge rayonnant. Ses pétales étaient encore plus jolis que la plus fine œuvre en filigrane.

Le message se propagea bien vite autour du globe terrestre, et une foule se mit en route pour chercher la fleur. Mais surtout les faiseurs d’affaires. Le regard concupiscent ils traversèrent le paysage flairant grands profits en vendant et reproduisant cette fleur. Mais ils ne devaient connaître que déception. Entre leurs mains la jolie fleur se changea de façon terrifiante. C’était épouvantable pour des profiteurs avides d’avoir entre les mains des os pâles au lieu de fleurs.

Des botanistes essayèrent de transplanter la fleur. Mais malgré toute leur prudence, la fleur se désagrégea en décombres et cendres, à peine enlevée de terre.

Les plus célèbres peintres essayèrent leur art auprès de la fleur. Ils firent des voyages de milliers de kilomètres pour trouver la fleur. Ils produisirent des tableaux merveilleux d’une ressemblance frappante avec les couleurs du coucher du soleil. Mais arrivés dans leurs ateliers, voulant présenter leurs chef-d’œuvres au public, on ne vit sur les toiles que des maisons détruites, des enfants morts de faim et des soldats abattus.

Personne ne pouvait expliquer le secret de cette fleur. Elle poussait quelle que soit la saison par froid vif et sous le soleil brûlant. Cependant on ne la trouvait pas dans les jardins luxuriants des riches ou au bord des allées somptueuses des stations balnéaires .. Par contre, elle déployait sa beauté sur les lieux les plus désolés, sur les champs de bataille au milieu des ruines causés par les meurtres insensés.

Et la fleur sans nom propagea comme une magie. Ceux qui entendirent cette nouvelle, se mirent en route. Une grand foule de milliers de personnes traversa, à la recherche de la fleur, les paysages dévastés, les villages et les villes brûlés. Ce qu’ils ne connaissaient que par la télévision et la radio jusqu’à maintenant, ils pouvaient le regarder de leurs yeux propres : Voilà, c’étaient les témoignages des expéditions de batailles glorieuses.

Beaucoup de chercheurs avaient appris à connaître ces temps de la terreur à leur propre dépens, mais ils avaient préféré oublier. Bien sûr ils auraient eu vite fait d’ oublier la vision de terreur qui s’offrait à eux en cherchant la fleur enveloppée de mystère. Mais ils regardaient la fleur sans nom, incarnation de la beauté, entourée de ce que la violence et la rapacité, la stupidité et la haine avaient produites.

Chaque fibre de la fleur merveilleuse lançait un cri aux humains, résonnait à leurs oreilles et agitait leurs pensées : « Regardez ce que vous avez provoqué, parce que vous ne l’avez pas empêché. »

Inextinguible ces mots s’enfoncèrent telles des flammes dans les cœurs et les cerveaux des humains. Il n’y avait personne qui ne rentrât chez lui le cœur non bouleversé.

Mais ce n’était pas la fascination de la fleur, c’ était la culpabilité des savants, qu’ils partageaient avec ceux qui étaient restés chez eux.

Et il vint l’heure où les mots « … et paix sur la terre » n’étaient plus une vaine illusion. La peur l’ un devant l’ autre succédait à la compréhension l’un pour l’autre, parce qu’ils avaient compris que la paix et la liberté ne pouvaient être conservées qu’ensemble


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Tony a écrit:
Il n'y aura pas d'épisode vendredi, samedi et dimanche car je m'en vais à Beringen pour le dernier coursing de  Belgiqueet malheureusement aussi le dernier coursing de Barychnia des Crocs de la Molière qui va prendre sa retraite bien méritée. J'espère qu'Eristov sera champion de Belgique. Pour son dernier CACIL ma Baba n'a pas encore dit son dernier mot. On fêtera cela sur place avec les copains. A lundi ou mardi pour la suite des épisodes.

Urkoffement vôtre Tony.



santésantésantésanté Je pense que cela va être plutôt Mercredi

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Merci Sigrid pour ton conte magnifique .
C'est super gentil de participer.

Urkoffement vôtre Tony.

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Suite.

Le duel va commencer.

Urkoff sait que lui aussi a vieillit et que seul il n'y arrivera pas.
Il donne de la voix à peine audible, on aurait dit que la meute ne devait pas entendre son appel afin de préserver son honneur et rester à la hauteur.
Les Roi et son Vassal, se regardent droit dans les yeux sans bouger, les naseaux et la truffe dilatés par les quelles s'échappent des  nuages de vapeur, les gorges gonflées et le pelage hérissé.

Je suis là à 4 enjambées et contemple la scène.
On aurait dit que nos  2 Seigneurs se faisaient des politesses, se respectaient, se toisaient d'un regard perçant en se défiaient pour savoir qui allait commencer le combat et lutte sans merci pour le dernier soupir
Je me demande  toujours bien se qu'Ils pouvaient se raconter car Ils semblaient se comprendre.
Soudain, Urkoff pousse un aboiement presque muet qui voulait signifier:

 -Tout 2, nous ne sommes plus de premier âge. Plusieurs fois nous nous sommes rencontré, nous
  avons combattu et personne n'est sortit vainqueur. Vas-t-en bien vite au fond de la forêt
  car, si tu restes ici, dans peu de temps, je ne pourrais plus rien pour toi, la meute n'est
  pas loin, elle retrouvera bien vite nos trace et là, tu n'aura aucune chance.

Les 2 Animaux toujours face à face ont plié les genoux pour se saluer une dernière fois et tirer l'ultime révérence d'adieu
D'un bon le Héro du jour bondit les sabots luisant, dégoulinant d'écumes dans les épais fourrés et tout en se retournant vers Urkoff pousse un dernier cri rauque qui voulait dire:

   -  Merci brave chien qui souvent ma rendu la vie dure. Ce fût un plaisir et une joie d'avoir fait Ta
      connaissance  pendant toutes ses années de poursuites et de ruses. Bonne chance à toi, prend
      bien soin de tes vieux jours, que Dieu te garde.

Je venais de comprendre qu'Urkoff vis à vis de ses frères ne pouvait montrer que lui aussi avait les moustaches blanches et risquait de perdre sa place de chef de meute.

 - Dans la vie mon Petit, il faut toujours garder la tête haute dans n'importe quelle situation.

Urkoff vient près de moi battant toujours du fouet pour montrer sa joie et tout en le caressant je lui dit:  

 - Brave chien. Nous avons tellement donné sans compter pendant notre carrière de coureurs des
   bois maintenant, laissons la place aux jeunes. Ils sont capables de se débrouiller seul avec
   tout ce que nous leur avons apprit. Vient mon Prince, on rentre au château..

Des cris au loin se font entendre, Jérémy, Jérémy, ainsi qu'un grincement de caoutchouc et de ferraille.
Au bruit je reconnus le vieux vélo que  Marie enfourchait quelques fois pour rappeler à l'ordre ou que j'avait forcé un peu trop sur la bouteille avec les copains.

  - Ah, enfin, Jérémy, je te cherche depuis plus d'une heure, vient vite, il faut rentrer à l'écurie, la
   Fanette ( jument) va faire son petit.

Je regarde Urkoff, Urkoff me regarde, tout 2 nous regardons une dernière fois dans la direction que le Roi de la forêt a prit pour avoir la vie sauve et partir en exode loin de l'homme afin de pouvoir enfin connaître la paix des vieux jours.
Comme avec le Vieux Cerf, Urkoff et moi nous nous comprenons et tournons les talons afin de donner naissance à une nouvelle vie.    

Le Petit Homme s'est endormi sur les genoux de son Papy qui n'a rien remarqué.
Tendrement, le Vieux Bûcheron prend l'Enfant dans ses bras et le monte au lit, suivit de Marie.
Tout en le bordant, le petit lit douillet préalablement chauffé par la brique*, Jérémy lui dit:

 -Maintenant mon Jeune Daguet dans peu de temps tu va prendre le flambeau et ce sera à ton tour
  de prendre ma relève car je suis bien fatigué par tant d'années de dur travail.
  N'oublie jamais que pour être un homme, il faut avoir planter un arbre, car l'arbre poussant vers le
  ciel est le symbole de la vie et de l'énergie, de la robustesse et de la longévité, preuve de ma trace
  de notre passage ici sur terre et temps que les souvenirs restent, On ne meurt pas dans l'oubli.
 

Et tout en regardant le crucifix au dessus de la porte, Jérémy dit :

 - Merci mon Dieu de m'avoir permis d'accomplir mon devoir de PAPY


* brique :  brique que mon Grand-Père chauffait sur le poèle à bois et déposait dans
mon lit l'hiver pour le chauffer.




Jamais , je n'ai revu Elaphe. Urkoff que je n'oublierai fini ses jours paisiblement et je suis devenu moi aussi un Homme de la terre et de la forêt, fier d'être bûcheron.
Merci Grand-Père de m'avoir transmis cette initiation et cette passion qui sont devenues mon métier.





                                                         Fin

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Alors personne d'autre pour nous raconter une belle histoire ou un conte de Noël ?
Faudra bien que je me remette à la plume alors!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! .
Allez laissez vous aller avec vos yeux d'enfant, faites vous plaisir et faites nous plaisir aussi.

Urkoffement vôtre Tony

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C'était bien joli Tony , sont pas trop littéraire sur le forum , et même + ils se cachent , viennent visiter le post mine de rien et hoppppppppppppp et gourdingourdingourdin pour eux ! on va les virer là il ne va pas rester grand monde !

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C'est bien triste et bien dommage Oreste.
On essaye de rendre actif le forum que Merlin à créer pour nous pour qu'il ne meurt pas et auquel elle a consacré un temps plus que considérable.
Elle est découragée et déçue, la preuve, c'est qu'elle ne passe plus que très rarement.
Je peux comprendre que certaines personnes ne soient, soit plus intéressée, soit par manque de temps, soit plus attirées par Facebook où on les retrouve à discuter sur leurs lévriers ou sur d'autres sujets, mais un petit mot de temps en temps sur "lévriers on the world " n'a jamais fait de tort à personne.

Urkoffement vôtre Tony

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Encore une histoire de Noël courte!
"Nathalie"

Quoi qu’un peu triste c’est une très belle histoire.
Triste parce que c’est la réalité chanté dans la cour des écoles primaires.
Il était une fois, une petite fille de neuf ans qui croyait au père Noël. Un soir, alors que le grand froid avait sévit sur la campagne, elle rentra chez elle, après la sortie des écoles, les mains dans les poches afin de protéger ses petits doigts du gel.
A la maison, près de la cheminée, elle essayait comme chaque soir, de réchauffer ses mains en contemplant le petit sapin orné de guirlandes et de boules scintillantes.
Ce soir là, elle mangea une bonne soupe de légumes bien chaude, espérant qu’elle grandirait un jour, car c’est ceci qu’on lui disait chaque fois >
Alors, fière, elle mangeait cette soupe qui lui était tendue sans savoir qu’elle allait grandir d’un pas de géant.
Peu avant d’aller se mettre au lit, sa maman si jolie, d’une voix enchanteresse lui dit :
- Monte avec moi, j’ai à te parler…
Silencieusement, la petite fille s’intérrogea et curieusement suivit sa maman jusque dans la chambre du haut.
Là, transie, elle attendait le coeur battant que sa mère lui parlât. Sa mère pleine d’allégresse s’en alla chercher quelque chose dans le placard situé à sa droite et revint avec une boite haute de 80 cm.
Elle tendit la boite non emballée à sa fille et renchérit :
- Le père Noël, Nathalie, c’est ta maman.
La petite fille resta muette les larmes aux bords des yeux, le coeur emplit de tendresse.
Cette année là, elle avait compris, la petite fille au doigts glacés, que le plus beau cadeau qu’elle avait reçu venait d’un père noël très exceptionnel.
Ce fut le dernier présent, une poupée de chiffon.

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Triste mais joli ton texte Sigrid.
Merci pour ta participation.
Toutes mes félicitations pour ton activité sur le forum.
Et merci et félicitation aussi aux autres forumeurs pour leur activité sur "Lévrier on the world ".

Urkoffement vôtre Tony

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Tony a écrit:
C'est bien triste et bien dommage Oreste.
On essaye de rendre actif le forum que Merlin à créer pour nous pour qu'il ne meurt pas et auquel elle a consacré un temps plus que considérable.
Elle est découragée et déçue, la preuve, c'est qu'elle ne passe plus que très rarement.
Je peux comprendre que certaines personnes ne soient, soit plus intéressée, soit par manque de temps, soit plus attirées par Facebook où on les retrouve à discuter sur leurs lévriers ou sur d'autres sujets, mais un petit mot de temps en temps sur  "lévriers on the world  " n'a jamais fait de tort à personne.

Urkoffement vôtre Tony

Bin oui mais si notre merline ne vient presque plus , cela na va pas inciter les autres membres à venir et il faut le comprendre !!

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Je suis toujours la donc Mardi soir je vais demander à mon petit fils Jules 7 ans s'il veux bien vous raconter un Noel bien à lui

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claudy a écrit:
Je suis toujours la donc Mardi soir je vais demander à mon petit fils Jules 7 ans s'il veux bien vous raconter un Noel bien à lui


Chic alors youpieyoupieyoupieyoupie

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Par une fin d'après midi glaciale de 24 décembre, les derniers irréductibles retardataires s'affairent à achever d'acheter au pas de course les cadeaux soigneusement emballés dans de jolis papiers qui viendront orner le pieds du sapin décoré pour l'occasion.
Les ménagères dans leurs cuisines devant les fourneaux sont à pieds d'œuvre afin de satisfaire le ventre de leurs convives qui ce soir seront autour de la table familiale si merveilleusement drèssée. Tout doit être impeccable.

Le jour est en train de décliner pour laisser place à cette fameuse nuit magique de Noël que l'homme vénère depuis plus de 2000 ans et dont certains ont complètement perdu le sens de ces moments mystérieux, de paix, de calme et de retrouvailles.

Dans le soir tombant, les derniers passants sortent de la boulangerie avec sous le bras, bûches et cougnioux*  en se saluant chaleureusement et en se souhaitant   "Joyeux Noël  ".
C'est bizarre, je crois que c'est les seuls moments de l'année où l'on se soucie, de son voisin, du passant que l'on croise dans la rue, des gens qui sont seuls, malades, des gens qui ont faim et froid.
On dirait que chacun en cette période particulière de fin d'année veut avoir la conscience tranquille.
C'est la trêve de Noël, les canons et les fusils aux 4 coins de la terre vont se tairent pour faire place quelques heures à une paix furtive.

La neige commence à tomber et déjà étend son manteau blanc.
Toutes les rues sont décorées et illuminées, on entend même quelques chants de Noël chanté par des enfants rassemblés sur le coin d'un trottoir, il y en a même qui ont déjà vu le père Noël ventripotant boire sous sa barbe blanche une bonne goute de pêket* pour se réchauffer. Rassurez vous, le vrai Père Noël et ses rennes n'ont pas encore quitter la Finlande pour entamer la distribution de cadeaux qui feront encore rêver petits et grands.

Et moi seul, je m'évertue, la neige craquant sous mes souliers d'achever de faire aussi mes dernières emplètes  en contemplant avec mes yeux pétillants retrouvé d'enfant les devantures de magasins en ces moments de fêtes avant de regagner la ferme des "Hurle vents "

Soudain mon regard fût attiré et frappé par un petit enfant vêtu de guenilles le nez collé sur la vitrine du marchand de jouets en train d'adimirer avec ses yeux frétillants le petit train électrique qui tourne et qui tourne sans cesse en rond dans l'étalage.
Je me dirige vers lui et lui dit:

  -Bonsoir mon garçon. Tu n'es pas d'ici?
  - Non, Mssieur, j'habite très loin, je suis de passage pour aller rendre visite à ma tante qui
    habite  le village voisin pour passer Noël et j'en profitais pour faire comme les grandes
personne du lèche vitrine.
  - Tu ne passes donc pas le réveillon de Noël avec tes parents?
  - Non Mssieur, mes parents et mon petit frère sont morts dans l'incendie de notre maison
il y a très longtemps
  - Comment s'appelle te tante? Veux-tu que je t'y conduise?

Sur ces mots le petit pris ses jambes à son cou et s'enfuya à toute vitesse tout en criant:

   - Merci Mssieur de m'avoir consacré un peu de votre temps, le Bon Dieu vous le rendra.

Je reste seul pensif et plus que perturbé par cette mystérieuse rencontre.

Comme mes achats de dernières minutes étaient terminés, tout en saluant à mon tour quelques passants et amis, je décide d'un pas volontaire de regagner au plus vite la maison, car j'allais me faire tirer les oreilles par Ma maîtresse de maison qui seule comme chaque année avait tout le travail de préparation du festin sur le dos.
Arrivé sur la grand place du faubourg, voilà que je tombe nez à nez avec une affichette d'avis de recherche.
       On recherche d'urgence, un petit garçon mesurant 1,5 m de corpulence moyenne, les yeux
       bleus et le cheveux chatain . L'enfant est vêtu d'un pantalon en velours gris à grosses côtes,
       d'un gros pull marron et d'un anorak bleu, coiffé d'une casquette noir à rabats sur les oreilles
       répondant au prénom de Noël.
       Cette enfant à disparu du centre d'accueil où il était hébergé il y a 6 mois
       Si vous avez vu cet enfant, prière de vous adresser de toute urgence à l'orphelinat
       de la Sainte Garde ou au poste de police le plus proche.

C'était bien la photos du petit que je venais de voir.
Il me semblait bien que la situation de ce petit Gavroche ne devait pas être reluisante.
J'avais un poids sur le cœur et je restait toujours intrigué et perturbé par cette rencontre venue du ciel.
Je décide de faire demi tour et de me mettre à la recherche de l'enfant.
Il neige de plus en plus fort, mais tant pis il me faut le retrouver au plus vite afin de soulager le poids que j'avais sur ma conscience.
Au bout de 10 minutes je retrouve enfin le gamin en compagnie d' un grand barzoï probablement le sein aussi hirssute que le petit le nez à nouveau collé à  la vitrine  du marchand de jouets en train de regarder ce petit train qui tourne toujours en rond. Le petit me vit et s'enfuit encore une fois en me criant :
          - On se reverra c'est le Père Noël qui me l'a dit.

Je continuais ma recherche du petit que j'avais encore une fois perdu de vue. Dans l'encognure de la porte cochère de Maître Dupont notaire du bourg, j'aperçu le petit accompagné de son chien toujours aussi ébourrifé que le petit, la main tendue couverte d'un gant noir qui ressemblait plus à une mitaine qu'autre chose à cause des trous dire:

           - A votre bon cœur messieurs dames, une petite pièce pour mon bonheur et
             que je puisse manger.

En contemplant la scène, mon cœur fût serré comme dans un étau.
Nous qui n'avons jamais su avoir d'enfant. Personne ne s'arrêtait pour soulager l'enfant qui ne m'avait pas encore vu.

            - C'est pas encore aujourd'hui, Romanoff qu'on aura l'estomac plein, un jour tu
              verras la chance va tourner

Du fond de ma poche je sortis un pièce de monnaie que je mis dans la main désespérémant vide de l'enfant en lui disant:

           -Tiens mon enfant voici la pièce du bonheur.

Le petit me sourit, le chien me lècha la main, car lui l'animal à 4 pattes venait de comprendre le mystère de Noël.

            -Vient avec moi Noël. Ce soir tu auras chaud, à manger et à boire.
            -Tu connais mon prénom Mssieur?
            - Romanoff peut venir avec moi Mssieur?

Je mis la petite quenotte froide et humide de l'enfant dans la mienne.
Le Gentil Monsieur a défait  son écharpe et l'a enroulé autour du cou de l'enfant.
Touts les trois sous la neige tombant de plus en plus fort prenons le chemin de la ferme des "Hurle vent ".
Le chien regarde le gamin voué à lui même et abandonné des hommes jusqu'ici. Il sait que le destin du petit homme va changer et balance la queue pour montrer sa joie.

Arrivé dans la cour de la ferme, le Gentil Monsieur s'écrie à son épouse d'un air joyeux:

            - Ce soir, nous ne passerons pas le réveillon comme 2 vieux rats.
Viens voir ce que je tiens par la main.

La Dame  en tablier ouvre la porte et découvre le petit et son chien.
La Gentille dame en voyant l'état du petit lui dit:
             
              - Mais qu'est ce qui t'es arrivé mon bonhomme?

               - Rien Mdame, j'ai rencontré le père Noël, tout en souriant au Gentil Monsieur et
lui faisant clin d'œil.

La brave dame est toute retournée et perturbée à son tour.

               - Allons, ne restez pas là, il fait froid, entrez.

             - Ce soir, il faudra mettre un couvert et une gamelle en plus.
               Va vite faire coulé un bon bain chaud pour que Noël se débarbouille et trouve lui des
               vêtements propreS dans le placard.

Le petit est monté dans la salle de bain pour se faire beau.
Pendant ce temps là, le Gentil Monsieur explique à son épouse comment il à découvert le petit et son chien et l'avis de recherche.

             - Ah je reconnais bien là ton grand cœur.
               Ce soir est un grand jour et Noël et son chien seront de la fête.
               Demain, tu le conduira chez sa tante.

             - Enfin tu n'as pas encore compris qu'il n'a pas de tante.

La brave dame toute étonnée regagne la cuisine pour surveiller la cuisson de la dinde  aux marrons.
Pendant ce temps là, le Gentil Monsieur allume le feu dans l'âtre et dresse la table.
Le chien sans le petit est tout perdu et le Gentil Monsieur:

             -Ne craint rien mon chien ici vous serrez bien.

Au bout de 10 minutes une petite voix du haut de l'escalier demande :

              - Mssieur, je peux aussi donner un bain à Romanoff, il en a aussi grand besoin.

Comme un éclair, Romanoff monte l'escalier à toute vitesse.

               - Allons mon chien viens je vais te faire un beauté.


La séance de décrassage terminée. Tout notre petit monde prend place autour de la table
pour entamer le festin. Ramanoff le barzoï est couhé devant le feu de la cheminée qui crépite.
Le petit tourne la tête a gauche et à droite:

                 
                 - Que c'est beau chez toi, tu a même un sapin, du feu dans la cheminée.
                    Que vous avez de beaux meubles!

Le chien est heureux de voir son petit maître manger pour une fois depuis longtemps à sa faim.
Aussi bien la Gentille Madame que le Gentille Monsieur n'ont posé de questions au Petit pendant le repas de réveillon.
                 
                  -Allons pendant que nous débarrassons la vaisselle prends place  Bonhomme
                    dans le grand canapé où nous prendrons le dessert.

Le couple de Braves Gens s'attarde dans la cuisine à faire quelques rangements. Le petit qui à les yeux qui piquent s'est endormi, quand soudain le Gentil Monsieur est attiré par un drôle de bruit au salon.
Le petit train électrique qui était dans l'étalage du marchand de jouet est là monté  au pieds du sapin et tourne en rond. Dans le petit wagon tiré par la petite locomotive électrique se trouve un collier avec le nom gravé de Romanoff. Le Petit réveillé par ce bruit si particulier de train électrique qui tourne en rond dit à son chien:  

              - Eh, t'as vu c'est le même que chez le marchand de jouets.
                Waoh, il y un collier gravé à ton nom. Le petit est tout émerveillé.


Sur la table se trouvait un lettre postée de Finlande  déposée aussi en l'absence de tous regards par un mystérieux inconnu signé le Père Noël. Le Brave couple est tout ému en lisant cette lettre et serre très fort le petit Noël dans leurs bras. Le petits les couvre de baisers.

              - Cette fois Romanoff , le Père Noël ne m'a pas oublié.


L'enfant se dirige alors vers la cheminée et crie très fort:

                - Merci Père Noël pour le train électrique et le collier.

Le Gentil couple est tout étonné de voir le sourire resplandissant sur le visage de l'enfant et se souhaite " joyeux Noël"

L'heure avance et nos convives commencent à somnoler.
Le Gentil Monsieur dit :


                 - Allez tout le monde au lit, il est grand temps.


Le couple couché dans le grand lit conjugal se regarde et dit en cœur:

                  - Et si Noël était un cadeau du Père Noël ?.


Une petite voix de la chambre d'a côté dit:

                 
                  - Bonne nuit papa, bonne nuit maman et encore joyeux Noël.





Noël et Romanoff ont grandit à le ferme. Noël fût adopter par acte notarié de manière à porter le même nom que ces parents adoptifs qui n'ont jamais su avoir d'enfants. Noël devint agriculteur et repris l'exploitation agricole de ces Gentilles Personnes devenues ses Parents


30 ans plus tard, la Gentille Dame voyant par la fenêtre Noël dans la court en train de travailler
dit à son Gentil mari:

                   - Regarde comme il est beau, comme il est fort.
                     Je ne me sui pas trompée, le Père Noël existe vraiment.


                           FIN


* pêket : alcool de grains de la région Liégeoise.
* cougnoux : pâtisserie liégeoise en forme de bonhomme fabriquée spécialement
pendant la période de Noël.



Urkoffement vôtre Tony

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Je croyais qu'avec vos yeux d'enfants il y aurait plus de contes de Noël. On va donc demander à notre Grande Cheftaine Merlin d'élire le meilleure conte de l'année 2014.Merci d'avance Merlin.

Urkoffement vôtre Tony.

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Voila c'est fait, vous avez dix jours pour voter
j'ai rappelé dans le message sous la bannière de janvier
a vos votes

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