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Maladies transmissibles par les animaux (ou zoonoses)

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LU SUR http://www.doctissimo.fr


Les zoonoses sont les affections transmissibles des animaux vertébrés à l’homme et inversement.
Elles peuvent être dangereuses.




1) Les sept zoonoses de l’été


L’été est la saison propice au développement des zoonoses. Ces affections transmissibles des animaux vertébrés à l’homme et inversement peuvent être dangereuses. Doctissimo vous présente les principales menaces que représentent les petites bêtes.

Les loisirs proches de la nature telles que les promenades en forêt ou les baignades en rivière font de la période estivale la saison des zoonoses. Consciente de ce problème, la Direction Générale de la Santé a publié un rapport sur les sept plus importantes rencontrées en France métropolitaine.



1 - L’échinococcose alvéolaire
Les zones d’endémie connues en France métropolitaine sont le Massif Central et la Franche Comté. Cependant, on retrouve des cas sur tout le territoire. Longtemps asymptomatique, la larve se développe lentement dans le foie, et est à l’origine d’une pseudo-tumeur découverte fortuitement le plus souvent ou à l’occasion de symptômes caractéristiques. Le traitement réside dans l’ablation chirurgicale lorsque la taille et la situation des lésions le permettent, associée à un traitement médical antiparasitaire prolongé.

Comment l’éviter :
Dans les zones connues de transmission, il faut :

  • Eviter de consommer des baies sauvages
  • Porter des gants pour les travaux en plein air et se laver les mains après ces travaux ou après avoir toiletté son animal de compagnie ;
  • Cuire les aliments potentiellement accessibles aux renards




2 - La fièvre hémorragique avec syndrome rénal
Il s’agit d’une infection le plus souvent bénigne mais qui peut néanmoins, dans certains cas, entraîner des problèmes rénaux suffisamment sérieux pour conduire à l’hospitalisation des personnes atteintes. Ce virus est présent essentiellement dans le quart Nord-Est de la France où il peut être à l’origine d’épidémies localisées, liées à l’augmentation brutale de la population de rongeurs qui sont les hôtes naturels de ce virus;
La contamination se fait par voie respiratoire, en inhalant le virus présent dans les urines ou les selles des rongeurs.

Comment l’éviter : dans les zones où la fièvre hémorragique avec syndrome rénal est présente, il est recommandé aux personnes vivant à proximité des forêts ainsi qu’aux forestiers et professionnels du bois de :

  • Protéger toute blessure avant de manipuler du bois ou de travailler la terre en bordure de forêt ;
  • Mettre des gants de caoutchouc pour manipuler des rongeurs morts ou vivants ;
  • D'éviter de rentrer dans des locaux fermés susceptibles d’avoir abrité des rongeurs.

Enfin, la dératisation régulière permet de prévenir la contamination dans les maisons.




3 - Leishmaniose
Présent dans le Sud de la France, principalement sur le pourtour méditerranéen, le parasite se multiplie dans l’intestin du phlébotome (un petit moustique), qui peut à son tour, au bout d’une semaine, transmettre des parasites infectieux. En France métropolitaine, la leishmaniose viscérale est la plus fréquemment rencontrée. Après une incubation d’un à six mois, le diagnostic peut être évoqué devant une fièvre irrégulière, une pâleur extrême, un amaigrissement, des ganglions, un grossissement de la rate ou du foie. Le traitement fait appel à des médicaments de maniement difficile, de la famille des antimoniés, ou à l’amphotéricine B aux effets secondaires importants.

Comment l’éviter : En l’absence de vaccin animal ou humain, la prévention repose sur la lutte contre les moustiques (insecticides à activité rémanente à l’intérieur et autour des habitations, sans oublier la niche du chien, moustiquaires imprégnées).



4 - Leptospirose
Ces bactéries se développent préférentiellement dans les milieux chauds et humides. La transmission peut être directe par simple contact avec des animaux infectés, par morsure ou au cours d’activités de baignade en eau douce, de pêche ou de canotage. Les leptospires pénètrent dans l’organisme par des plaies, des érosions cutanées ou muqueuses, par la conjonctive, par inhalation de gouttelettes. Le diagnostic est difficile en raison de la grande variété des signes. Le traitement repose sur une prise en charge hospitalière, une antibiothérapie par voie injectable pendant au moins 10 jours et un traitement symptomatique spécifique de chaque complication.

Comment l’éviter : Pour prévenir ces désagréments, il faut éviter de se baigner en eau douce lorsqu’on est porteur de plaies.




5 - Maladie de Lyme
La transmission à l’homme se fait uniquement par piqûre de tique. Les contaminations humaines sont plus fréquentes en France entre le début du printemps et la fin de l’automne. On peut contracter la maladie de Lyme sur tout le territoire, mais de façon plus importante le quart Nord-Est de la France. La manifestation la plus caractéristique et la plus fréquente (57 % des cas dans une enquête épidémiologique française) est représentée par l’érythème migrant. Cette éruption en cocarde rouge vif d’au moins trois à cinq centimètres de diamètre apparaît dans les jours et les semaines suivant la piqûre et évolue sur un mode centrifuge. Sa bordure est volontiers en relief mais, malgré sa taille, la lésion reste en général non douloureuse.
Parfois, la maladie s’accompagne aussi de courbatures ou d’atteintes d’une ou de plusieurs grosses articulations, en particulier les genoux ou les hanches ou même induit des atteintes des méninges, des nerfs ou une paralysie faciale, voire modifie la conduction cardiaque ou détermine des altérations de la vision. Des réactions immunologiques pourraient jouer un rôle dans certains de ces troubles.

Pour l’éviter : En l’absence de vaccination, la meilleure prévention consiste à retirer les tiques le plus rapidement possible après piqûre, en évitant de casser le rostre. La résistance des tiques aux insecticides rend difficile leur destruction. En revanche, il faut surveiller l’apparition d’un érythème chronique migrant et signaler la notion de piqûre de tique à son médecin lors de l’apparition d’une lésion cutanée ou d’une fièvre.




6 - Méningoencéphalite européenne à tique
Il existe deux modes de contamination :

  • La piqûre de tique ;
  • La consommation de lait cru non pasteurisé.

En France, on a observé des cas en Alsace et en Lorraine.Après une incubation de 2 à 28 jours, on observe un syndrome grippal sévère avec fièvre. Après une phase de répit, la fièvre réapparaît et s’associe à des douleurs musculaires et à des signes neurologiques graves, à type de méningite, d’encéphalite. Il n’y a pas de traitement curatif. La prise en charge thérapeutique ne comporte qu’un traitement symptomatique.

Pour l’éviter : Outre le fait de s’abstenir de consommer du lait non pasteurisé, il est utile de retirer les tiques le plus rapidement possible après piqûre en évitant de casser le rostre. Il existe un vaccin qui peut être recommandé à des voyageurs se rendant en zone d’endémie, et à certains professionnels exposés à un haut risque.




7 - Rage
La transmission se fait par la salive des animaux (morsure, griffure…). Le virus ne traverse pas une peau saine. La rage des chauves-souris concerne tout le territoire. L’incubationest de 10 jours à 2 ans environ. Le tableau de rage clinique consiste le plus souvent en une excitation psychomotrice majeure associée à des hallucinations et des convulsions. Il s’y associe ensuite une soif intense, une hydrophobieet une forte fièvre. Le décès survient au bout de 4 à 6 jours. Le diagnostic peut être réalisé à la phase de rage déclarée par des laboratoires spécialisés à partir de prélèvements salivaires, d’une ponction lombaire, de biopsies. Il n’y a pas de traitement curatif de la rage, une fois celle-ci déclarée. Il existe par contre un traitement après exposition au risque rabique qui consiste en une vaccination qui fait alors apparaître une protection avant que la maladie ne se déclare.

Pour l’éviter : Si la lutte contre la rage animale s’effectue avec succès depuis plusieurs années, il est néanmoins recommandé de ne pas s’approcher ni de capturer des chauves-souris. La vaccination préventive est préconisée pour certaines catégories professionnelles et chez le voyageur se rendant en zone d’endémie.

Auteur : David Bême

study

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Et hop ! Je remonte ce post puisque c'est l'été.

Enfin, chez moi, on dirait pas. :glagla: [IMG]http://smileys.

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Petit rappel


2) Principales maladies transmissibles de l'animal à l'homme







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Bonjour tout le monde! flower je voudrais savoir si vous saviez si certaines maladies humaines sont transmissibles aux animaux (souris par exemple lol)
ou bien si vous pouviez m'aider un petit peu: j'ai sur mes mains deux verrues qui se propagent sang à sang et un debut de champignon entre le pouce et l'index, es ce dangeureux pour mes animaux? [IMG]http://smileys.

Merci infiniment et pardon [img]http://www.clic si je me suis trompée de topic...il est vraiment super interessant et votre forum est magnifique.

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flower
Bonjour,

je te répondrai plus longuement par la suite pour la transmission de maladies, , mais pour les verrues :
"""""Les verrues sont dues à des virus strictement humains dont il existe de multiples types et qui sont modérément contagieux.
La contamination d’un sujet se fait à l’occasion d’un contact direct avec une verrue ou de façon indirecte (surtout dans le cas des verrues des pieds : piscines, gymnases)."""""""""
(lu sur le site medisite)

""""""""Les verrues sont due a une infection par une famille de virus appelée papilloma virus humains (PVH) ou HPV pour Human Papillomavirus.
Les papillomavirus sont des virus extremement repandus dans la nature.
On trouve des papillomavirus non seulement chez l'homme mais aussi chez le boeuf ou le chien par exemple.
"""""""
lu sur verrue.info


si le virus qui nous donne des verrues est strictement humain, tu ne peux les passer à des animaux.

Les animaux (chiens, boeufs en particulier) ont aussi en vieillissant des verrues, mais les causes (et le virus) ne sont pas les mêmes.

Laughing

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toujours se laver les mains après avoir joué avec leurs animaux
et évitez, dans la mesure du possible, les grands coups de lichette dans la figure!






Comme vétérinaire, je me suis toujours donné comme discipline de me laver les mains entre chaque examen, l’objectif étant d’éviter de transmettre des maladies d’un animal à l’autre. Ce nettoyage a aussi comme but de faire disparaître l’odeur du patient précédent, ce qui bien souvent, peut perturber le suivant, surtout dans le cas des chats.

Mais une récente étude publiée en début d’année dans le American Journal of Veterinary Research, me laisse croire que ce simple geste pourrait bien m’avoir épargné quelques problèmes de santé. En effet, ne pas se laver les mains après avoir touché un chien, pourrait entraîner le développement de la bactérie Escherichia coli (E. coli), susceptible d’engendrer des gastro-entérites, infections urinaires, méningites ou septicémies chez l'être humain. C’est du moins la conclusion à laquelle en arrive Dre Kate Stenske, maître assistante clinique au Collège de médecine vétérinaire à l'Université de l'État de Kansas.

Il est important de spécifier que la bactérie E. coli, localisée dans le système gastro-intestinal des humains et des chiens, ne provoque pas de problèmes, sauf si elle acquière des gènes qui la rendent résistante aux antibiotiques.

L'étude qui a examiné l’ADN de la bactérie retrouvée dans des échantillons d'excréments de chiens et de leurs propriétaires, a constaté que 10 % des humains et leur chien partagent la même souche de E. col
i. De plus, la bactérie est plus résistante aux antibiotiques communs que prévu, mais les humains présentent plus de souches résistantes à plusieurs médicaments que leur chien. Les chiens sont alors moins susceptibles de propager la bactérie E. coli résistante aux hommes, mais ils peuvent la transmettre aux chiens.

Le plus étonnant dans cette étude, c’est que le fait de partager son lit avec son chien ou de se laisser lécher le visage, n’augmente pas le risque de contracter les souches de la bactérie E. coli. Heureusement, car il semblerait qu’aux États-Unis, plus de la moitié des personnes couche avec leur chien et se laisse embrasser par celui-ci!

Il n’en reste pas moins qu’il serait très imprudent de conclure qu’il n’y a aucun danger de se faire lécher le visage par les animaux. Il existe de nombreuses autres bactéries (pasteurella, staphyloccocus, streptococcus, pseudomonas, actinomyces, neisseria, fusobacterium, corynebacterium…) présentes dans la gueule des animaux qui peuvent provoquer des infections sévères chez les humains. Ce qui est aussi vrai pour les autres espèces, par exemple, la salmonellose présente chez 77 % des lézards, 85 % des tortues et 92 % des serpents!

En conclusion, enseignez à vos enfants de toujours se laver les mains après avoir joué avec leurs animaux et évitez, dans la mesure du possible, les grands coups de lichette dans la figure!
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lu sur http://www.veterinet.net/

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