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Merlin111

ALOE VERA

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ui recommande de ne pas donner d'aloe vera aux chiens qui ont des problemes hepatique ou renaux, ou aux femelles gestantes ou allaitantes et aux chiots de moins de 6 mois. J'ai pas trop le temps de rechercher la chose la tout de suite, mais est-ce que certains d'entre vous sauraient pourquoi?

On entend tellement parler de l’aloe vera qu’on a l’impression qu’il sert à tout… Digestion… Brûlures… En interne… En externe… L’aloe vera tient-il vraiment toutes ses promesses ?


Présentation de l’aloe vera

L’aloe vera fait partie des aloès (300 espèces tout de même) et celui qu’on utilise en thérapeutique porte le nom officiel d’Aloe Vera Barbadensis Miller. On le trouve notamment dans les régions tropicales ou subtropicales. Haut de 80 cm environ, il présente des feuilles épaisses, de forme triangulaire (on confond souvent l’aloe vera et l’agave), dont la pulpe n’est autre que le gel d’aloe vera.


Les vertus de l’aloe vera

Après cette présentation en bonne et due forme, quittons la botanique pour nous intéresser au contenu de cette fameuse pulpe. De fait, le gel d’aloe vera contient une multitude de nutriments des plus intéressants : 17 vitamines, 18 acides aminés (dont 7 essentiels), 20 minéraux (les principaux sont là !), et des enzymes (dans l’ordre alphabétique pour ne pas faire de jalouse : amylase, catalase, cellulase, lipase, oxydase, et phosphatase), pour ne citer qu’eux (je vais peut-être vous épargner la liste des 75 éléments nutritifs et des 200 composants que l’on y retrouve ? Quoique, si vous insistez…)

On se doute bien que, doté de tous ces éléments, le gel d’aloe vera est forcément intéressant pour nous… En tous les cas, il est utilisé depuis des millénaires : les médecins grecs y avaient déjà recours.
En utilisation interne :

- les vitamines et minéraux présents permettent de stimuler les défenses immunitaires d’une part, et de revitaliser l’organisme d’autre part ;

- l’ensemble des nutriments que possède le gel d’aloe vera répondent à certaines carences alimentaires (ce qui ne veut pas dire que la consommation de gel d’aloe vera doit se substituer à une alimentation équilibrée !) ;

- les enzymes plus particulièrement contribuent aux mieux-être intestinal en améliorant l’absorption des aliments : le métabolisme est de fait facilité ;

- le gel d’aloe vera est riche en mucopolysaccharides (comme le glucomannane et l’acemannane) qui contribuent à l’entretien de la flore intestinale (d’où un effet antifongique à travers le rééquilibrage de la flore intestinale, et donc la diminution de flore pathogène et des champignons). Ils favorisent aussi la perméabilité de la muqueuse intestinale, et donc renforcent de cette façon les défenses naturelles ;

- ces polysaccharides créent également une sorte de film visqueux qui joue un rôle de pansement sur les parois gastriques : le gel d’aloe vera est donc intéressant aussi bien dans les cas d’ulcères que dans ceux d’hyperacidité au niveau de l'estomac.
En utilisation externe :

- le gel d’aloe vera lutte efficacement contre les brûlures (et donc les coups de soleil) et facilite la cicatrisation (diminution des processus inflammatoires) ;

- il lutte également contre le vieillissement (mais tout le monde n’appréciera pas son utilisation en tant que telle sur l’ensemble du visage…), et stimulerait la production de collagène (étude avérée chez les rats).

Cléopâtre l’aurait utilisé : cela veut tout dire !!!


Les (faux) mythes de l’aloe vera

Diverses études et méta-analyses (source : passeportsante.net) ont permis de mettre en évidence :

- un rôle avéré de l’aloe vera dans le traitement des brûlures des 1er et 2nd degrés, du lichen plat et de l’herpès génital (bien que dans ce dernier cas la qualité de la méthode utilisée puisse faire douter des résultats) ;

- un rôle très modéré pour le traitement de l’herpès ;

- des résultats nuls pour la lutte contre la plaque dentaire et les gingivites ;

- des résultats décevants pour l’utilisation externe afin de limiter les dermites causées par la radiothérapie (dans les traitements contre le cancer), ainsi que pour l’utilisation interne dans le but de diminuer les mucosités buccales entraînées par ces radiothérapies ;

- les autres propriétés dermatologiques de l’aloe vera n’ont été que très peu ou mal étudiées : ce qui ne veut pas dire que le gel n’est pas efficace !


Tous les gels d’aloe vera se valent-ils ?

Nooooooooooooooon !

Pour un usage interne, il est essentiel, indispensable, que dis-je, impératif, de choisir un gel d’aloe vera à l’état naturel et sans transformation, obtenu par stabilisation à froid. C’est la seule forme d’aloe vera qui en garantisse toutes les propriétés. Pourquoi ?

La stabilisation à froid permet au gel de conserver ses propriétés, et reste la méthode la plus performante à ce jour : le gel consommé correspond bien à celui qui est contenu dans les feuilles.

Vous vous doutez bien que cette technique est plus difficile (et coûteuse) à réaliser que le broyage des feuilles, donnant un jus qui sera pasteurisé (exit les enzymes et les vitamines) pour assurer sa conservation : autant dire qu’il ne reste plus rien dedans. Une autre méthode consiste à réhydrater de la poudre de feuilles (et à rajouter quelques produits chimiques, tant qu’à faire…) : le constat reste le même.

Ce sont ces deux dernières techniques qui sont les plus employées dans le cadre de la fabrication de ce qu’on appellera dans ce cas du jus d’aloe vera : donc, avant d’acheter du gel d’aloe vera, il faut bien s’assurer qu’il s’agit de gel obtenu par stabilisation à froid. Sinon, autant boire de l’eau : ce sera plus économique et plus sain (notamment à cause de l'aloïne, dont je parle un peu plus loin) !

Puis une fois ouvert, direction le réfrigérateur ! Le gel va s’oxyder très vite : autant suivre sa cure sans perdre de temps…

En ce qui concerne les produits cosmétiques, il faudra bien s’assurer que le gel tel que décrit soit l’ingrédient principal du produit proposé.
Attention

La feuille d’aloe vera contient de l’aloïne, un des nutriments lui conférant ses propriétés laxatives, mais qui est toxique à haute dose. La pulpe (donc le gel lui-même) en contient relativement peu : l’aloïne est plus concentrée dans le reste de la feuille.

Si l’on peut comparer deux gels d’aloe vera, il vaudra mieux prendre celui qui est le moins concentré en aloïne.

Ceci signifie aussi qu’il ne faut pas abuser d’aloe vera : on prend juste ce qu’il faut !


Le déroulement de la cure

Le gel d’aloe vera se consomme à raison d’un petit verre (l’équivalent de quatre à cinq cuillères à soupe) par jour, pris en dehors des repas.

Toutefois, il vaut mieux adapter ses doses : on peut commencer par une cuillère à café, deux jours de suite, puis deux cuillères à café, deux jours de suite, puis une cuillère à soupe, etc.

Du fait de ses belles actions au niveau digestif en général et intestinal en particulier, le gel d’aloe vera présente certaines propriétés détoxicantes : il est donc important de boire suffisamment afin de bien évacuer les toxines.

Certains consomment du gel d’aloe vera tout au long de l'année ou sur trois mois : je pense qu'il vaut mieux l’utiliser sous forme de cure traditionnelle de 3 semaines, et parallèlement rééquilibrer son hygiène de vie (alimentation, activités physiques, oxygénation, etc.)


Y-a-t-il des effets secondaires ou des contre-indications ?

La plupart des sites ou des informations que l’on trouve à propos de l’aloe vera assurent de sa totale innocuité.

Toutefois, le gel d’aloe vera présente certaines propriétés hypoglycémiantes : certes, cela peut être intéressant, notamment pour une personne diabétique, mais cela signifie qu’il faut prêter attention à ce qu’il n’y ait pas d’interaction médicamenteuse.

L’action du gel d’aloe vera est réelle au niveau intestinal : suivant le degré d’intoxication de chacun, certaines personnes pourraient ressentir des effets désagréables (nausées, effet laxatif trop important), bien que l’on n’en parle quasiment jamais. C’est pour cela qu’il faut adapter ses doses.

Cela permet de comprendre que l’on ne va pas conseiller du gel d’aloe vera à tout le monde : en cas d’insuffisance rénale ou de troubles hépatiques il faudra s’abstenir de cette consommation, et la prudence restera de mise avec les enfants et les femmes enceintes (notamment à cause de l’aloïne).

On lit également souvent que le gel d’aloe vera n’est incompatible avec aucune autre prise de complémentaire : ceci revient à renier les propriétés actives des plantes. Si l’on utilise de l’argile verte ou du charbon actif, que l’on fait une cure de sève de bouleau ou une autre cure de détox, on ne prend pas de gel d’aloe vera en même temps : le « trop » est l’ennemi du « bien » ! Chaque chose en son temps…


Alors, aloe vera ou pas ?

En externe pour adoucir mon grain de peau et corriger mes imperfections ? Sans hésitation !

Coquetterie mise à part, le gel d’aloe vera présente de belles qualités, autant in interne qu’en externe. Ce serait donc dommage de se priver, mais en restant intransigeant sur la qualité du produit : ce sera du gel de la plante stabilisé à froid, avec absence d’eau de reconstitution, d’acides citriques, de conservateurs, et certification bio en prime, ou ce ne sera pas ! Jouer aux Cléopâtre, oui, mais avec l’art et la manière !!!

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